Comme toutes les activités humaines, la fabrication, le transport, la promotion, la vente, la conservation et le prêt de livres génèrent des émissions carbones, des pollutions diverses et des effets néfastes sur la biodiversité. Les effets négatifs du livre imprimé sur l’environnement sont principalement liés à l’étape de la fabrication des ouvrages. Le transport du livre, depuis le lieu de fabrication jusqu’au client en passant par les commerces, ainsi que les procédés de « fin de vie » (pilon, etc.), pèsent dans une moindre mesure.

Limiter l'impact environnemental des acteurs du livre

Le ministère de la Culture, en lien avec son opérateur le Centre national du livre , accompagne diverses initiatives et conduit des actions à destination de l’ensemble de la chaîne du livre à travers :

• le soutien financier à des initiatives permettant d’adapter la filière aux enjeux de la transition écologique et favorisant notamment l’écoconception ou les circuits courts, comme l'appel à projet Alternatives vertes ;
• le soutien financier à la production de données et d’études sur l’impact environnemental de la chaîne du livre ;
• l’octroi de subventions ou de dotations bonifiées pour certaines opérations de rénovation énergétique (cf. travaux de rénovation thermique en librairie ou rénovation des bibliothèques territoriales grâce à la DGD) ;
• la conduite de groupes de travail thématiques et de concertations nationales avec les acteurs concernés ;
• l’élaboration et la diffusion de supports à destination des professionnels (Pour un engagement fort des bibliothèques dans la transition écologique, brochure sur la prise en compte des préoccupations environnementales dans les marchés publics de livres…).

Ces politiques prennent en compte les ambitions de préservation de la diversité culturelle, de soutien à la liberté de création, de juste rémunération des auteurs, de développement de l’esprit critique et d’accès à tous à une information de qualité.

Pour un engagement fort des bibliothèques dans la transition écologique

Institutions de conservation, de partage et de transmission du savoir, les bibliothèques du territoire sont des actrices naturelles de la transition écologique : elles mettent à disposition de tous des ressources qui nourrissent les connaissances scientifiques des citoyens.

Ce sont également des lieux qui doivent faire leur propre transition écologique, dans le fonctionnement de leurs bâtiments, mais aussi dans les services qu’elles proposent. 

Afin de les accompagner dans cette voie, le ministère de la Culture a mené en 2023 une concertation avec l’ensemble de ses partenaires pour recenser les bonnes pratiques et exposer les défis en matière de transition écologique, dans un document publié en juin 2024. Composé de quatre grandes parties (le droit et les financements, les compétences et la formation, la politique documentaire et la médiation, la communication), il constitue la première étape d’un travail amené à se poursuivre dans les prochaines années.