Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
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N° notice
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AF-05968
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Série
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AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 7 : Louis XVI et sa famille.
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Cote
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AE/I/5/15/5
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Cote origine
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F7 6255
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Analyse
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Lettre de créances du marquis de Lambert, signée de "Louis Stanislas Xavier", comte de Provence, et de "Charles Philippe", comte d'Artois, faite à Coblence, le 24 juillet 1792. Mention "Vingt-troisième pièce", "Poultier", et tampon "Direction générale des Archives. Empire Français."
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Dates document
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1792/07/24
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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32,5 x 19,7 cm
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Technique
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manuscrit;encre
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Type de document
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document écrit; lettre de créance
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Noms de personnes
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Brunswick-Lunebourg, Charles Guillaume Ferdinand de (1735-1806) (duc) ; comte de Provence voir Louis XVIII (1755-1824) -- frère de Louis XVI ; comte d'Artois voir Charles X (1757-1836) -- frère de Louis XVI
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Noms de lieux
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Coblence (Allemagne) ; Prusse -- XVIIIe siècle ; Europe ; Europe -- XVIIIe siècle
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Mots clés
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France ; France -- XVIIIe siècle ; règne de Louis XVI (1774-1792) ; Bourbons ; prince du sang ; guerre ; contre-révolution ; émigrés ; passeport ; armée ; troupes royalistes ; Révolution française
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Notes
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Par cette lettre, le marquis de Lambert est reconnu correspondant et représentant des princes, frères de Louis XVI à la cour du duc de Brunswick. Par cela, il se voit chargé de "traiter les objets relatifs [aux] armées" des princes. A cette époque, la France révolutionnaire est en guerre ouverte avec le roi de Bohème et empereur, François Ier d'Autriche. Après la rencontre de Pillnitz, une alliance était née entre le neveu de Marie-Antoinette et Frédéric-Guillaume II de Prusse pour venir en aide à Louis XVI. Dès lors, le roi de Prusse prit part personnellement aux campagnes de 1792. Le duc de Brunswick était chargé des opérations militaires des troupes prussiennes. De nombreux nobles ou fidèles du roi ont quitté la France (cf. AE/I/5/14/2). Les émigrés français se rassemblent autour de leurs princes. La lettre conclut à leur propos: "Leurs altesses Royales autorisent en conséquence le [marquis] de Lambert à expédier tous les passeports demandés par les françois (...) [et] à présenter à son altesse Sérénissime les françois qui lui paroitront dans le cas de mériter cet honneur et desquels il pourra répondre."
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