A l’occasion de la signature de l’accord de l’Elysée pour le développement de la Polynésie française au Palais de l’Elysée, Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, a signé avec Edouard Fritch, président de la Polynésie française, une convention-cadre relative à la culture entre l’Etat et la Polynésie française.
Lors de sa rencontre en octobre dernier à Paris avec le ministre de la culture, Monsieur Heremoana Maamaatuaiahutapu, Audrey Azoulay avait acté le principe d’une signature de cette convention-cadre relative à la culture.
Vingt-trois ans après la dernière convention entre l’Etat et la Polynésie française, ce nouvel accord vient ainsi consolider et développer la politique culturelle menée par le gouvernement de Polynésie française et fixer le cadre général de l’assistance technique et financière qui sera apportée par l’Etat en matière d’ingénierie culturelle et d’investissement.
La convention prévoit un accompagnement technique et scientifique pour la protection et la valorisation des patrimoines matériels et immatériels, et notamment la candidature de Taputapuatea et des îles Marquises au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle prévoit aussi un soutien technique pour l’élaboration d’une politique de lecture publique sur l’ensemble des îles, le renforcement de la coopération cinématographique et audiovisuelle grâce au renouvellement de la convention de partenariat du 10 mai 2013 ou encore une expertise régulière du conservatoire artistique de la Polynésie française.
Un accompagnement technique et financier de la création d’un Centre culturel de la Polynésie française, à Papeete, est également prévu, qui soit porteur de l’identité polynésienne au travers d’animations et de collections consacrant le patrimoine matériel et immatériel, mais également la création contemporaine.
Afin d’accompagner le gouvernement polynésien dans la mise en œuvre de ces objectifs, une mission aux affaires culturelles, avec détachement d’un expert du ministère de la Culture et de la Communication, est enfin créée pour quatre ans, durée de la convention, au sein du Haut-Commissariat de la République en Polynésie française.