Eugénie Anglès a en effet, pendant de très longues années, assuré la présidence des American Friends of Blérancourt. Cette association, fondée en 1985 par Mme Bernard d’Anglejan-Châtilllon à l’initiative de M. Pierre Rosenberg, de l’Académie Française, qui dirigeait le musée national de l’Amitié franco-américaine de Blérancourt depuis 1981, s’est donné pour mission d’assurer le rayonnement du musée fondé par Anne Morgan après la Première Guerre mondiale pour célébrer trois siècles d’amitié entre la France et les Etats-Unis.
Organisant des voyages et galas aux Etats-Unis, Eugénie Anglès, à la tête des Amis américains, a ainsi permis de lever des fonds considérables au profit du musée. Son action a été déterminante dans le projet d’extension du musée franco-américain qui s’est achevé par sa réouverture en 2017.
L’engagement personnel d’Eugénie Anglès a permis en 2003 de faire bénéficier le musée d’un mécénat de 2 millions de dollars pour sa rénovation. On lui doit également le programme pédagogique fondé sur les nouvelles technologies qui rythme le nouveau parcours. Eugénie Anglès n’a jamais ménagé ses efforts pour défendre les intérêts du musée auprès des décideurs. Son action en matière de mécénat culturel lui a valu de nombreuses distinctions, Légion d’Honneur (chevalier en 2002, officier en 2017), Ordre national du Mérite, et Médaille de Grand mécène de la Culture pour les American Friends. Très appréciée du personnel du musée, Eugénie Anglès laisse à Blérancourt le souvenir d’une personnalité attachante, louée pour sa détermination, son charme et son élégance. La mission du mécénat du ministère de la Culture avec laquelle elle était en relations suivies tient à lui rendre un fervent hommage.
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