C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris le décès de Pierre-André Lablaude.
Lauréat du concours de 1981 des architectes en chef des monuments historiques et ancien inspecteur général des monuments historiques, il a particulièrement œuvré pour la restauration de l’abbaye du Mont-Saint-Michel et notamment celle spectaculaire de sa flèche. Il a également conduit la restauration de l’abbaye de Royaumont, des châteaux de Villarceaux et de La Roche-Guyon dans le Val-d’Oise, ainsi que celle du château de Farcheville, dans l’Essonne.
Nommé architecte en chef du domaine national de Versailles en 1990, il a mené les restaurations de l’Orangerie, du Petit Trianon, du parc et des jardins.
Chevalier de la Légion d’Honneur, commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres, enseignant à l’École de Chaillot et grand serviteur de l’État, il a profondément contribué aux réflexions sur la restauration des monuments historiques.
Il a également conduit des missions d’expertise pour l’UNESCO et le ministère des Affaires étrangères en faveur de la sauvegarde des monuments d’Angkor-Vat au Cambodge ainsi qu’au Chili.
J’adresse mes marques de grande sympathie à la famille de Pierre-André Lablaude et notamment à son épouse Colette di Matteo, conservatrice générale honoraire du patrimoine et ancienne inspectrice générale des monuments historiques.