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Dossier
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Recueils des Menus Plaisirs du roi
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Inventaire par Jérôme de La Gorce, Centre André Chastel, UMR 8150 CNRS, Université Paris IV
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N° notice
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MP-00387
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Série
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Fonds de la Maison du roi sous l'Ancien Régime (sous-série O/1)
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Cote
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CP/O/1/3241
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N° support
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35
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N° pièce
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35b
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Analyse
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Recueil des Menus Plaisirs du roi intitulé : " Receuil de décorations de théâtre receuillies par Monsieur Leveque, garde général des magasins des Menus Plaisirs de la Chambre du roy, Tom. IV, Paris, 1752 ".
Projet de Jean Berain pour le "lieux où la Volupté fait son séjour", à l'acte III de Céphale et Procris (livret de Duché; musique de Jacquet de La Guerre), tragédie en musique créée à Paris en avril 1694.
Dessin à la plume et à l'encre brune, aux lavis gris et brun, à la sanguine et à la pierre noire, avec des annotations à la plume et encre brune d'une autre main que celle de Berain.
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Dates document
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1694
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Accès
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Original non communicable (conservé en réserve de la section des Cartes et Plans)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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h. 22,5 x l. 32,1 cm
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Couleur
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O
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Technique
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dessin ; plume ; pierre noire ; sanguine ; encre brune ; lavis brun ; lavis gris
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Type de document
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recueil ; album ; document figuré ; dessin
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Noms de personnes
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Jacquet de La Guerre, Élisabeth (1665-1729) (compositeur) ; Duché de Vancy, Joseph-François (1668-1704) (librettiste) ; Berain, Jean (1640-1711) (dessinateur) ; Levesque, Antoine Angélique (1709-1767) (garde général des magasins des Menus Plaisirs du roi)
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Noms de lieux
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Paris (France) -- Palais Royal -- théâtre
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Mots clés
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XVIIe siècle ; XVIIIe siècle ; règne de Louis XIV (1643-1715) ; décor de spectacle ; tragédie en musique ; Céphale et Procris ; Volupté (allégorie) ; Amours ; architecture ; dais ; lit
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Notes
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Annotations: "Ou pour mieux, la décoration entière changera à l'Evocation; l'on peut mettre quelque chose au fonds du théâtre, qui formera un changement en disparoissant pour l'autre acte et qui favorisera la sortie des Monstres; lorsque l'Aurore évoque les monstres, le vestibule disparoit, les Amours s'envollent et une forest paroit dans le fonds qui restera pour l'acte suivant avec les autres décorations qui seront en bois".
L'allégorie de la Volupté est allongée sur un lit somptueux, sous un dais circulaire garni de lambrequins, de pentes et de rideaux. De chaque côté, une colonnade à travers laquelle on aperçoit des frondaisons sert d'entrée solennelle. Entre les fûts ornés de festons alternent de grands vases avec des fontaines, sur lesquelles sont assis des amours qui rapellent, à l'instar de ceux assis auprès de la Volupté, le caractère galant de la scène.
L'opéra n'ayant jamais connu de reprise, le dessin peut être daté avec certitude de 1694. Ce décor intervient avant la scène où la Volupté, accompagnée des Jeux, des Plaisirs et de ses suivantes, tente de soustraire Céphale à son amour pour Procris, pour satisfaire Aurore. Céphale reste tout de même fidèle à ses sentiments, et Aurore, déçue, doit faire appel à la Jalousie. C'est ce changement que prévoient les annotations de Berain.
Bibliographie: Nicole Decugis et Simone Reymond, Le décor de théâtre en France du Moyen âge à 1925, Paris, Compagnie française des arts graphiques, 1925, fig. 30 ; Dans l'atelier des Menus Plaisirs du roi. Spectacles, fêtes et cérémonies aux XVIIe et XVIIIe siècles, par Jérôme de La Gorce et Pierre Jugie, Paris, Archives nationales-Versailles, Artlys, 2010, n° 52 (reproduit).
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