Chaque année depuis 5 ans, l’initiative « Mai à vélo », soutenue par le ministère en charge de la Transition écologique et celui des Sports, incite citoyens, entreprises et institutions à privilégier la mobilité à bicyclette. Le ministère de la Culture, acteur engagé dans la décarbonation de ses activités, s’empare de cette dynamique pour valoriser les mobilités actives, en lien avec la partie du guide relative à la sobriété énergétique et aux bonnes pratiques, et plus particulièrement avec sa mesure 7 : « Encourager les mobilités décarbonées et l’autopartage pour les équipes ». Dans le cadre de cette mobilisation, l’ensemble du ministère de la Culture – administration centrale, établissements publics et services déconcentrés – propose des actions concrètes tout au long du mois de mai pour encourager l’usage du vélo au quotidien. Parmi elles figurent des stands de sensibilisation aux déplacements à vélo, des ateliers de remise en selle, ainsi que plusieurs apports théoriques. Ces formats visent à accompagner les agents dans leurs changements de pratique, tout en diffusant une culture de la mobilité durable à tous les niveaux.
Une réponse essentielle aux enjeux climatiques
Les activités culturelles génèrent une part significative d’émissions de gaz à effet de serre, en particulier à travers les mobilités induites : déplacements des publics, des artistes, des équipes, logistique des événements. Favoriser l’usage du vélo dans les trajets professionnels – trajets domicile-travail, déplacements intersites ou missions ponctuelles – constitue donc une action à la fois écologique, et accessible.
Comme le rappelle le Guide d’orientation et d’inspiration pour la transition écologique de la culture, « les transports représentent environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France, dont la moitié pour la voiture thermique ». Si la mobilité des publics constitue un axe central du guide, celle des équipes représente également un levier déterminant pour réduire l’empreinte carbone du secteur. Conscient de cet enjeu, le ministère de la Culture a révisé sa politique de déplacements professionnels dans le cadre de son Plan de Mobilité Employeur (PDME) complet au printemps 2025, qui prévoit notamment une limitation du recours au transport aérien. « Mai à vélo » s’inscrit ainsi comme un levier, à la fois événementiel et stratégique, afin d’accélérer le changement des pratiques et impulser une dynamique durable dans l’ensemble de la sphère culturelle.
Une culture exemplaire et accessible
Participer à « Mai à vélo », c’est aussi inscrire la culture dans un récit collectif positif. C’est reconnaître son rôle dans l’élargissement des imaginaires et l’appropriation des enjeux environnementaux par le plus grand nombre. Les institutions culturelles ont ici un double rôle : exemplaire, en repensant leurs propres mobilités ; mais aussi prescripteur, en inspirant plus largement les publics.
Promouvoir le vélo, c’est aussi encourager un mode de déplacement accessible et peu coûteux, particulièrement adapté aux environnements urbanisés et aux trajets courts — par exemple entre le lieu de travail et une gare RER ou TER. Là où les conditions s’y prêtent, il constitue un levier concret pour améliorer la qualité de vie au travail et réduire l’empreinte carbone au quotidien.
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