Le diagnostic culturel sensible : un diagnostic réalisé par des artistes in situ
Sur une période totale de 6 semaines, 4 équipes artistiques de divers horizons vont venir en résidences, entre le mois de juin et le mois de décembre 2024, pour réaliser ce diagnostic.
Rencontrer les habitants, sur tout le territoire
La méthode est originale. L’idée, par le biais de ces résidences, est de toucher un maximum d’habitants à travers des actions culturelles (ateliers, représentations, interviews...), et d’aller à la rencontre de tous les publics, enfants, adolescents, actifs, retraités, personnes en difficultés, personnes âgées, personnes handicapées..., et ce sur tout le territoire du PETR. Ainsi, les résidences se déroulent dans les villes et villages des 4 communautés de communes au sein du PETR.
Mercredi 11 septembre 2024, à la Mairie de Maizières la Grande Paroisse, l'ensemble des partenaires étaient réunis, afin de présenter et lancer officiellement le dispositif.
Les objectifs du diagnostic sensible
- réaliser un diagnostic sensible du territoire grâce à une présence d’équipes artistiques pluridisciplinaires de 4 à 6 semaines et disposer d’un rapport final et de préconisations ;
- les intervenants doivent rentrer en interaction en créant des situations d’observations et d’échanges autour d’une pratique culturelle (ateliers, création participative, entretiens), introduire un regard, une méthode fondée sur l’écoute sensible ;
- le territoire est pris en compte dans toutes ses dimensions culturelles: patrimoine de proximité, établissements culturels, associations, pratiques amateurs, associations culturelles, acteurs culturels du territoire, établissements scolaires, festivals, maisons des jeunes et de la culture, centres sociaux... Faire émerger les besoins locaux, valoriser les particularités ;
- à l’issue de chacune des résidences ou à chaque étape, il y aura présentation d’une phase de travail par les équipes artistiques.
Le calendrier
Mai 2024 : présentation des équipes au comité de pilotage et aux acteurs culturels du territoire
Juin 2024 : démarrage des immersions et des rencontres
Juin à décembre 2024 : résidences (4 à 6 semaines) sur le territoire
Décembre 2024 : restitution publique des projets
Janvier 2025 : restitution du diagnostic sensible, rapport final et préconisation
Des équipes complémentaires pour un regard croisé et créatif
Compagnie Gaubi (Estelle Allagnat et Chloé Payen)
La Compagnie Gaubi va à la rencontre des habitants du territoire par le biais d’impromptus, s’installe sur des places de villages, terrains de sport, réalise des entretiens avec les spectateurs, les passants...
Sébastien Leban, reporter photographe
Membre de l’association des photographes Divergence, il travaille régulièrement pour différents journaux comme Le Monde, l’Obs, le Point, Paris Match ou l’Équipe. Il a conduit une résidence de territoire dans la Vallée de la Fensch et dans un collège à Moussey (Bataville). Alliant la pratique de l’argentique à une immersion intensive dans le quotidien de ses sujets, le photo-reporter Sébastien Leban entend prendre le pouls du territoire et de ceux qui l’habitent.
Compagnie Les basses fréquences (Clémence Bucher, artiste pluridisciplinaire)
Directrice artistique de la compagnie Basses Fréquences, elle déploie son activité entre le théâtre et la radio. Elle a travaillé comme assistante à la réalisation aux fictions radiophoniques de France Culture, France Inter et plus récemment Arte radio. En 2003, elle crée la compagnie Basses Fréquences et, depuis 10 ans, elle collabore à de nombreux projets de pratique artistique avec les outils qu’offrent le théâtre, l’audiovisuel et la radio auprès de publics divers.
Élise Boutié, anthropologue et Anne Der Haroutiounian, architecte
L'anthropologue Elise Boutié s’intéresse à ce qui lie les hommes à leur paysage et territoire. En partant des perceptions de l’environnement et des récits qu’elles produisent, elle cherche à comprendre ce qui crée l’attachement à un lieu, en se mettant à l’écoute de ceux qui vivent les territoires.
L'architecte Anne Der Haroutiounian porte une attention particulière au patrimoine ordinaire et est engagée dans la recherche architecturale en tant que processus d’enquête, et porte un intérêt particulier aux histoires cachées qui persistent au sein des espaces de vie.
Catherine Collin, universitaire
Responsable du Master en Arts de la Scène et du Spectacle Vivant à l’Université de
Reims Champagne-Ardenne, Catherine Collin a une large connaissance des acteurs culturels et des publics. C’est elle qui coordonne ce projet en lien direct avec la DRAC Grand Est et le PETR Seine en Plaine Champenoise.
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