Réfection de l'installation électrique et éclairage de mise en valeur de l’église Notre-Dame-de-Galilée
Montant : 400 000 € (100% État - DRAC Grand Est)
Début des travaux : 2022
Durée des travaux : 12 mois
Protection au titre des monuments historiques
L’Église Notre-Dame de Galilée est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 12 juillet 1886
Description de l'intervention
Les présents travaux visent à renouveler les installations électriques et d’éclairage de mise en valeur intérieur de l’église. La qualité de l’éclairage sera améliorée avec un nombre adapté de projecteurs, installés au niveau de la corniche et des tailloirs des chapiteaux des colonnes.
Pour harmoniser l’intégration de ses installations, des travaux d’accompagnement sont également prévus au droit des dallages de sol et des parements enduits. Les premières seront exécutés sous la surveillance du Service Régional de l’Archéologie. La reprise en recherche d’enduit, et la réfection d’ensemble du badigeon sur les voûtes et les murs de la tribune viendront parachever cette intervention.
Il est également proposé la création d’un accès PMR.
Présentation générale de l'église Notre-Dame de Galilée
L’église Notre-Dame de Galilée est construite au XIIe siècle à la suite d’un incendie détruisant les précédentes églises construites aux VIIe et VIIIe siècles.
Le 6 juillet 1554, un incendie endommage l'église et sa couverture et provoque l’effondrement du sommet de la tour du clocher. En 1697, une communication entre le cloître (galerie Nord) et le parvis de l'église Notre-Dame de Galilée est créée. De cette époque datent les deux plus gros arcs-boutants au Nord de l'édifice, et les voûtes d'arêtes de la nef qui remplacent les croisées d'ogives, dont les départs ont été retrouvés à la fin du XIXème siècle. L’église a fait l’objet d’une restauration générale de 1889 à 1894 : deux baies du chœur sont débouchées, les baies hautes de la nef sont refaites dans le style roman, le badigeon des murs, des colonnes et des corniches est éliminé, et les enduits des voûtes sont refaits. Les bas-côtés sont restaurés avec reprise des arcs doubleaux qui sont "déformés".
Les faces latérales Nord et Sud de la tour porche sont quant à elles restaurées en 1907. En 1911, la couverture en tuiles plates du bas-côté Nord est refaite et les toitures sont révisées.
Les vitraux du XIXe siècle, n’ayant pas résisté au dynamitage de la cathédrale durant la Seconde Guerre mondiale, sont remplacés par de nouvelles verrières s'inspirant de vitraux cisterciens géométriques et monochromes du XIIe siècle.
Construite à l'extrémité Nord du cloître de la cathédrale de Saint-Dié, l'église Notre-Dame de Galilée est considérée comme l'un des exemples remarquables de l'art roman lorrain du Sud. Construite au XIIe siècle, l'église médiévale est aujourd'hui un lieu de culte utilisé régulièrement en complément de la cathédrale. Construite en pierres de taille de grès rose des Vosges, l'église, quasi orientée, est conçue selon un plan de type basilical. La nef d'une hauteur d'environ 11,50 m est constituée de deux larges travées à voûtes d'arêtes et arcs doubleaux.
Des chapiteaux ornés d’animaux ou de végétaux sont localisés sur les piliers de part et d’autre du chœur, sur les colonnes des arcatures intérieures et extérieures de l’abside, et de part et d'autre de la baie de la tribune s'ouvrant sur la nef. On repère également dans la tribune des fragments de corniches à motifs végétaux plus ou moins lisibles. Les chapiteaux des piliers de la nef sont de forme géométrique cubique avec engravure en demi-cercle en bordure inférieure. Une corniche à modillons, placée au-dessus des chapiteaux des piles fortes, parcoure toute la nef jusque dans l'abside. L'ensemble des baies de l'église est de style roman (en plein-cintre). Les vitraux sont d'inspiration cistercienne, à motifs géométriques et monochromes. À l'extérieur, l'ancienne tour-porche présente quelques ornements de façade dont certains sont très détériorés.
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