Inauguration de l'œuvre 17 janvier 2013
La Commande. La commande portait sur la réalisation de la signalétique intérieure et extérieure du bâtiment l’Écho signé de l’architecte Karine Herman (Agence K Architectures). Pour créer la signalétique extérieure, l’artiste devait développer un signe visuel qui distingue nettement le bâtiment de son environnement commercial et urbain très présent. Cet élément devait permettre l’identification du lieu et de sa vocation à la fois culturelle et publique.
L’intérieur. L’artiste devait développer une typographie spécifique qui s’imposerait comme un repère graphique, aidant à la circulation, permettant l’identification des espaces et se prolongeant au sein des productions éditoriales de la médiathèque.
En accord avec les objectifs de diffusion de l’art actuel auprès du plus grand nombre propre au 1% artistique, cette commande se devait aussi d’être une invitation à la création contemporaine pour le public qu’il soit simple passant, automobiliste, habitant du quartier ou usager de la médiathèque.
L’œuvre. Une façade rouge très vif dessinée, plein sud: Red. Un intérieur vitré et béton lissé. Des huisseries rectangulaires: Squares. Des étagères plein les murs, des écrans ça et là, des lecteurs, des déplacements et des vidéo games: Red squares.
La signalétique extérieure. Jocelyn Cottencin a abordé le bâtiment de Karine Herman (Agence K Architectures) en reprenant à son compte le dialogue avec la lumière créé par l’architecte en jouant avec les transparences. Depuis l’intérieur, il fait scintiller sur al façade au travers d’une maille métallique une installation lumineuse à la clarté zénithale (1000 lumens). Un canevas complexe de leds, étendu sur 10 mètres de hauteur et 4 mètres de largeur, fait apparaître une série de signes, tantôt figuratifs, tantôt abstraits. Ces derniers se conjuguent de mille façons pour former le nom du bâtiment. L’Echo, ou dessiner des visages, des écrans, des motifs primitifs et urbains. La vocation du lieu s’offre au regard de tous avec entrain et liberté.
La signalétique intérieure. Jocelyn Cottencin a conçu son intervention en traquant le mouvement dans la profondeur des murs. Il a infiltré dans les porosités du béton brut les mastics d’adhésifs, mats ; un caractère sautillant et géométrique émerge, le Kremlin – fonte dessinée pour le projet par l’artiste-typographe. La nomination des lieux et des services s’organise et s’étend à la surface des murs avec l’économie du graffiti et l’allégresse de l’espace. L’œuvre, structurée et modulaire, oriente la circulation dans les espaces et confère l’identité visuelle du lieu.
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