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Réponse n° 72
Dossier Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
N° notice AF-05974
Série AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 7 : Louis XVI et sa famille.
Cote AE/I/5/15/11
Cote origine F7 6255
Analyse Double lettre signée par "Louis Stanislas Xavier", comte de Provence, et "Charles Philippe", comte d'Artois, traitant de la situation difficile de l'armée des émigrés, les 11 et 13 octobre [1792].
Mention "septième pièce", "Poutlier" et tampon "Direction générale des archives. Empire Français".
Dates document 1792/10/11
Accès original non accessible (conservé en réserve du musée)
Reproduction tirage photographique; fichier numérique
Support papier
Taille 18,7 x 14,6 cm
Technique manuscrit ; encre ; encre rouge ; crayon noir
Type de document document écrit ; lettre
Noms de personnes comte de Provence voir Louis XVIII (1755-1824) -- frère de Louis XVI ; comte d'Artois voir Charles X (1757-1836) -- frère de Louis XVI ; Frederic-Guillaume II (1744-1797) (roi de Prusse) ; Brunswick-Lunebourg, Charles Guillaume Ferdinand de (1735-1806) (duc)
Noms de lieux Lexy (Meurthe-et-Moselle) ; Longwy (Meurthe-et-Moselle) ; Verdun ( Meuse) ; Meurthe-et-Moselle (Lorraine - département) ; Liège (Belgique) ; Arlons (Belgique) ; Europe ; Europe -- XVIIIe siècle ; Luxembourg, duché de -- XVIIIe siècle
Mots clés France -- XVIIIe siècle ; France ; Révolution française ; règne de Louis XVI (1774-1792) ; guerre ; contre-révolution ; émigrés ; patriotes
Notes Ces deux lettres sont adressées au marquis de Lambert, représentant des princes auprès du duc de Brunswick.
La première est rédigée par le comte d'Artois, frère de Louis XVI, à Lexy près de Longwy, moins d'un mois après la défaite des troupes prussiennes à Valmy, le 20 septembre 1792. Epuisée physiquement par la dysenterie, la coalition austro-prussienne témoigne également de dissensions internes. Alors que tous se replient aux frontières, les deux frères de Louis XVI transmettent à Lambert "une note importante qui concerne l'établissement des quartiers de l'armée Royale dans le pais (sis) de Liège". L'armée des princes doit se préparer à l'hiver et le roi de Prusse est le plus sensible à leurs requêtes (cf. AE/I/5/14/3, AE/I/5/15/4).
Dans la deuxième lettre, deux jours plus tard, Louis, comte de Provence, témoigne de ses soucis: "Le courier (sic) porteur de cette lettre, mon cher Lambert, a esté aresté en chemin (...) ne sachant où vous trouver, j'ai rapportté la lettre ici." Les princes attendent les réponses à leurs demandes "pour substantter (sic) notre malheureuse armée" ainsi que les fonds promis par le roi de Prusse et les Autrichiens. La phrase qui conclut ce courrier alarmiste est de la main du comte de Provence.
Les deux courriers sont signés par les deux princes.

Notices 1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11   12   13   14   15   16   17   18   19   20   21   22   23   24   25   26   27   28   29   30   31   32   33   34   35   36   37   38   39   40   41   42   43   44   45   46   47   48   49   50   51   52   53   54   55   56   57   58   59   60   61   62   63   64   65   66   67   68   69   70   71   72   73   74   75   76   77   78   79   80   81   82   83   84   85   86   87   88   89   90   91   92   93   94   95   96   97   98   99   100  
Groupes 1-100  101-172