L’Unité départementale de l'architecture et du patrimoine du Bas-Rhin (UDAP 67), service de la Direction régionale des affaires culturelles du Grand Est, organise ces exercices sapeur-pompier plusieurs fois par an, en partenariat avec le Service départemental d’incendie et de secours du Bas-Rhin (SDIS 67), en concertation avec l’Archevêché - affectataire de la Cathédrale - et la Fondation de l'OND.

Pour cet exercice spécifique, c'est la mobilité des pompiers au milieu des chalets du marché de Noël et l'heure tardive de l'exercice, fait à la nuit tombée, qui ont été évalués.

Lors de cette simulation d'un incendie après l'heure de fermeture, les pompiers devaient, après avoir "sauvé" deux ouvriers (un figurant pompier et un mannequin de 80 kg), les pompiers présents devaient mettre à l'abri trois oeuvres préalablement sélectionnées : une reproduction d'une piéta (à emballer et évacuer), un retable (à bâcher) et une statue de Jeanne d'Arc en métal (à démonter et évacuer).

Le conservateur des monuments historiques chargé du mobilier, Louis-Napoléon Panel était également à la manoeuvre, et avait préparé l'exercice avec l'architecte des bâtiments de France, Agnès Blondin, responsable de l'opération.

Pourquoi ces exercices ?

La cathédrale est un monument historique classé appartenant à l’État – ministère de la Culture.

L’Architecte des Bâtiments de France (ABF), qui dirige l’UDAP, en est le conservateur. À ce titre, il dirige les travaux d’entretien et délivre les autorisations pour les manifestations culturelles à la cathédrale.

En tant que responsable unique de sécurité (RUS) et référent sûreté, il lui appartient donc de s’assurer de la fiabilité du matériel (détecteurs de fumée, colonnes sèches, etc) ainsi que des procédures de sécurité (parcours, accès, etc).

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Une dépêche AFP a été reprise par la plupart des quotidiens (Libération, les Echos, Ouest-France, La Croix...)