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Quadriennale de Prague : la scénographie française s’empare de la rareté

A la Quadriennale de Prague, qui s’ouvre le 8 juin, les artistes scénographes français ont choisi de façonner le sable, la pierre et l’eau, comme autant de particules élémentaires qui montrent la fragilité de notre condition.

Publié le 7 juin 2023

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Neuvième école ©Saymon Stasiak
Neuvième école ©Julia Hladun

L’importance majeure des rencontres des artistes scénographes avec ceux d’une centaine d’autre pays n’est plus à démontrer. Tout l’enjeu de l’art scénographique, aujourd’hui, est en effet de renouveler en permanence son ingéniosité créatrice, et rien de plus utile, à cet égard, que ces échanges d’expériences.

C’est ce qui fait de la Quadriennale de Prague, qui s’ouvre jeudi 8 juin, un de ces rendez-vous internationaux si prisés, à l’instar de la Biennale de Venise pour les arts visuels et l’architecture. A Prague, la France sera, cette année encore, très bien représentée avec deux Pavillons qui, chacun à sa manière, illustrent le thème général de cette édition, qui emprunte autant à la fragilité du geste créatif qu’au dérèglement climatique : la rareté.

Rareté d’un matériau particulièrement fragile, le sable, avec Théo Mercier, un artiste qui a fait sensation à l’occasion du dernier Festival d’Automne, et Céline Peychet sa collaboratrice (« Pavillon régions et pays ») ; rareté aussi avec le « Pavillon écoles », dont la proposition audacieuse de transmission est fondée sur une « 9e école », placée sous la houlette de Cyril Teste et Nina Chalot, composée du département scénographie de huit écoles de l’enseignement supérieur culture. Rencontre.

 

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Pavillon « Régions et pays » : ces villes qu’on abat

Théo Mercier © Jérôme Lobato

Théo Mercier et sa collaboratrice Céline Peychet sont sensibles aux contradictions de l’anthropocène. Le sable qu’ils travaillent est un « insaisissable », comme le montre sa fluidité naturelle, analogue à celle du temps, dans les sabliers, mais aussi dans les déserts aux dunes mouvantes. Le sable se trouve présent, toutefois, et figé dans les murs et le verre de nos villes. Il est devenu si nécessaire à leur construction qu’il est désormais en voie de raréfaction.

Gut city punch (« Un coup dans le ventre d’une ville »), installation entièrement sculptée dans le sable, va prendre place dans un espace intérieur des anciens abattoirs de la ville de Prague. Elle y représentera, au moyen d’une trentaine de tonnes de sable prélevés en amont du site, les entrailles d’une urbanisation massive. Expérience saisissante et même violente d’une mise à nu de ces « boyaux post-industriels qui rendent nos vies quotidiennes performantes, connectées, électrisables, potables et évacuables ».

Théo Mercier, Outremonde ©ErwanFichou

On percevra aussi le chant d’amour brisé de cette ville, grâce à une composition sonore due à Joseph Schiano di Lombo.
« Ces sculptures sont des pièces uniques faites sur place, explique Théo Mercier. Il n’est pas possible de les déplacer. Elles sont instables, friables. Au contact du public, elles se dégradent. C’est un paysage en voie de disparition, qui disparaît effectivement, au fil de sa monstration. Il y a une dimension infinie dans ce processus. Le sable est une matière à rêver qu’on peut sculpter mais qui ne se fixera jamais dans un état. Ni saisissable, ni transportable, ni vendable, comme un rêve. » Et tout ce sable, au terme de la Quadriennale, retournera auprès de la rivière Vltava, d’où il est venu.

Pavillon « Écoles » : l’eau et les pierres

Les étudiants de la 9ème école (ENSA (Architecture) Nantes, Paris-La Villette, Paris-Malaquais, ENSAD (Arts Déco), ENSATT (Arts et techniques du théâtre), HE des arts du Rhin, TNS (Théâtre) ©ARTCENA

La présence française à la Quadriennale de Prague se distingue aussi par sa « 9e école ». Il s’agit d’une école utopique, et plus exactement d’un collectif d’étudiants composé d’un ou d’une représentant(e) de chacune des huit écoles nationales supérieures qui, depuis leurs propres horizons (théâtre, architecture, beaux-arts, arts décoratifs) enseignent la scénographie. L’idée est d’offrir à ces étudiants, pendant une année ponctuée de résidences, de libérer leur imagination pour inventer et créer ensemble un espace scénographique.

C’est ainsi qu’ils ont pu séjourner à la Maison Jacques Copeau en Bourgogne, à la carrière de pierres et l’atelier du fonds de dotation Verrecchia à Puteaux, au théâtre Monfort à Paris, et à l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes, afin de lancer et de poursuivre le mouvement collectif de leurs apprentissages (notamment la taille de pierre) et de leur création. Séjours dont ils ont laissé à chaque fois un journal de bord. Ils étaient accompagnés par les commissaires officiels du pavillon « Ecoles » : le metteur en scène Cyril Teste et la designeuse, photographe et scénographe Nina Chalot.

Neuvième école © Saymon Stasiak

Ici, la rareté est celle d’une rencontre (Cyril Teste aime à citer à ce sujet le mot d’Antoine Vitez : « Au moins, ils se sont rencontrés ! ») autour d’une pédagogie rare, elle aussi. « C’est un collectif organique plutôt qu’organisé, explique Cyril Teste, un véritable corps collectif extrêmement sensible. Les étudiantes sont allées cueillir leurs intuitions à la source. Aujourd’hui, tout le savoir est à notre disposition sur le net, mais savons-nous seulement le cueillir ? Or, pour des scénographes, le medium de cette attention, c’est, à l’évidence l’image et la scénographie des images. Ainsi se sont déployées peu à peu la thématique de l’eau et celle de la pierre. »

L’installation, sur un espace extérieur, figure une fiction minérale, verticale et poreuse : une fontaine urbaine particulière, puisque l’eau n’y suit pas un circuit défini mais transpire à travers les pores de la pierre. Elle infuse et ne jaillit pas. « Avec cette fontaine s’est imposée aux étudiantes, très vite, la notion de place publique, précise Nina Chalot. Comment profiter du cours de l’eau pour créer la rencontre ? Elles ont décidé de monter un processus délibérément archaïque : on ira, avec le public, puiser l’eau dans la Vltava pour la verser au creux des pierres. » Une expérience sensorielle immersive qui permettra au public d’appréhender l’eau dans toute sa matérialité. Éclaboussures, essorages et promenades sont au rendez-vous !

Un rendez-vous international au service d’un art à part entière : la scénographie

La Quadriennale de Prague est l’événement international le plus important dans les domaines de la scénographie et de l’espace théâtral. Créée en 1967, elle offre tous les quatre ans un aperçu passionnant du renouvellement des conceptions de la scénographie, des processus de création et des esthétiques du spectacle vivant. Elle aura lieu du 8 au 18 juin, principalement aux Halles et à la Galerie nationale de Prague.

Organisée par le ministère de la Culture de la République tchèque et produite par le Art and Theater Institut, elle a rassemblé en 2019 près de 70 000 visiteurs venant de 106 pays.

La France, grâce à Philippe Quesne et son installation Microcosm, a remporté cette même année le prix du meilleur pavillon de la section « Pays et Régions ».

La présence française à la Quadriennale est coordonnée par Artcena, Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre, avec le soutien du ministère de la Culture, de l’Institut français, de l’Institut français de Prague.

A noter, également, que plusieurs artistes vivant ou travaillant en France ont été invités à la Quadriennale, dans d’autres expositions. Raymond Sarti (auteur notamment du « Mobilteat » pour le Centre dramatique national de l’Océan Indien), Magda Cirillo, Vincent Roumagnac et Kay Zevallos Villegas ont ainsi reçu, dans ce cadre, le soutien d’Artcena.

 

 

 

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