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Réponse n° 58
Dossier Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
N° notice AF-02212
Série AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 7 : Louis XVI et sa famille.
Cote AE/I/5/9
Analyse "Adresse du Conseil général de la commune de Marseille à la Convention Nationale", pour demander de nouveau la mort de Louis XVI, rédigée le 9 janvier 1793, "l'an 2d de la République française". Signature autographe des membres de ce Conseil.
Tampon de la "Direction générale des archives. Empire français".
Dates document 1793/01/09 -- 1793/01/22
Accès original non accessible (conservé en réserve du musée)
Reproduction tirage photographique; fichier numérique
Support papier
Taille 32,5 x 31 cm
Technique manuscrit;encre
Type de document document écrit
Noms de personnes Louis XVI (1754-1793) (roi de France) ; Mouraille, Jean-Raymond (1721-1808) (maire de Marseille) ; Convention nationale
Noms de lieux Marseille (Bouches-du-Rhône) ; Marseille (Bouches-du-Rhône) -- XVIIIe siècle ; France--XVIIIe siècle ; France ; Europe -- XVIIIe siècle
Mots clés XVIII siècle ; France ; France -- XVIIIe siècle ; Révolution française ; règne de Louis XVI (1774-1792) ; bourbons ; pétition ; Assemblée nationale ; procès ; République ; nation ; constitution ; guerre ; Convention (1792-1795) ; Convention nationale (1792-1795) ; exécution capitale
Notes Cette pétition comporte clairement la signature de Jean-Raymond Mouraille, maire, et celle des membres du conseil général de la cité phocéenne. "Bouche du Rhône" est indiqué lisiblement en haut du document.
Ses auteurs réclament, à nouveau (cf. AE/I/5/8), à la Convention Nationale, la mort du roi, "l'assassin de nos frères". En juillet 1792, des affrontements avaient eu lieu entre les grenadiers du roi et des marseillais à Paris. A cette période, Louis XVI, discrédité depuis sa tentative de fuite à l'étranger, attend les conclusion de son procès devant la Convention nationale à Paris (cf. AE/I/5/7).
Selon les marseillais, la nation a déjà rendu son verdict: "elle n'attend plus que son suplice (sic); le traitre périra". Ils témoignent de la déception que leur inspirent les élus du pouvoir central: "c'était la France et vous-même que vous deviez sauver; c'étaient des ministres pervers que vous deviez punir après le 1er criminel; c'était enfin la correction de vos loix (...), le retour de la paix, et non de vaines disputes que nous attendions de nos représentans (sic)". Ces "lenteurs" et les tensions entre montagnards et girondins au sein de l'assemblée font naître un risque de guerre civile. Les puissances coalisées sont aux frontières. En 1793, malgré l'exécution de Louis XVI le 21 janvier, la prédiction ne tarde pas à se réaliser à Marseille, mais aussi à Lyon et Bordeaux. En juillet, la Convention considère "la Patrie en danger". En juin, les Républicains marseillais signent un manifeste pour se déclarer en insurrection contre la Convention.

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Groupes 1-100  101-172