Intervention sur le vitrail du XIIIe siècle de la baie 101
Dans le cadre de l'intervention sur la travée 3N-4N du chevet de la cathédrale est menée la restauration de la baie haute 101, un vitrail composé au XIIIe siècle et qui comporte encore des verres d’origine.
Détail d'un panneau de la baie haute 101 (vue de l'extérieur).
L'intervention s'effectue par l'échafaudage extérieur, situé sur le chevet, et un échafaudage intérieur placé dans le chœur. Les vitraillistes interviennent à une hauteur située entre 30 et 40 mètres.
En amont de la dépose a été déterminé, en coordination avec le maître verrier, le serrurier, le maçon et l'architecte en chef des monuments historiques, la procédure de restauration utilisée : étude, recherche, maquettes du vitrail de protection, dépose et déplacement du vitrail ancien...
Chaque panneau de la baie est numéroté sur place et chaque élément est reporté sur un plan de repérage pour permettre la repose.
La dépose du vitrail
Le vitrailliste dégrade soigneusement le calfeutrement.
Les parties métalliques, notamment les feuillards (qui serrent le panneau) et les vergettes (des tringles de fer qui assurent la rigidité du panneau) sont également démontées et conservées.
Les feuillards et des panneaux de vitraux après dépose.
Les ferronneries et les châssis seront nettoyés (décapage à la brosse dure ou par sablage), restaurés ou remplacés à l'identique (Ferrronnerie Mazingue - Marne). Un traitement anti rouille sera appliqué et le tout sera remis en peinture.
Après la dépose des panneaux, une clôture provisoire en plexiglass alvéolaire est placée dans l'embrasure de la baie.
Intervention des vitraillistes dans le chœur de la cathédrale.
La restauration des vitraux
La phase restauration des vitraux sera réalisée dans l'atelier de l'entreprise SAS Vitrail France (Sarthe), suivant les prescriptions du Laboratoire de recherche des monuments historiques.
Une verrière de protection
Une verrière de doublage en verre blanc sera mise en place devant le vitrail lors de la repose en respectant le tracé de plomb et les dessins de l'original.
Une opération réalisée dans le cadre du Plan de relance de l'économie
Montant de l’opération
1 490 885 euros : financement 100% Etat, dans le cadre du Plan cathédrales du Plan de relance de l’économie
Durée
12 mois
Maîtrise d’ouvrage
Direction régionale des affaires culturelles du Grand Est (Conservation régionale des monuments historiques de la DRAC Grand Est)
Maîtrise d’œuvre
Marie-Suzanne de Ponthaud, architecte en chef des monuments historiques
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