Expositions d'intérêt national

Dans le cadre de l’année scientifique consacrée à l’âge du Bronze, le musée Anne-de-Beaujeu propose une grande exposition rétrospective sur les découvertes de cette période réalisées dans l’Allier entre le 18e et le 21e siècle.
L’Âge du Bronze (-2300/-800) a été une période d’innovations techniques et de mutations sociales incroyables : c’est dès cette époque que nos sociétés actuelles commencent à se forger.
L’Allier apparaît déjà comme un carrefour économique, culturel et social. La présence en Bourbonnais d’objets en matériaux exotiques tels que l’ambre de la Baltique, le verre transalpin ou encore des objets manufacturés provenant de l’Est de la méditerranée, indique des contacts avec des zones très éloignées. En parallèle, certains motifs comme celui de la « barque solaire » se retrouvent dans des objets découverts à Charroux ou La Ferté-Hauterive ou bien sur le célèbre disque de Nébra découvert en Allemagne, impliquant le partage de croyances à l’échelle européenne.

Entre manuscrits, œuvres d’art, tracts et revues clandestines, l’exposition dévoile des pièces exceptionnelles qui témoignent d’une forme de résistance par les mots et par l’art. Le visiteur découvre comment les mots ont aussi servi d’armes pour résister à l’oppression et raviver l’espoir dans des heures sombres. L’exposition pose une question essentielle : la poésie doit-elle refléter les luttes de son époque ou s’élever au-delà des circonstances ?

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Historien de l’art reconnu, Jacques Thuillier (1928–2011) a consacré sa vie à la peinture française tout en entretenant un lien fort avec la création de son époque. L’exposition propose de redécouvrir l’art du XXᵉ siècle à travers son regard : œuvres modernes, archives, correspondances, mais aussi ses propres dessins, poèmes et peintures.
Imaginée comme une immersion dans son univers personnel, l’exposition reconstitue son bureau, sa bibliothèque et son atelier, révélant un esprit critique et sensible. Elle a été conçue par les équipes du musée, avec une scénographe et les élèves de l’École Supérieure d'Arts Appliqués de Bourgogne.

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L’exposition Les méandres du passé : quand la Bresse raconte l’âge du Bronze est née des fouilles archéologiques à Pierre-de-Bresse. Ces fouilles archéologiques ont permis d’offrir une vision de la vie quotidienne à l’âge du bronze. Les nouveaux éléments découverts améliorent notre connaissance des zones humides situées entre la Saône et le Doubs. Fragments de céramique, os, pièces de vanneries, textiles, pièces métalliques ou encore éléments en bois présentent un état de conservation remarquable grâce au taux d’humidité de ces sites. Ces découvertes constituent un panorama des activités artisanales, de l’exploitation forestière, de l’industrie métallurgique et de l’économie vivrière de l’époque.

Les méandres du passé ; quand la Bresse Bourguignonne raconte l’âge du fer est aussi une « exposition-satellite » de l’exposition nationale Les maîtres du feu. Cette dernière est une exposition bilan consacrée à l’âge du bronze en France et en Europe. Elle est organisée en 2025 par le Musée d’archéologie nationale (MAN), l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et l’association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze (APRAB).

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Du 22 mai au 21 septembre 2025, la Ville de Loches rend hommage à l'un de ses fils les plus illustres, Louis Delaporte, à travers une exposition exceptionnelle intitulée « De Loches à Angkor : Louis Delaporte, l'aventure d'une vie ». Cet événement commémore le centenaire de la disparition de cet explorateur et dessinateur né à Loches en 1842, qui consacra sa vie à la découverte et à la valorisation du site monumental d'Angkor, aujourd'hui inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. 

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En cette année de Centenaire de l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris, les trois musées de la Ville de Nancy se sont unis pour proposer une grande exposition retraçant la genèse et les développements de l’Art déco et des modernités à Nancy dans l’entre-deux-guerres : Nancy 1925. Une expérience de la vie moderne
Le pavillon de Nancy et de l’Est de la France, construit au cœur de l’exposition parisienne de 1925, témoigne de la place de premier plan occupée par la région tant dans les domaines de l’industrie que de l’art, depuis les années 1900. Les noms de Daum, Majorelle, Gruber ou Prouvé symbolisent des savoir-faire prestigieux, une excellence unique et un dynamisme provincial résistant à la centralisation parisienne. L’exceptionnel corpus d’œuvres réuni dans l’exposition permet de mesurer cette force créative collective et individuelle, sa diversité et sa liberté d’expression inscrites dans la durée. Dépassant la notion de « style Art déco », elle invite aussi à interroger le mythe des « Années folles », ses clichés et ses idéalisations, à travers l’évocation d’un large entre-deux-guerres et de parcours plus intimes. C’est ainsi toute la vie nancéienne d’une époque assez largement méconnue aujourd’hui que peuvent découvrir les visiteurs grâce à plus de 350 pièces de toutes natures. 
Exposition pluridisciplinaire, entre beaux-arts, arts décoratifs, histoire et anthropologie sociale, elle met à l’honneur les collections municipales, dont des fonds inédits, et a bénéficié de la contribution exceptionnelle de généreux collectionneurs et prêteurs particuliers. Une riche programmation scientifique et culturelle à destination de tous les publics, permettra aux visiteurs de prolonger « l’expérience de la vie moderne », au-delà des salles d’exposition.

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Dans les années 1960-1970, au cœur de la deuxième vague féministe, des artistes s’emparent de l’humour pour en faire un outil plastique acéré. Loin des clichés qui les cantonnent à la gravité ou à la bienséance, elles transforment le rire en arme critique, libre et souvent provocante. « La Marrade » réunit près de 200 œuvres, objets et archives issus de ces élans à la fois politiques et jubilatoires.
Dessin, collage, performance, vidéo, installation, édition : les formes se multiplient, tout comme les registres. Ironie mordante, absurdité assumée, satire directe ou sarcasme éclatant : ici, les stéréotypes sont mis à mal. Ces pratiques détournent les signes, renversent les injonctions et font vaciller les rôles, mêlant malice et lucidité. L’art y croise l’activisme, dans un esprit collectif et irrévérencieux.

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À l’occasion des 400 ans de la disparition de Jan Brueghel l’Ancien, le musée de Flandre consacre une rétrospective à l’un des plus grands représentants de la  peinture flamande de la fin du 16e et du début du 17e siècle. Dernier fils du célèbre Pieter Bruegel l’Ancien, Jan Brueghel s’est distingué par sa remarquable maîtrise de la couleur et sa touche miniaturiste hors du commun. Spécialiste des paysages et de la nature, il s'entourait régulièrement d'autres artistes pour exécuter les personnages. Hendrick van Balen, peintre talentueux aujourd'hui méconnu fut son plus grand collaborateur. Grâce à des prêts prestigieux issus des plus grands musées européens, notamment le Mauritshuis de La Haye, le musée du Louvre à Paris ou encore le musée du Prado à Madrid, ainsi que de collections particulières, l’exposition rassemble 70 œuvres majeures, parmi lesquelles 36 créations de Jan Brueghel l’Ancien et 13 œuvres réalisées en collaboration avec Hendrick van Balen. L’exposition Brueghel & Van Balen, artistes & complices met en lumière leur fructueuse collaboration et dévoile la richesse de leur univers artistique unique.

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L’exposition Fêtes et célébrations flamandes, Brueghel, Rubens, Jordaens… au Palais des Beaux-Arts de Lille, produite à l’occasion de l’édition Fiesta de lille3000, a reçu en 2025 le label prestigieux d’« Exposition d’intérêt national », décerné par le ministère de la Culture. Cette distinction salue un projet inédit consacrée aux fêtes flamandes des XVIᵉ et XVIIᵉ siècles — de la kermesse villageoise aux cérémonies urbaines — analysées sous l’angle de leur rôle social, politique et symbolique. 
Le projet met en avant les riches collections du Palais des Beaux-arts et du Musée de l’Hospice Comtesse. Coproduite avec le GrandPalaisRMN et réalisée grâce à un partenariat exceptionnel avec les Musées royaux des Beaux-arts de Belgique et le Musée du Louvre, l’exposition réunit 140 œuvres majeures issues de collaborations et de prêts prestigieux. Elle s’appuie sur une solide coopération franco-belge et se distingue aussi par sa volonté d’ouverture à tous les publics à travers une médiation innovante et par son ancrage territorial affirmé dans la dynamique culturelle des Hauts-de-France.

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Véritable icône du Moyen Âge, les Très Riches Heures du duc de Berry sont le joyau des collections du musée Condé de Chantilly. Conformément aux volontés de son donateur, le duc d’Aumale, le manuscrit ne peut être exposé en dehors du musée Condé où, du fait de sa fragilité et de sa préciosité, il est habituellement conservé à l’abri des regards, en lieu sûr.
Souffrant de plusieurs désordres, le manuscrit devait être restauré. Sa restauration permet de montrer, pour la première fois et sans doute la dernière, 26 pages en même temps (celles du mythique calendrier).
L’exposition qui accompagne ce véritable événement vient replacer ce « livre-cathédrale » dans son contexte et donner à voir son incroyable influence. Commandé vers 1411 par Jean, duc de Berry à trois enlumineurs de génie, les frères de Limbourg, il reste inachevé à la mort de tous ces protagonistes, en 1416. 
À partir de son installation à Chantilly et des premières reproductions initiées par le duc d’Aumale, le livre acquiert une célébrité mondiale qui lui confère une valeur d’icône. Il façonne encore aujourd’hui une vision poétique et idéale du Moyen Âge dans l’imaginaire collectif.

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Le musée Bossuet de Meaux rend hommage à Aliette de Rohan-Chabot (1896-1972), historienne de l’art reconnue de ses pairs, et, pendant cinquante ans, l’infatigable vice-présidente puis présidente de la Fondation La Sauvegarde de l'Art Français. Femme discrète et énergique, la marquise de Maillé œuvra à travers la France pour la préservation du patrimoine, en particulier religieux. C’est en Seine-et-Marne où elle avait des attaches familiales, qu’elle s’engagea le plus personnellement.

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Le musée d’art et d’histoire de la Ville de Meudon et le musée Sainte-Croix de Poitiers s’associent en 2025-2026 dans un projet commun de valorisation du travail de l’artiste d’origine polonaise Sarah Lipska (Mława, 1882 – Paris, 1973). 
Monté en collaboration avec la spécialiste de l’artiste, Ewa Ziembińska, docteure en histoire de l’art et conservatrice en chef du musée de la sculpture Xawery Dunikowski à Varsovie ce projet d’exposition est mené en deux étapes. À Meudon, l’exposition s’attache à montrer un aperçu de la riche et longue carrière artistique de Sarah Lipska dans des domaines variés en mettant en valeur, pour chaque médium ou chaque période, des œuvres clefs. 
À Poitiers, le Musée Sainte-Croix développera le propos en présentant un ensemble plus conséquent d’œuvres et notamment une exceptionnelle collection de vêtements et d’accessoires. (Exposition à partir du 2 avril 2026). 
Sarah Lipska, formée en sculpture à l’Ecole des beaux-arts de Varsovie, pratique également le dessin, la peinture et la broderie. A son arrivée à Paris en 1912, elle s’appuie sur ses talents multiples pour proposer des costumes de ballets, des vêtements et accessoires de mode, du mobilier, des projets d’architecture d’intérieur tout en pratiquant toujours assidûment la sculpture et la peinture. Son travail est marqué par une forte structuration des formes et une extrême attention aux couleurs, aux effets de brillance métallisés et de transparence. 

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L’exposition du musée de Préhistoire d’Île-de-France met en lumière les cultures propres au Bassin parisien, nourries de multiples influences. Le territoire est dominé dès l’âge du Bronze moyen par des élites locales qui maîtrisent les réseaux d’échange à longue distance et mettent en place des productions de luxe. Le métal devient synonyme de pouvoir et c’est là le fil conducteur du discours. Métallurgie, vie quotidienne, rites funéraires et spiritualité sont les grands thèmes qui jalonnent le parcours, illustrés par des pièces archéologiques pour la plupart inédites. La scénographie est immersive, avec un parcours ponctué de reconstitutions et d’illustrations, plongeant le visiteur au coeur de l’âge du Bronze francilien.

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Pour sa grande exposition temporaire 2025, le musée des Beaux-Arts de Rouen a choisi de mettre en lumière une figure de l’architecture d’intérieur du XXe siècle : Maxime Old (1910-1991). Dans un parcours immersif, offrant des reconstitutions d’intérieurs et des « cabinets thématiques », l’exposition invite à  longer dans l’univers de Maxime Old au travers d’une centaine de pièces de mobilier, dont des pièces uniques, jamais exposées, et un accès aux archives familiales.

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Après Goya, génie d’avant-garde. Le maître et son école, en 2019-2020, le musée des Beaux-Arts d’Agen invite le public à découvrir et revivre le faste du siècle des Lumières (1715-1789) en Agenais. Agen et sa région connaissent au XVIIIe siècle une période de prospérité économique et culturelle. L’exil agenais du duc d’Aiguillon, ministre des Affaires étrangères du roi Louis XV et ami de Madame de Pompadour et de Madame du Barry, joue un rôle prépondérant. L’exposition mettra tout particulièrement en valeur sa collection de peintures, conservée au musée, et notamment le Portrait de Madame du Barry en Flore, peint par François-Hubert Drouais en 1773-1774, icône du portrait féminin du XVIIIe siècle publiée dans de nombreuses biographies consacrées à la favorite.

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Le musée des beaux-arts de Bordeaux s’associe au musée de Tessé du Mans et au musée du Louvre pour présenter une exposition qui éclaire les rôles assignés à l’enfant et ses représentations artistiques dans la société française de 1790 à 1850. Ce demi-siècle de l’histoire de France encore peu étudié, très mouvementé sur les plans politique et philosophique, est aussi une période de formidable fermentation artistique. Elle repose sur un dialogue fécond entre les arts académiques (peinture et sculpture) et le médium nouveau qu’est alors la photographie.
A côté de grands noms incontournables de la période, l’exposition met en avant des artistes souvent méconnus parce que féminines ou éloignés des cercles parisiens ainsi que des œuvres inédites ou rarement présentées. Bénéficiant de prêts exceptionnels du musée du Louvre, elle réunit une centaine d’œuvres issues de collections publiques et privées françaises. Elle met aussi en valeur les collections du Sud-Ouest, avec des œuvres de plusieurs musées de Nouvelle-Aquitaine.
Cette exposition s’inscrit dans une logique écoresponsable avec une attention particulière portée à la réduction de l'empreinte carbone, à travers l'emprunt d'œuvres issues exclusivement des collections nationales et au réemploi de matériaux pour la scénographie.
La médiation intégrée au sein de l’exposition se déploie à travers d’un parcours de 12 cartels pour les enfants à partir de 7 ans. De nombreuses activités sont aussi proposées : lecture, contes audio, jeux (bilboquet, origamis, mikados…), pour créer, se reposer, se déguiser, s’amuser ou rêver.

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Le musée d’art et d’histoire de la Ville de Meudon et le musée Sainte-Croix de Poitiers s’associent en 2025-2026 dans un projet commun de valorisation du travail de l’artiste d’origine polonaise Sarah Lipska (Mława, 1882 – Paris, 1973). 
Monté en collaboration avec la spécialiste de l’artiste, Ewa Ziembińska, docteure en histoire de l’art et conservatrice en chef du musée de la sculpture Xawery Dunikowski à Varsovie ce projet d’exposition est mené en deux étapes. À Meudon, l’exposition s’attache à montrer un aperçu de la riche et longue carrière artistique de Sarah Lipska dans des domaines variés en mettant en valeur, pour chaque médium ou chaque période, des œuvres clefs. 
À Poitiers, le Musée Sainte-Croix développera le propos en présentant un ensemble plus conséquent d’œuvres et notamment une exceptionnelle collection de vêtements et d’accessoires. (Exposition à partir du 2 avril 2026). 
Sarah Lipska, formée en sculpture à l’Ecole des beaux-arts de Varsovie, pratique également le dessin, la peinture et la broderie. A son arrivée à Paris en 1912, elle s’appuie sur ses talents multiples pour proposer des costumes de ballets, des vêtements et accessoires de mode, du mobilier, des projets d’architecture d’intérieur tout en pratiquant toujours assidûment la sculpture et la peinture. Son travail est marqué par une forte structuration des formes et une extrême attention aux couleurs, aux effets de brillance métallisés et de transparence. 

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En 2025, le musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole entame la célébration de son bicentenaire avec une exposition-événement dédiée à Pierre Soulages. Dès 1941, l’artiste découvrait le musée Fabre et ses collections. La portée de cette rencontre – « plus que tout autre, ce musée a compté pour moi » écrira le peintre – s’est matérialisée en 2005 à travers la donation par Pierre et Colette Soulages de vingt toiles accompagnées de dix dépôts. C’est à l’occasion des vingt ans de cette donation que le musée Fabre a choisi d’honorer à nouveau l’œuvre immense de Soulages, dans le cadre d’une exposition d’envergure se déployant sur trois niveaux et plus de 1200 m2. 
L’exposition réunit environ 120 toiles, œuvres sur papier, cuivres, bronzes et verres. Au fil du parcours, en regard des œuvres de Soulages, le visiteur découvre ainsi une sélection de toiles signées de grands noms de l’histoire de l’art qui le précède - comme Rembrandt, Zurbaran, Courbet, Cézanne, Van Gogh, Mondrian, Picasso -, autant que des rencontres significatives qui ont émaillé la vie de l’artiste – telles Hans Hartung, Anna-Eva Bergman, Pierrette Bloch ou encore Zao Wou-Ki. 

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Depuis plus de 10 000 ans, les communautés humaines domestiquent les espèces qui leur sont utiles, du chien au cheval en passant par les céréales et autres plantes cultivées.
Tout le monde connaît et emploie le mot de domestication, mais quel en est vraiment le sens ? Explorer la domestication, c’est plonger dans une histoire longue et complexe au cours de laquelle plantes et animaux ont été modifiés en profondeur pour s’adapter à nos besoins.
En croisant les regards des sciences naturelles, de l’ethnologie, de l’archéologie, de l’histoire ou encore de la génétique, l’exposition interroge nos pratiques et offre des clés de compréhension sur notre passé, décrypte notre présent et imagine les futurs possibles. Elle a été conçue pour éveiller la curiosité de tous, des plus jeunes aux plus grands, des connaisseurs aux néophytes.
Une exposition produite par le Muséum de Toulouse et reconnue d’intérêt national par l’État (ministère de la Culture) qui lui apporte à ce titre un soutien financier exceptionnel.

Dossier de presse

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S’inscrivant dans le cadre de la biennale des Arts et de l’Océan 2025 de Nice, « La Mer autour de nous », l’exposition Matisse Méditerranée(s) explore les liens profonds qu’a entretenu Matisse avec cette côte azuréenne qu’il aime tant, où il développe un langage pictural sans cesse renouvelé. « C’est la Méditerranée qui m’a le plus frappé » écrit-il en pensant aux effets vibratoires de la lumière sur l’eau, aux rivages de l’Afrique du Nord, au répertoire réel et fantasmé de ce bassin civilisationnel. Des chefs-d’œuvre rarement présentés en France ponctueront un parcours thématique de plus de 150 œuvres au cœur des voyages de Matisse en Méditerranée.

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La manifestation « Cézanne 2025 » met à l’honneur le maître d’Aix et sa présence sur le territoire aixois grâce à la réhabilitation des sites cézanniens, notamment de sa demeure familiale du Jas de Bouffan. Aux côtés du « Grand Salon », premier « atelier » de l’artiste reconstitué par une expérience immersive, plus de 100 huiles sur toile, dessins et aquarelles traduiront la source d’inspiration que fut durant quarante ans la bastide et son domaine agricole pour Cezanne. Y naîtront paysages, natures mortes, portraits de ses proches mais encore d’archétypaux paysans ou bien les joueurs de cartes, dans des versions prêtées par les plus grands musées européens et américains d’art moderne.

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Le musée des Beaux-Arts de Draguignan s’empare d’un sujet original, prenant source dans l’étude de deux tableaux de ses collections autrefois attribuées au maître hollandais et aujourd’hui reléguées au statut de copies. C’est tout l’intérêt de cette exposition qui explore d’une part la fascination exercée par Rembrandt sur les artistes et collectionneurs au XVIIIe siècle en France et d’autre part l’héritage du maître hollandais grâce aux thèmes de l’imitation et de l’appropriation de son art. La confrontation d’une cinquantaine de toiles rembranesques, autographes ou attribuées, aux copies ou pastiches des peintres français, participe à l’éducation du regard et laisse éclater toute la virtuosité du maître.

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Le musée de Tessé du Mans  s’associe au musée des beaux-arts de Bordeaux et au musée du Louvre pour présenter une exposition qui éclaire les rôles assignés à l’enfant et ses représentations artistiques dans la société française de 1790 à 1850. Ce demi-siècle de l’histoire de France encore peu étudié, très mouvementé sur les plans politique et philosophique, est aussi une période de formidable fermentation artistique. Elle repose sur un dialogue fécond entre les arts académiques (peinture et sculpture) et le médium nouveau qu’est alors la photographie.
A côté de grands noms incontournables de la période, l’exposition met en avant des artistes souvent méconnus parce que féminines ou éloignés des cercles parisiens ainsi que des œuvres inédites ou rarement présentées. Bénéficiant de prêts exceptionnels du musée du Louvre, elle réunit une centaine d’œuvres issues de collections publiques et privées françaises. 
Cette exposition s’inscrit dans une logique écoresponsable avec une attention particulière portée à la réduction de l'empreinte carbone, à travers l'emprunt d'œuvres issues exclusivement des collections nationales et au réemploi de matériaux pour la scénographie.
La médiation intégrée au sein de l’exposition se déploie à travers d’un parcours de 12 cartels pour les enfants à partir de 7 ans. De nombreuses activités sont aussi proposées : lecture, contes audio, jeux (bilboquet, origamis, mikados…), pour créer, se reposer, se déguiser, s’amuser ou rêver.

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Le musée Charles Milcendeau est un musée monographique situé au Bois Durand, propriété de l’artiste Charles Milcendeau (1872 – 1919), sur la commune de Soullans. Loin d’être un simple artiste régional, tel qu’il est principalement résumé aujourd’hui, Charles Milcendeau a mené une brillante carrière, écourtée par son décès précoce en 1919. L’exposition entend resituer la carrière de Charles Milcendeau dans une histoire de l’art nationale de la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle. Élève de Gustave Moreau, il a côtoyé les cercles artistiques parisiens, et exposé aux salons.
L’exposition est le fruit de recherches menées grâce à un programme de l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) de soutien aux professionnels des musées territoriaux. La chargée de collection du musée, lauréate de l’appel à projet en 2024 a bénéficié d’un soutien logistique, scientifique et financier pour mener des recherches à Paris sur les réseaux amicaux et professionnels de Charles Milcendeau.
L’exposition bénéficie de nombreux prêts, notamment des prêts de musées nationaux.

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