C’est avec émotion que j’ai appris le décès de Bruno Lesouëf, le 19 juin 2018.
Il restera dans nos mémoires comme un grand homme de presse à travers les différentes fonctions qu’il a occupées.
L’essentiel de sa carrière professionnelle a été consacrée au développement du groupe Hachette Filipacchi puis de Lagardère Active. Nous savons à quel point il s’est particulièrement investi dans le renouvellement du magazine Elle, en France et à l’international. La relance ingénieuse du Journal du Dimanche, au début de la décennie, lui doit également beaucoup.
Bruno Lesouëf s’est mobilisé pour la promotion de sa famille de presse. Il a notamment contribué à la création du syndicat des éditeurs de la presse magazine en mai 2012. Il en a été le premier président, avant d’être de nouveau appelé à la présidence entre mars 2014 et avril 2018. Ces deux élections à l’unanimité témoignent de sa capacité à fédérer autour de lui par la recherche du consensus. A ce titre, il a été un partenaire indispensable des pouvoirs publics pour le rayonnement de la presse magazine dans toute sa diversité, veillant toujours à préserver les équilibres de l’ensemble des acteurs.
Engagé pour la pérennisation de la filière de la distribution, il a fait preuve d’un dévouement certain en assurant pendant une période de difficultés et plusieurs mois durant la présidence de Presstalis.
C’était un homme de culture qui replaçait toujours les défis stratégiques dans leur contexte historique et philosophique.
J’adresse à sa famille et à ses proches mes plus sincères condoléances.