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Réponse n° 64
Dossier Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
N° notice AF-05964
Série AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 7 : Louis XVI et sa famille.
Cote AE/I/5/14/3
Cote origine F7 6504
Analyse Lettre autographe et signée de Charles, comte d'Artois, relative aux opérations de l'armée de Condé, rédigée au "camp", le 24 août 1792.
Tampon des "Archives nationales" et mention de la "Trente deuxième pièce", "Poultier". Ancien dossier Winpffen.
Dates document 1792/08/24
Accès original non accessible (conservé en réserve du musée)
Reproduction tirage photographique; fichier numérique
Support papier
Taille 20,5 x 16,5 cm
Technique manuscrit;encre
Type de document document écrit ; lettre
Noms de personnes Wimpffen, Félix de (1745-1814) (maréchal - député) ; Brunswick-Lunebourg, Charles Guillaume Ferdinand de (1735-1806) (duc) ; Louis XVI (1754-1793) (roi de France) ; comte d'Artois voir Charles X (1757-1836) -- frère de Louis XVI
Noms de lieux France ; France -- XVIIIe siècle ; Prusse -- XVIIIe siècle ; Europe ; Europe -- XVIIIe siècle
Mots clés France ; France -- XVIIIe siècle ; règne de Louis XVI (1774-1792) ; Bourbons ; Prusse ; contre-révolution ; Europe ; guerre ; armée ; Révolution française ; exécution capitale
Notes Trois jours après la capitulation française de Longwy, le comte d'Artois indique qu'il a reçu des "nouvelles atroces de Paris du 22 [août]": Le "roi est séparé de toute sa famille". A cette date, la famille royale subit les répercussions de l'annonce à Paris du manifeste dit de Brunswick. Sous la pression populaire, le roi a été déchu et enfermé au Temple, sans être éloigné totalement de sa famille. Il devient le prisonnier de la nation.
Le comte d'Artois indique que "tout l'état major des gardes suisses" a été décapité en "place de grêve". En effet, dans la nuit du 10 août, la famille royale a dû quitter les Tuileries devant la menace des insurgés parisiens. De nombreux gardes suisses ont été massacrés et les Tuileries misent à sac. Dans le même temps, l'Assemblée décide de créer un tribunal criminel extraordinaire. Néanmoins, la plupart des gardes suisses qui avaient survécu au 10 août sont exécutés en septembre 1792.
Le comte d'Artois revient ensuite sur les progressions des troupes prussiennes. Il évoque une lettre "originale que François vient d'écrire au Baron de Flanckflanden" et les relations entretenues avec le duc de Brunswick, commandant des armées austro-prussiennes. Frédéric-Guillaume II, roi de Prusse, soutient les préparatifs de guerre des émigrés (cf. AE/I/5/14/2). Lors de la campagne d'automne 1792, l'armée prussienne prend en charge l'approvisionnement de la plus grande partie des contingents royalistes. Le comte d'Artois donne ainsi des instructions quant au mouvement des troupes.
Cette lettre, adressée à "mon cher Lambert", a été annotée à la plume (cf. AE/I/5/15/2). On notera que certaines phrases ont été biffées. Cette pièce serait extraite du dossier Wimpffen, No861, série 2 F/7/6501.

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Groupes 1-100  101-172