
L'Année de la Mer
À l’occasion de l’Année de la Mer sur le thème « La mer en commun », le ministère de la Culture propose une programmation pour mieux comprendre les différents enjeux maritimes de ce patrimoine qui appartient à chacun de nous.
C’est un rendez-vous clé de l'agenda international.
Dix ans après la COP-21 et les Accords de Paris, la France va accueillir à Nice, du 9 au 13 juin 2025, la 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan. Ce Sommet, dont l’ambition est d’aboutir à un plan d’action pour préserver l’Océan, se veut une étape importante en faveur de la protection de l’environnement.
Autour de cette séquence, le ministère de la Culture a souhaité revenir, à travers une programmation exceptionnelle qui va durer toute l’année, sur les potentiels (et les fragilités) des mondes marins.
Pensé pour mettre en perspective, interroger et élargir le champ des mondes marins, cet événement inédit intitulé « 2025, Année de la mer », organisé par le ministère de la Culture, entend contribuer à faire émerger un continent trop peu connu : la dimension culturelle de la mer.
C’est, en effet, la culture tout entière qui est concernée par les mondes marins et océaniques : de la dimension patrimoniale (archéologique, bien sûr, avec les nombreuses épaves découvertes par le département des recherches archéologiques sous-marines, mais aussi monumentale, avec les phares ou les équipements portuaires, et immatérielle, avec les pratiques liées à la pêche) à la dimension créative (notamment avec l’accompagnement des artistes dans une démarche de transformation écologique), en passant par des questionnements transversaux particulièrement actuels, comme ceux sur le trait de côte.
Expositions, tables rondes, résidences… Tous ces événements vont faire de cette Année de la mer un événement culturel délibérément tourné vers une meilleure connaissance des mondes marins et océaniques.
Le patrimone maritime
Programmation
Résidences d’artistes, expositions, conférences, parmi d’autres, alimentent une programmation qui s’enrichira tout au long de l’année 2025 pour s’émerveiller, se sensibiliser, prendre conscience de toutes nos richesses aquatiques.
Les expositions
Les expositions permanentes
Alors que l’océan mondial couvre 71 % de la surface terrestre, il reste très largement inexploré et méconnu : seuls 10 % des fonds marins ont été cartographiés. Leur exploration est pourtant primordiale pour connaître les ressources de notre planète et comprendre comment l’océan agit sur le climat.
Attenante au sous-marin l’Argonaute, l'exposition permanente « Sous l’océan » se penche sur ce milieu et propose d’explorer les fonds marins dans un parcours en trois temps, sous l’angle scientifique, technologique et géopolitique.
Surplombant l'immensité de la baie, plongez dans l'histoire de l'abbaye du Mont-Saint-Michel dressée entre ciel et mer, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO !
Depuis le coeur de ville, de Nantes ou de Saint-Nazaire, ce parcours invite à découvrir l’estuaire de la Loire et les 33 œuvres d’une collection permanente qui n’existe nulle part ailleurs. À Nantes, Saint-Nazaire et sur les 60 km de rives qui les relient, Estuaire emmène – par la route, à vélo ou en bateau – à connaître un territoire fascinant, ses richesses environnementales et patrimoniales.
Les expositions temporaires
Le Mucem est le seul musée de société dont le projet scientifique se consacre pleinement aux cultures de la Méditerranée. À l’occasion de ses 10 ans, il nous invite à découvrir la richesse de ses collections européennes et méditerranéennes à travers une nouvelle exposition permanente. De l’Antiquité gréco-latine à nos jours en passant par la période coloniale, celle-ci nous plonge dans l’histoire des « Méditerranées » plurielles et fantasmées.
Cette exposition permanente se décline en plusieurs épisodes, appelés à renouveler sa présentation jusqu’à l’horizon 2030 : « Méditerranées » se verra régulièrement enrichie de nouveaux chefs d’œuvres de l’histoire de l’art, de nouveaux trésors des collections et de nouvelles pièces rares, récemment acquis ou prêtés, ouvrant de nouvelles voies et de nouveaux caps pour embrasser ces Méditerranées.
Les zones humides sont des écosystèmes fragiles et essentiels, incontournables pour la biodiversité et l’équilibre écologique. Cette exposition offre une découverte de la richesse et la diversité des zones humides de la Provence.
Entre terre et eau, ces espaces naturels sont des havres de vie pour une multitude d’espèces animales et végétales, tout en jouant un rôle crucial dans la régulation des eaux, la lutte contre les inondations et la captation du carbone.
Le nouvel accrochage du musée Borély autour de la couleur bleue présente un ensemble d’œuvres du Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode, provenant de ses collections permanentes, parfois rarement exposées. Ce focus permet d’évoquer l’importance du bleu, du XVIIIe siècle à nos jours, à travers de nombreux domaines où cette couleur et ses nuances apparaissent de manière incontournable : la faïence, les arts graphiques, les bijoux, la mode.
Embarquez pour un voyage en 8 escales à la découverte des mers et des océans avec cette exposition conçue en partenariat avec l'OSU Pythéas, l'AMU et le CNRS. Couvrant 72 % de la surface de la planète, les océans jouent un rôle considérable, aux ressources immenses et pourtant grandement menacées.
« Les âmes archipels » est une traversée sensible du territoire honfleurais, où matière et langage s’entrelacent. Fruit d’une résidence à la Lieutenance à l’automne 2024, ce projet réunit Jodie Camus qui révèle les traces maritimes de Honfleur à travers une approche documentaire et expérimentale de la teinture végétale, et Louis Zerathe pour qui le territoire honfleurais est une terre de langage poétique. Leurs recherches se rejoignent dans cette exposition qui se déploie sur plusieurs espaces du musée. Ils composent ensemble un archipel de signes et de couleurs, où se répondent les voix de la ville.
Les hommes de Terra Amata se sont installés sur une plage, il y a 400 000 ans. Cette exposition se propose, au travers de plusieurs exemples, d’évoquer les rapports entre les hommes et les femmes préhistoriques et les mers et les océans : ressources halieutiques, matières premières, navigation, etc.
L’exposition explore comment ces géants des mers ont bouleversé les imaginaires et la création de l’entre-deux guerres. Les années folles sont un âge d’or pour les paquebots, alors seuls véritables traits d’union entre la vieille Europe et les États-Unis.
L’exposition explore la fascination qu’ils exercent sur les artistes d’avant-garde, dans un langage devenu international. Peintres, photographes, affichistes et cinéastes de tous pays s’emparent de l’image de ces géants, explorant leurs silhouettes fuselées et monumentales ou décortiquant au contraire la perfection abstraite de leurs machineries.
Organisée par la Ville de Nice, cette exposition porte sur l’archéologie sous-marine et les méthodes et enjeux de préservation du patrimoine archéologique immergé. Elle mettre en lumière des épaves antiques de la Côte d’Azur jusqu’aux vestiges contemporains d’un ancien casino aujourd’hui englouti. Il s’agira de présenter les acteurs, les fouilles et les études, ainsi que les modalités de préservation en lien avec la Convention de l’UNESCO de 2001 et grâce à la coopération internationale.
En partenariat avec le Drassm, l’UNESCO et le service archéologique de la Métropole Nice-Côte d’Azur.
Pour cette nouvelle édition, dont le thème choisi est tout naturellement la mer et l'océan, les co-commissaires, Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la Culture et Hélène Guenin, Directrice du MAMAC, proposent une programmation inédite à la hauteur de l'événement et de ses enjeux :
- Un parcours d'œuvres d'art dans la ville ;
- 11 expositions avec des installations et des événements associés dans sept musées de la Ville ainsi qu'au 109, tiers lieu de la Ville de Nice, et qu'à la Villa Arson ;
- Deux fondations internationales, Fondation Tara Ocean et TBA21 Thyssen-Bornemisza Art Contemporary sont également partenaires de cette édition.
Exploration des liaisons méditerranéennes à l'époque moderne : la ville de Nice et son comté, carrefour stratégique entre l'Europe et la Méditerranée.
L'exposition mettra en lumière la famille Lascaris et plus particulièrement la branche Lascaris-Vintimille. Un focus important sera réalisé sur la figure de Jean-Paul de Lascaris (1560-1657) qui fut Grand Maître de l'Ordre de Malte (1636-1657), alors à son apogée. Au travers de l'histoire des Lascaris sera évoqué plus largement la question des nobles dans le Comté de Nice et leur relation avec l'Ordre de Malte, au XVIIe et XVIIIe siècles.
La Méditerranée a exercé sur Matisse une fascination continue de sa première visite de la Corse en 1898 à sa fréquentation ininterrompue de Nice entre 1917 et 1954, en passant par de nombreux voyages. De l’aveu même de Matisse, le bassin méditerranéen, baigné d’une lumière qui l’émerveille, est déterminant pour son œuvre, tant dans l’expérimentation d’un nouveau langage que cet environnement lui permet de développer que dans la tradition picturale à laquelle il se rattache.
L’exposition s’attache ainsi à reconsidérer l’œuvre de Matisse à travers le prisme de la Méditerranée et des lieux emblématiques qui y sont associés. Elle retrace, par le biais d’œuvres variées, dont plusieurs peintures rarement présentées en France, les attaches, les rituels, les idiomes liés à cette aire civilisationnelle et le rapport que Matisse entretenait avec elle.
A travers l’exposition « Nice, du rivage à la mer », le musée Masséna explore les relations que Nice a entretenues, tout au long de son histoire, avec la Méditerranée. De la préhistoire à aujourd’hui, de la Nikaïa des Grecs à la villégiature d’hiver de la Reine Victoria, la ville n’a cessé de réinventer sa relation avec le rivage.
La Villa Arson, TBA21 Thyssen-Bornemisza Art Contemporary et la Fondation Tara Océan présentent « Becoming Ocean : a social conversation about the Ocean », une grande exposition qui explore de façon chorale les principaux défis de l’océan. Plus de 20 artistes internationaux participent à l’exposition, à travers des approches critiques et documentaires ainsi que des expressions plus sensorielles, poétiques ou spéculatives.
Grâce aux bains de mer, le littoral du Coutançais est devenu, au début du XXe siècle, un lieu huppé. La mode des bains de mer a façonné son histoire et son identité. L’exposition abordera toutes les thématiques des bains de mer : modes aux bains, guides, chemin de fer, jeux, sports de plage. L’exposition abordera également l’histoire de stations balnéaires emblématiques proches : Agon-Coutainville, Blainville-sur-Mer, ou encore Hauteville-sur-Mer.
Les conférences
Sur invitation du département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, les acteurs de la recherche des milieux immergés présentent leurs travaux passés, en cours et à venir. Archéologues, conservateurs, enseignants, professionnels et amateurs : tous les intervenants auront à cœur d’échanger sur leurs métiers et partager leur passion.
Cette journée d’étude prend tout son sens à Marseille, berceau de la discipline au niveau international.
Journée du Drassm, l’actualité de la recherche archéologique subaquatique et sous-marine, à l’auditorium du Musée d’histoire de Marseille, 15 mars, 9h retransmis en direct sur YouTube
Entrée libre sur réservation par mail drassm.communication@culture.gouv.fr
Depuis 2023, une équipe d’archéologues et de géophysiciens réalise aux côtés de la communauté urbaine de Dunkerque et du club de plongée de Dunkerque, une mission archéologique d’inventaire des épaves de l’opération Dynamo, épisode historique de la Seconde Guerre mondiale. Cette conférence sera l’occasion de revenir sur les résultats des deux premières campagnes de terrain conduites en mer, de présenter le patrimoine maritime identifié et d’appréhender son état de conservation exceptionnel.
« Les épaves de l’opération Dynamo » par Cécile Sauvage (Drassm) et Claire Destranque (Arkeos) à l’Hôtel de Ville de Dunkerque, 18h
Les spectacles
Embarquez à bord du Nautilus pour une totale immersion dans l’univers du célèbre roman de Jules Verne Vingt mille lieues sous les mers… Le duo Mermontine – issu du groupe pop rennais Mermonte – nous invite dans les grands fonds aquatiques et nous plonge dans un conte musical et visuel tinté d’enjeux écologiques et de désobéissance citoyenne. Dans la droite ligne des bandes originales des films des années 1960-70 et narré à la manière d’un feuilleton radiophonique, Sous les mers nous enveloppe d’une pop psychédélique et baroque jouée en direct, et dans laquelle les guitares, la basse et la batterie côtoient les thèmes de clavecins et les séquences de synthétiseurs.
Un spectacle jeune public.
Une installation immersive autour de l’imaginaire des abysses de l’artiste Ugo Schiavi qui investit la grande halle des anciens abattoirs de Nice avec une installation tentaculaire sur le monde des abysses.
Cet univers rétrofuturiste est composé de vidéo, de sons et de sculptures créées à partir d’éléments recyclés, naturels ou industriels. En résonance aux enjeux écologiques et technologiques actuels, cet environnement hybride convoque les mythologies ancestrales ou les imaginaires contemporains des grands-fonds, l’archéologie sous-marine ou la fiction, la bioluminescence et la bioacoustique.
Les événements thématiques
- 10h : Une balade ÉCHO-MER :
Promenade d’1h30 à pied, gratuite et ouverte à tous, pour découvrir, avec l’association Écho-mer basée à La Rochelle, l’histoire du port de La Rochelle, l’évolution des activités maritimes, leur impact sur l’économie locale et sur l’environnement. - 14h : Un documentaire
Diffusion d’un documentaire proposé par le Sunny Side of the doc (dans l’auditorium de l’Aquarium) - 16h : Une table ronde
Proposée par le CNC, la table ronde évoquera l’accompagnement des tournages en milieu aquatique (à l’Aquarium de La Rochelle) - 20h : Une projection exceptionnelle : Le Grand Bleu de Luc Besson (1988, 2h12) – en version restaurée 4K, dans la grande salle de La Coursive - dans le cadre des 130 ans de Gaumont
Modalité de participation à venir
Les navires
À l’occasion de la 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan, le navire Alfred Merlin jette l’ancre à Nice du 9 au 13 juin. Fleuron de la flotte scientifique française, l’Alfred Merlin, navire du ministère de la Culture administré par le Drassm, a été spécialement conçu pour l’exploration archéologique sous-marine. Équipé de techniques de pointe pour la détection et la fouille des épaves, il a déjà effectué de nombreuses missions en Méditerranée depuis sa mise en service en 2022.
Modalités de visite et créneaux à venir
À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, l’Alfred Merlin revient à Toulon les 19, 20 et 21 septembre pour clôturer l’Année de la Mer. Les visiteurs pourront monter à bord pour une présentation de ce navire scientifique ainsi que des opérations archéologiques menées dans le secteur du Var sera opérée par les membres de l’équipage et les équipes scientifiques du Drassm.
Une exposition photographique complétera cette visite, à quai, dans les murs de la mairie.
À l’occasion des Journées européennes du patrimoine et des recherches archéologiques menées autour de l’Opération Dynamo, l’André Malraux sera à quai le 21 septembre pour des visites du grand public. Cette journée sera l’occasion de découvrir le premier navire de recherche dédié à l’archéologie sous-marine du ministère de la Culture et de redécouvrir l’exceptionnelle histoire de l’Opération Dynamo et le patrimoine qu’elle a laissé en héritage.
À l’occasion d’IKUWA 8, congrès international d’archéologie sous-marine, les experts du Drassm se rendent à Ostende (Belgique) pour présenter leurs recherches. Ce grand rassemblement de professionnels et d’amateurs du patrimoine archéologique immergé sera également l’occasion pour le Drassm de faire visiter l’André Malraux. Pouvant opérer dans des eaux peu profondes comme en haute mer, ce navire scientifique est principalement basé à Saint-Malo et couvre une zone de recherche s’étalant de la frontière atlantique espagnole jusqu’à la frontière belge en Mer du Nord.
Les chantiers de fouilles archéologiques (présentés par le Drassm)
Très proche de la côte et gisant à faible profondeur, l’épave Laurons 11 correspond au onzième site référencé dans l’anse des Laurons, sur la commune de Martigues (Bouches-du-Rhône, PACA). Située à faible profondeur (2 mètres) et dans un état de conservation remarquables, l’épave révèle de précieuses informations sur l’architecture navale et présente quelques éléments de mobiliers archéologiques inédits.
Tout public, à Martigues, anse des Laurons, le 2 avril de 14h à 17h
L’épave Fort Royal 1 se situe par une vingtaine de mètres de profondeur entre Cannes et l’Île Sainte Marguerite. Elle tient son nom de la principale fortification édifiée sur cette île au XVIIe siècle. Les différentes campagnes de recherches ont permis de mettre au jour un navire d’époque hellénistique, qui a fait naufrage au début du IIe siècle avant J.-C. A ce jour, plus de 300 amphores complètes ont été recensées, certaines encore scellées ; elles témoignent d’un commerce de vin produit entre le Latium et la Campanie. Les vestiges de la coque, tout autant exceptionnel, ont été un éclairage nouveau sur la construction navale antique en Méditerranée.
Tout public, à Canne, créneau à venir
Découverte en 2005 lors d’une prospection du Drassm, l’épave Sanguinaires C gît par 19 mètres de profondeur, dans l’axe de la passe des Sanguinaires, à la sortie du golfe d’Ajaccio en Corse-du-Sud. L’épave Sanguinaires C constitue une découverte majeure. En Méditerranée française, il s’agit de la deuxième épave construite « à clin », après la découverte de Cavalaire 1 (Cavalaire-sur-Mer, Var), dont la chronologie incertaine daterait du XVe siècle.
A l’occasion de la Fête de la Sciences, les équipes scientifiques ainsi que l’équipage du navire Alfred Merlin organiseront des visites scolaires et tout public, afin de présenter cette remarque épave et son mobilier.
Les publications
À un mois de la 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC3), qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin, la Délégation générale à la langue française et aux langues de France publie un recueil contenant 255 termes et définitions en français autour des thèmes suivants : fonds et littoraux, biodiversité marine, pollution et dégradation des mers et des océans, ressources, pêche et surpêche et énergies marines.
Ces notions et leur définition sont enrichies d’équivalents dans d'autres langues (anglais catalan, espagnol (Espagne et Mexique), galicien, italien, portugais (Brésil) et roumain) fournis par des institutions partenaires.
Tenu en avril dernier, le colloque international « Après le naufrage – récupération, réemploi, recyclage des épaves » co-organisé par le Drassm et le musée national de la Marine a été l’occasion de s’interroger sur les questions de la récupération, du recyclage et du réemploi dont les épaves font l’objet. Le thème a permis d’aborder d’autres sujets comme la mise en évidence de la dimension patrimoniale de cette pratique de récupération.
La publication des actes de ce colloque sera l’objet du 23e numéro de la revue scientifique Archaénautica (CNRS Editions).