On place au rang des vestiges anthropobiologiques les ossements humains isolés ou en connexion issus de structures funéraires, de couches sédimentaires ou de remblais (et ce quel que soit le traitement funéraire rencontré ou le traitement des restes osseux), les tissus éventuellement momifiés, ainsi que les phanères résiduels et les calcifications. Sont aussi considérés comme des vestiges anthropobiologiques les prélèvements réalisés sur les restes osseux, les "vestiges para-ostéologiques", éléments prélevés obligatoirement en même temps que les ossements, ainsi que les prélèvements de sédiment réalisés autour des ossements.
À la suite de l’opération archéologique, ou après la remise des vestiges anthropobiologiques découverts fortuitement, l'État en assure la garde. Il doit les conserver dans de bonnes conditions et en permettre l’étude.
À cette fin, un bilan de conservation et d’étude doit être mis en œuvre cycliquement pour s’assurer de la permanence de leur intérêt scientifique, en vue de mettre à disposition pour de nouvelles études les vestiges les plus signifiants et en assurer une conservation efficace.
Une grille d’état des lieux a été conçue pour aider la personne en charge de la gestion des vestiges anthropobiologiques ou un spécialiste à mener à bien ce bilan. Elle est axée sur les caractéristiques des vestiges anthropobiologiques qui, en règle générale, figurent dans la documentation associée à l'opération (inventaires, descriptifs des données scientifiques de l'archéologie, rapport préliminaire, Bilan scientifique régional, rapports d’études spécialisées…). La plupart des items seront à extraire des inventaires fournis par les responsables d’opération. Il est nécessaire de remplir une grille par opération ou découverte fortuite.
Conservation sélective, fiche 3
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