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Réponse n° 49
Dossier Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
N° notice AF-06104
Série AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 14 : Etat civil de la famille royale.
Cote AE/I/14/18/3
Analyse Procès-verbal en deux volets rédigé par les autorités judiciaires "constatant la mort subite" de Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans, duchesse de Bourbon "dans un appartement de l'Ecole de Droit où Madame avait été transportée", à Paris, le 10 janvier 1822.
Il est inclus au sein d'un dossier des archives de la maison royale pour la Chambre des Pairs sous le règne de Louis-Philippe Ier (1830-1848).
Référencé "C" en haut à gauche (cf AE/I/14/18/1 et AE/I/14/18/2).
Dates document 1822/01/10
Accès original non accessible (conservé en réserve du musée)
Reproduction tirage photographique; fichier numérique
Support papier
Taille 29,5 x 18,7 cm
Technique manuscrit;encre
Type de document document écrit ; procès-verbal ; brouillon
Noms de personnes Orléans, Louise Marie Thérèse Bathilde d' (1750-1822) (duchesse de Bourbon) -- mère du duc d'Enghien ; Louis XVIII (1755-1824) (roi de France)
Noms de lieux France -- XIXe siècle ; Paris (France) ; Paris (France) -- école de Droit ; Paris (France) -- église Sainte-Geneviève ; Paris (France) -- Val de Grâce ; Londres (Royaume-Uni) ; Enghien (Val d'Oise -- XIXe siècle)
Mots clés France ; règne de Louis XVIII (1815-1824) ; Bourbons ; maison d'Orléans ; princesse de sang royal française ; mort ; police ; état civil ; justice ; procureur ; médecine ; archives de la Chambre des Pairs ; archives royales ; règne de Louis XVIII (1814-1824)
Notes Ce document a été rédigé à la suite de la lettre des commissaires (cf AE/I/14/18/1), datée de trois heures du soir, et du procès verbal des témoins (cf AE/I/14/18/2) fait à trois heure et demie "de relevée" (cf AE/I/14/18/2).
La police dresse un état des lieux et des circonstances de la mort de la duchesse de Bourbon. Les témoins principaux sont Pierre Grappe, professeur à l'école de Droit et occupant de l'appartement où la duchesse est décédée et Charles Etienne Dufriche-Desgenettes, prêtre de la paroisse des Missions étrangères. Ils consignent les déclarations du premier: "la duchesse de Bourbon qui était ma paroissienne (...) paraissait jouir d'une bonne santé. Elle chantait les prières et j'ai plusieurs fois entendu sa voix, un peu avant d'entrer dans l'église". Les témoins confirment le déroulement de la crise précédemment décrite au cours d'une messe à Sainte-Geneviève, actuel Panthéon (cf AE/I/14/18/2).
Le présent procès-verbal est complété par les précisions de Guy Louis Jean-Baptiste [de Lavau], préfet de police, et de Claude François Joseph [Jacquinot-Pampelune], conseiller d'Etat, procureur du Roi au tribunal de la Seine. Avertis par les commissaires, ils se sont rendus au domicile du professeur de droit vers quatre heure de l'après-midi. Le duc d'Orléans est déjà présent. Ils ont demandé aux médecins présents de continuer les massages sur le corps de la princesse jusqu'à huit heure. Les noms des praticiens et chirurgiens sont égrenés, qu'ils soient proches ou non de la famille d'Orléans (voir leur rapport, cf AE/I/14/18/4). Les deux hommes recueillent les objets personnels de la princesse et constatent la mort: "Nous avons déclaré que nous ne nous opposerons pas au transport du corps, ni à l'inhumation" de la défunte.
Louise-Marie-Thérèse-Bathilde d'Orléans (1750-1822), duchesse de Bourbon, est la soeur de Louis Philippe II Joseph d'Orléans (1747-1793), dit Philippe Egalité. Elle a épousé en 1770 Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé (1756-1830), duc de Bourbon, dernier prince de Condé, dont elle a eu un fils, Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé (1772-1804), duc d'Enghien. En 1787, elle achète le palais de l'Elysée à Louis XVI où elle tient un brillant salon. Bien que favorable à la Révolution, elle est contrainte à l'exil. Elle s'installe à l'hôtel Matignon à la Restauration mais ne vit plus sous le même toit que son époux.
Louis-Philippe d'Orléans a perdu sa mère en juin 1821 (cf AE/I/14/17). Cette dernière, héritière du riche duc de Penthièvre, lui a fait un legs important. Il en sera de même avec sa tante, ici décédée.

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