Depuis 2017, le patrimoine en péril fait l’objet d’une mission d’identification confiée à Stéphane Bern, appelée « Mission patrimoine », afin de rechercher de nouvelles sources de financement pour sa restauration. Parmi ces pistes, le « Loto du patrimoine » et ses jeux de grattage et de tirage, organisé par la Fondation du patrimoine avec le ministère de la Culture et FDJ United.
Avec le Loto du patrimoine, une partie des mises est dédiée à la sauvegarde de sites en danger, situés sur l’ensemble du territoire : les fonds récoltés permettent alors d’accompagner des travaux de restauration et de sauver ces monuments.
Cinq édifices des Hauts-de-France à l’honneur
Chaque année, le Loto du patrimoine est marqué par deux sélections : une régionale, annoncée en mars 2025, et une départementale, mise en lumière le lundi 1er septembre.
En début d’année, le Loto du patrimoine, dans sa liste de sites régionaux, avait déjà choisi la ferme Nord de Zuydcoote, valorisant ainsi son héritage architectural exceptionnel et son projet abouti de réhabilitation.
Le 1er septembre 2025, la Mission Patrimoine a annoncé les 102 sites départementaux retenus. Parmi eux, cinq édifices des Hauts-de-France figurent :
- dans l’Aisne, à Montaigu : l'église Saint Jean-Baptiste
- dans le Nord, à Douai : la chapelle du lycée Jean-Baptiste Corot
- dans l’Oise, à Villers-Saint-Barthélémy : l'église Saint-Martin
- dans le Pas-de-Calais, à Boulogne-sur-Mer : le clocheton de l'hospice Duflos
- dans la Somme, à Maison-Ponthieu : l'église Notre-Dame de l'Assomption.
Une campagne nationale aux retombées locales
Le Loto du patrimoine de 2025 repose sur plusieurs jeux : un ticket à gratter à 15 euros (la part revenant à l’État, soit 1,83 euros par ticket, est reversée à la Fondation du patrimoine), des tirages entre le 8 et le 22 septembre, et un Super-Loto le 19 septembre, veille des Journées européennes du patrimoine. Les fonds récoltés seront attribués aux sites retenus en fin d’année, en fonction des recettes.
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