L’architecture française vient de perdre l’un de ses plus éminents représentants avec la disparition d’Edmond Lay.
Originaire des Hautes-Pyrénées, il étudie à l’école nationale des beaux-arts de Paris, section architecture. En 1958, il débute une série de voyages qui le conduiront en Afrique du Nord et aux Etats-Unis où il enseignera dans différentes universités. Il y rencontrera Franck Lloyd Wright, dont le travail restera une source d’inspiration tout au long de sa carrière.
Rentré en France en 1962, il ouvre son agence dans sa région natale et reçoit de nombreuses commandes publiques et privées, telles l’immeuble le Navarre en 1964, qui a reçu le label architecture contemporaine remarquable, le complexe touristique de Payolle en 1970, l’institut régional de formation des travailleurs sociaux de Talence en 1973, ainsi que le siège social de la caisse d’Epargne de Bordeaux en 1974 et la maison Auriol à Gabaston en 1978, ces deux derniers étant inscrits au titre des monuments historiques, ou encore l’institut universitaire de technologie de Tarbes en 1989.
Son travail marqué par le souci du confort des usagers, de la fluidité de circulation dans ses plans, de l’insertion de la construction dans son site, est salué par l’obtention du grand prix national de l’architecture en 1984.
Franck Riester, ministre de la Culture, adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances.