Il existe soixante-quinze langues recensées officiellement en France. Parmi celles-ci, cinquante proviennent des Outre-mer. Qu’il s’agisse des langues premières ou de divers créoles, ces langues existent, vivent et constituent un patrimoine social.

La présentation de ce projet d'avis est présenté ce mardi 25 juin à partir de 14h30 lors d'une séance plénière

Rapporté par Isabelle Biaux-Altmann (Groupe de l'Outre-mer) au nom de la délégation à l'Outre-mer présidée par Jean-Etienne Antoinette.

La rapporteure présentera les recommandations du CESE pour renforcer l’enseignement, valoriser ces langues des Outre-mer et soutenir leur expression.

De nombreux scientifiques et linguistes s’accordent aujourd’hui pour dire qu’un multilinguisme précoce est pour tout enfant non pas une source d’échec dans sa construction intellectuelle et identitaire mais au contraire un atout considérable pour son épanouissement intellectuel et émotionnel. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) souhaite prendre position pour un renforcement de l’enseignement des langues régionales.

Paul de Sinety, délégué général à la langue française et aux langues de France a été auditionné par la Délégation à l'Outre-mer du CESE dans le cadre de la saisine : « Les langues régionales dans les Outre-mer : une richesse exceptionnelle à sauvegarder et à valoriser pour assurer une meilleure cohésion sociale ».