Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
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N° notice
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AF-02111
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Série
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AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 2 : Traités, pièces orientales.
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Cote
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AE/I/1/17/2
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Cote origine
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AE/III/46/2
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Analyse
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Copie, en français, de la lettre de Frédéric-Guillaume II de Prusse faite à Berlin, le 28 février 1795, donnant les pleins pouvoirs à Karl August von Hardenberg, son ministre plénipotentiaire, pour les pourparlers de paix entre la France et la Prusse. Comporte un sceau de cire rouge.
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Dates document
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1795/02/28 -- 1795/03/20
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier ; cire rouge
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Taille
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36 x 22 cm
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Technique
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manuscrit;encre
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Type de document
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document écrit ; document de décision de la puissance publique ; acte royal
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Noms de personnes
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Convention nationale (1792-1795) ; Frédéric-Guillaume II (1744-1797) (roi de Prusse) ; Hardenberg, Karl August von (1750-1822) (ministre plénipotentiaire du roi de Prusse)
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Noms de lieux
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Allemagne -- XVIIIe siècle ; France -- XVIIIe siècle; Prusse -- XVIIIe siècle ; Berlin
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Mots clés
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XVIIIe siècle ; Prusse ; Révolution française ; Convention nationale (1792-1795) ; traité de Bâle ; traité de paix ; relations entre la France et l'Allemagne ; ambassadeur ; diplomatie ; Révolution française ; pouvoirs ; France -- XVIIIe siècle ; Allemagne -- XVIIIe siècle
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Notes
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Cette lettre donne les pleins pouvoirs au représentant désigné du roi "digne de [son] entière confiance" et nomme à ce poste Karl August von Hardenberg, successeur du comte de Goltz cité dans la lettre. Il s'agit ici d'une copie faite à Bâle le 20 Mars 1795. L'insurrection en Pologne, suite à la seconde partition de 1793, et la menace d'une intervention isolée de la Russie poussent Frédéric-Guilllaume à signer le traité de Bâle avec la République française le 16 germinal an III (5 avril 1795) (cf AE/I/1bis/17/1). La Prusse accepte d'abandonner à la France ses possessions à l'ouest du Rhin. En contrepartie, Frédéric-Guillaume II de Prusse, retiré de la coalition anti-révolutionnaire menée par Léopold II d'Autriche, prend le contrôle des territoires français conquis à l'est du Rhin. Ce traité est alors considéré par les grandes monarchies comme une trahison et laisse Frédéric-Guillaume II moralement isolé, peu de temps avant sa mort, survenue en 1797.
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