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Dossier
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Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
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N° notice
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AF-05972
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Série
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AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 7 : Louis XVI et sa famille.
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Cote
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AE/I/5/15/9
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Cote origine
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F7 6255
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Analyse
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Lettre autographe de Louis, comte de Provence, au marquis de Lambert, faisant état du siège de Thionville, rédigée à Hettange, le 5 septembre 1792. Mention "Sixième pièce", "Poultier", et tampon "Direction générale des archives. Empire Français".
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Dates document
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1792/09/05
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Accès
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original non accessible (conservé en réserve du musée)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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18,8 x 11,8 cm
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Technique
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manuscrit;encre
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Type de document
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document écrit ; lettre
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Noms de personnes
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comte de Provence voir Louis XVIII (1755-1824) -- frère de Louis XVI ; Wimpffen, Félix de (1745-1814) (maréchal - député) ; comte d'Artois voir Charles X (1757-1836) -- frère de Louis XVI
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Noms de lieux
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Hettange-Grande (Moselle) ; Moselle (Lorraine - département) ; France ; France -- XVIIIe siècle ; Europe ; Europe -- XVIIIe siècle ; Longwy (Meurthe-et-Moselle)
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Mots clés
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France ; France -- XVIIIe siècle ; règne de Louis XVII (1793-1795) ; contre-révolution ; émigrés ; Bourbons ; prince du sang ; guerre ; Révolution française
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Notes
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Cette lettre du frère de Louis XVI est adressée au marquis de Lambert, représentant des princes auprès du duc de Brunswick, commandant des forces prussiennes contre-révolutionnaires (cf. AE/I/5/14/ et AE/I/5/15). Louis ne cesse de féliciter le marquis: "Je n'ai pas besoin de vous dire combien je [suis content] de votre conduite en cette occasion, mais je vous affirme que nous le sommes infiniment." Louis écrit depuis Hettange-Grande situé au nord de Thionville et cite un document provenant de la ville assiégée (cf. AE/I/5/14/1 et AE/I/5/14/3). Félix, baron de Wimpffen, commandant de Thionville, aurait signé "cette réponse". Louis témoigne ainsi de son sentiment avant les combats: "Comme le feu ne commencera que ce soir, nous avons pensé que pour tuer le temps, il était bon de répondre au premier article et de les engager à se rendre en leur apprenant ce qui se passe à Paris (...)." En effet, à la suite de la capitulation de Verdun, place forte réputée inviolable, Paris devient une proie facile pour les troupes prussiennes. Ce sentiment de vulnérabilité ainsi que les propos du duc de Brunswick le 25 juillet déclenchent, du 2 au 7 septembre 1792, une série de massacres et d'exécutions de masse dans les rues parisiennes. Déjà, le 24 août 1792, Charles, comte d'Artois, faisait part au marquis de Lambert des combats parisiens dans la nuit du 10 août (cf AE/I/5/14/3).
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