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Le PCI, une ressource pour le développement durable

La sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) contribue à façonner notre avenir commun. En mobilisant des savoir-faire, des fêtes et des pratiques collectives, il devient un levier pour repenser nos modèles socio-économiques et renforcer la résilience des territoires.

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Adopté par les Nations Unies en 2015, l’Agenda 2030 pour le développement durable définit la soutenabilité comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ». Face aux défis climatiques et sociaux actuels, le patrimoine vivant, longtemps perçu comme un héritage à préserver, s’impose aussi aujourd’hui comme un levier pour cet avenir plus soutenable. Car derrière des savoir-faire agricoles, pastoraux, artisanaux ou artistiques, se déploient des formes d’intelligence collective qui renforcent la durabilité des territoires et des sociétés. « La durabilité, la viabilité et la soutenabilité sont indissociables du PCI puisque d’après la Convention de 2003 de l’Unesco, une pratique ne peut être reconnue comme telle que si elle est conforme aux droits humains et qu’elle contribue au développement durable », détaille Thomas Mouzard, chargé de mission PCI au ministère de la Culture.

Dans un atelier, un homme habille la géante Reuze Maman.
Carnaval de Cassel: préparation de Reuze Maman, 19 avril 2025.
© Sarah Alcalay/MC/SIPA PRESS

Ainsi, à l’heure de l’évaluation des pratiques, qu’il s’agisse de fêtes ou de savoir-faire artisanaux, l’Inventaire national intègre des exigences de soutenabilité, au regard des Objectifs de Développement Durable. « Pour un carnaval, par exemple, on examine si les matériaux utilisés sont recyclables ou non, la circularité du modèle économique, ou encore l’impact de l’événement sur les inégalités sociales et économiques », poursuit Thomas Mouzard. Toutefois, les pratiques qui ne répondent pas encore pleinement à ces objectifs ne sont pas pour autant exclues mais invitées à évoluer. « L’intérêt de l’inscription à un inventaire, que ce soit au niveau national ou international, est aussi d’inciter les communautés à réfléchir à ces enjeux et à mettre en œuvre des solutions plus viables, vivables et équitables », assure Thomas Mouzard.

Des savoir-faire ligériens aux pratiques alpines

Zoom sur un plateau de fromages moulés à la louche en cours d'égouttage.
Fromages moulés à la louche en cours d'égouttage, parc naturel régional du Massif des Bauges.
© Ministère de la Culture

Sur le terrain, cette exigence de durabilité se manifeste dans les pratiques elles-mêmes. En témoigne l’exemple des savoir-faire nautiques ligériens. Inscrits à l’Inventaire national, ils englobent la navigation, la construction de bateaux en bois, la pêche et les fêtes fluviales. Longtemps menacées par la modernisation, ces traditions ont été relancées dans les années 1970 par des passionnés attachés à leurs embarcations traditionnelles. En naviguant sur la Loire, dernier grand fleuve sauvage de France hexagonale, les mariniers acquièrent une connaissance fine du fleuve, de ses courants, de la faune et de la flore. Ce contact direct avec le milieu nourrit une conscience écologique et un engagement pour sa préservation tout en entretenant une économie locale vivante.

Dans les Bauges, le projet AlpFoodway relie les communautés alpines de France, d’Italie, de Slovénie et de Suisse autour de leur patrimoine alimentaire commun. « Ce patrimoine regroupe des pratiques qui vont du pastoralisme à la fabrication du fromage, en passant par la cueillette des plantes médicinales, l’entretien des vergers, les fêtes et les rituels », explique Silvia Ala, chargée de mission patrimoine culturel. Ces traditions reposent sur une connaissance fine du milieu, des cycles naturels et de la saisonnalité, conciliant biodiversité et économie locale durable.

Des hommes et des femmes en ciré s'affairent à trier du poisson dans des bacs, sur le bord d'un étang.
Pisciculture en étang de Brenne (Indre) : tri du poisson.
© Ministère de la Culture

Plus à l’ouest, dans la Brenne, la pisciculture repose sur la maîtrise des cycles naturels et la gestion de l’eau. Le pisciculteur ajuste les niveaux selon les saisons, régule les écoulements et planifie la vidange pour préserver les espèces tout en maintenant une activité viable. En entretenant les zones humides, ces savoirs protègent un équilibre fragile entre production, paysage et biodiversité.

Le patrimoine immatériel montre ainsi qu’il est un outil d’action autant que de sauvegarde. Pour Chiara Bortolotto, anthropologue et titulaire de la chaire Unesco Patrimoine culturel immatériel et développement durable, cette perspective marque un changement de paradigme. « Autrefois, le patrimoine immatériel paraissait comme étant quelque chose de fragile à sauvegarder. Ce qui était perçu comme folklorique devient un ensemble de pratiques capables d’avoir un impact concret sur nos vies. »

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