Les deux établissements organisateurs du Festival d’Histoire de l’Art, l’Institut National d’Histoire de l’Art et le Château de Fontainebleau, ont accueilli pour une journée exceptionnelle cette première rencontre du réseau CHEC lors de l’inauguration de la 10ème édition du festival : moment privilégié pour un temps d’échanges et de discussions grâce à un programme fait sur mesure.
La journée a débuté au Théâtre Municipal par la présentation du Festival, par Eric de Chassey, directeur de l’Institut National d’Histoire de l’Art et Marie-Christine Labourdette, directrice de l'Établissement public du château de Fontainebleau, en présence de Daniel Auverlot, recteur de l’Académie de Créteil.
La conférence inaugurale de Gérard Garouste, peintre, sculpteur et graveur avait pour thème : « L’Histoire des arts à l’école : le plaisir à l’œuvre ». L’artiste, en dialogue avec Eric de Chassey, est revenu sur son parcours, sur quelques-unes de ses grandes réalisations ainsi que sur son lien particulier avec l’œuvre de Kafka. Fondateur de l’association La Source, il est revenu sur son engagement en faveur des jeunes, fondé sur la conviction que la rencontre avec création peut jouer un grand rôle dans leur accomplissement.
Les auditrices et auditeurs ont ensuite pu découvrir les missions de transmission que se fixe le festival au travers d’une conférence exceptionnelle d’Eric de Chassey, directeur de l’INHA, de Veerle Thielemans, directrice de la programmation du festival, de Damien Heurtebise, délégué général du festival et de Toni Legouda, directeur général des services et auditeur du CHEC.
En début d’après-midi, la remise des titres des auditeurs de la promotion Jeanne Laurent s’est déroulée sous le chapiteau de la Cour Ovale du Château de Fontainebleau. Ce moment important dans la vie du Cycle a été l’occasion d’échanges entre les auditeurs des deux premières promotions sur les perspectives du réseau CHEC, amenant à un foisonnement de propositions. L’envie de poursuivre les rencontres et les travaux au-delà même des sessions est au rendez-vous.
La fin d’après-midi a permis à chacun de profiter des évènements du festival, entre visite du Château, flâneries dans les jardins ou découverte du « Pavillon de thé » de Kengo Kuma, une des pièces maitresses de cette édition du festival, placée sous le signe du plaisir et du Japon.
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