La promotion fluxus#0

La Fibre (Bliida | Metz)

Qui suis-je?

Eline Dussart, diplômée de l’ESAD (Ecole Supérieure Art et Design) de Bordeaux, designer scénographe à Metz où mon atelier siège dans les locaux de BLIIIDA.

Quel est mon projet ?

C’est une initiative éco-responsable qui a pour but de récupérer les déchets matériels et invendus afin de les reconsidérer comme une matière première pour les artistes : sensibilisation sur le terrain sous forme d’ateliers participatifs, animations ludiques, recensement des matériaux dans un espace adapté au stockage et à la revente... Destiné aux esprits créatifs, qu’ils soient amateurs ou confirmés, cet espace hébergera une collection archivée et classée d’éléments nécessaires à la création artistique. La matière de seconde main ne doit plus être un frein à la création, mais son essence.

Que peut m’apporter fluxus ?

Jusqu’ici seule initiatrice de La Fibre, je cherche à la challenger, la perfectionner pour arriver à mes objectifs, en particulier l’autofinancement. Entreprendre un tel projet implique de l’anticipation et de la maîtrise à différents niveaux qui, jusqu’à ce jour, ne faisaient pas partie de mes compétences.

L’incubateur fluxus va me permettre de rencontrer des professionnels, des pairs, d’autres porteurs de projets pour échanger, comparer, repenser certains points de La Fibre et la porter jusqu’à son aboutissement.

Be Vegetal (Saint Ex | Reims)      

Qui sommes-nous ?

Julie & Marie, un duo de designeuses ayant une forte sensibilité à la nature, rencontrées sur les bancs de l’ESAD (École supérieure d’art et de design) de Reims où nous avons commencé à développer des projets ensemble. La formation dans notre secteur est suffisamment large pour que chacune d’entre nous développe ses propres sensibilités et points forts. Le travail d’équipe a favorisé le développement d’une complémentarité entre nous.

Quel est notre projet ?

Be Vegetal est née à la suite de l’écriture de nos mémoires de diplôme et de nos réflexions sur notre métier et sa pratique. L’idée principale est de promouvoir les plantes sous toutes leurs formes. Pour cela, nous souhaitons créer un studio de design végétal qui proposera différentes prestations de service : répondre à des commandes sur-mesure de création d’objets pour les entreprises et les particuliers qui souhaitent réintégrer le végétal dans leur locaux ; éditer nos propres créations qui ont toutes l’objectif de reconstruire une relation de confiance entre l’homme et son environnement avec des installations conçues pour les plantes et par les plantes ; proposer des ateliers destinés à la “rééducation” des personnes qui pensent qu’elles “n’ont pas la main verte » par l’apprentissage ou la redécouverte des plantes afin d’améliorer notre cohabitation avec elles et participer ainsi à la prise de conscience et à la préservation de notre environnement.

Que peut nous apporter fluxus ?

Nous attendons avant tout un cadre qui nous manque depuis deux ans. Nous avons tendance à nous éparpiller, et peut-être ne pas faire les choses dans le bon ordre. Nous manquons également de connaissances et de formation dans les différents domaines de la création d’entreprise : l’administratif, le juridique, le financement et la levée de fonds. Nous faisons aujourd'hui avec les premiers outils que l'on nous a donnés, mais il est évident, en tant que créateurs, que nous manquons de données et que si nous voulons voir notre idée grandir, nous avons besoin de personnes bienveillantes qui sauront nous apporter leur expertise.

Screen city (Le Shadok | Strasbourg)        

Qui suis-je ?

Récemment diplômée du master recherche en arts plastiques de l'Université de Strasbourg, je suis une jeune artiste dont la pratique se base sur l'hybridation de médiums traditionnels et technologiques. Je tente, par mes productions immersives, de sensibiliser et d'interroger un large public à propos de la consommation massive de données.

Quel est mon projet ?

Screen city, récompensé en 2018 par le prix Paris Sorbonne pour l'art contemporain, s'inscrit dans une démarche de démocratisation des arts technologiques.

Cette installation, modulable et immersive, composée de plusieurs milliers de modules plâtrés et d'un mapping vidéo, tente de questionner nos nouveaux rapports avec l'hyper-connexion. Le sujet de cette recherche plastique se concentre donc sur un axe sociétal en proposant un contenu tantôt critique, tantôt poétique.

Que peut m’apporter fluxus ?

fluxus me permettra de donner une visibilité nationale à mon projet. En effet, si la création contemporaine spécialisée sur le numérique peine encore à ce jour à s'exposer au grand public, l'incubateur offre ici un climat favorable aux formes émergentes et hybrides.

Participer à fluxus me permettra de dévoiler et de développer pleinement ce projet original.

L’encadrement concret que propose l'incubateur est, pour une jeune créatrice telle que moi, un outil essentiel, une aide indispensable aussi bien sur le plan des techniques de création d’entreprise que sur le plan relationnel.

Shore.oo (Stand up – Artem | Nancy)

Qui sommes-nous ?

Toutes deux designeuses, diplômées de l’ENSAD (École supérieure d’art et de design) de Nancy, nous travaillons depuis 2016 sous l’identité collective shore.oo, du nom d’une échelle de mesure des matériaux mous. Nous proposons des prestations de design à destination d’établissements de soin et souhaitons, par ces interventions, apporter une dimension qualitative aux objets, espaces, événements, moments, etc., imaginés en lien avec les commanditaires et les usagers. Dans ce contexte de prise en soin de l’individu, l’œil extérieur et inaccoutumé du designer peut réinterroger les habitudes, la norme, et entrevoir de possibles améliorations à une situation donnée.

Quel est notre projet ?

Notre démarche prend ses racines dans l’éthique active du « care », terme souvent traduit et résumé en français par « sollicitude ». Née dans les années 80 aux États-Unis, elle s’entend comme une pratique qui remet au centre des relations humaines le souci de l’autre et l’empathie, en favorisant une approche concrète des situations.

Fondée sur la singularité du terrain, notre pratique nécessite une phase d’immersion à chaque intervention dans un lieu nouveau. L’observation du contexte et une récolte d’indices relevés dans le quotidien permettent de constituer un état des lieux à partir duquel nous concevons un dispositif sur mesure. Construit dans une logique participative, il implique soignés, soignants et/ou proches et devient une possible source de récits nouveaux.

Que peut nous apporter Fluxus?

Nous avons intégré l’incubateur-accélérateur Stand up - Artem en octobre 2017 et rejoignons maintenant l’incubateur fluxus afin de consolider notre projet entrepreneurial, qui rassemble des problématiques à la fois créatives, techniques et financières, et qui aborde des contextes encore peu familiers du design.