Visionner la vidéo - Episode 3
A voir également
Episode 1 : la présentation du chantier du chevet (travée 3N et 4N)
Episode 2 : la restauration de la couverture en plomb
Ce troisième film porte sur la restauration du vitrail de la baie 101
Dans cette vidéo, l’entreprise Vitrail France présente l'intervention menée sur la baie 101. Située dans la baie haute du chœur, datée du XIIIe siècle, elle est constituée de 45 vitraux, répartis dans deux lancettes. La baie avait été restaurée après l'incendie de 1914, par l'Atelier Simon et reposée en 1935. Le donateur de la baie est Henri de Braisne, 54e archevêque de Reims (1227-1240).
La dépose
Le mortier autour des vitraux a été retiré à l’aide d’un ciseau à bois et d’un marteau, puis la serrurerie, mastiquée lors d’une précédente restauration, a été enlevée avec précaution. Les plombs étant très anciens, et donc fragiles, le vitrail peut se disloquer rapidement lorsqu’il est sorti de la serrurerie.
Intervention sur la serrurerie
La ferronnerie existante a été restaurée et nettoyée en place (grattage et décapage des fers, vérification des assemblages, réparation d'éléments cassés ou endommagés, mise en peinture et couche anti-rouille), ainsi que les châssis ouvrants en partie basse du vitrail existant (vérification des charnières et système de fermeture, changement de sens d'ouverture vers l'intérieur, mise en peinture et couche anti-rouille).
Le vitrail
En atelier, chaque vitrail a été soumis à un processus de nettoyage. Il s’agissait, pour ces panneaux, d’une restauration de type « pathologie », le moins intrusif possible, afin de conserver leur intégrité :
- nettoyage à l'eau et complémentaire suivant prescriptions du laboratoire de recherche des monuments historiques
- remplacement ponctuel de verres détériorés et des pièces peintes
- refixation de grisaille, repeints
- remise en plombs
- collage de pièces au silicone
- remplacement de plomb de casse.
Avant la repose, une double verrière a été réalisée et posée à l’emplacement initial du vitrail, le vitrail étant reposé derrière légèrement en retrait (3 cm en arrière), à l’abri des intempéries. Le serrurier a dû rallonger les pièces pour que le vitrail vienne plus en avant dans la fenêtre. Cette verrière de doublage en verre blanc de 4 mm d'épaisseur, suit le tracé de plomb et les dessins de l'original.
Restauration du chevet
L'intervention porte sur les travées 3N et 4N du chevet. Elle s'inscrit dans la continuité d'une campagne de restauration globale du chevet de la cathédrale de Reims menée par la DRAC Grand Est et commencée en 2009, et concerne les maçonneries ; la sculpture décorative ; les vitraux et les couvertures en plomb.
Ce chantier s'inscrit dans la continuité d'une campagne de restauration globale du chevet de la cathédrale de Reims commencée en 2009.
Mis en œuvre grâce au Plan de relance de l’économie, il concerne la restauration de la couverture et de la statuaire des travées 3N et 4N du chevet. L’intervention, d’une durée estimée à 18 mois a débuté au 1er trimestre 2022. D’un montant de 1 490 885 €, elle est financée par l’État, dans le cadre du Plan de relance et réalisée sous la maîtrise d’ouvrage de la DRAC Grand Est et la maîtrise d’œuvre de l’architecte en chef des monuments historiques, Marie-Suzanne de Ponthaud.
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