Les mots techniques sont identifiés par un astérisque *. Un lexique ou un glossaire vous donne leurs définitions, n’hésitez pas à les consulter ci-dessous.
ABF | Architecte des bâtiments de France |
AVAP | Aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine (devenue SPR) |
MH | Monuments historiques |
PLU | Plan local d’urbanisme |
PLUi | Plan local d’urbanisme intercommunal |
PSMV | Plan de sauvegarde et de mise en valeur |
SPR | Site patrimonial remarquable (anciennement AVAP) |
UDAP | Unité départementale de l’architecture et du patrimoine |
ZPPAU | Zone de protection du patrimoine architectural urbain |
ZPPAUP | Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysage |
> Baie : toute ouverture pratiquée dans un mur ou un toit, servant au passage ou à l’éclairage des locaux.
> Caillebottis : panneau à claire-voie en bois formant un quadrillage offrant un obstacle à la vue mais permettant à l’air de circuler.
> Châssis de toiture : de façon générale, cadre ouvrant de menuiserie vitrée, qui s’insère dans le plan de toiture. Il peut être basculant, pivotant, à projection.
> Chaux naturelle :
Elle peut être :
- Aérienne : liant obtenu à partir de calcaire pur ; il durcit à l’air. Elle garde une plasticité́ qui en fait le liant le mieux adapté aux édifices dont les maçonneries doivent garder une certaine souplesse et laisse « respirer » les matériaux.
- Hydraulique : obtenue à partir de pierre calcaire et d’un pourcentage d’argile argile. Elle durcit sous l’eau.
> Enduit : mortier utilisé pour couvrir une maçonnerie intérieure ou extérieure. Rôle important dans l’aspect de l’édifice et fonction protectrice des parements. Seuls les enduits à la chaux naturelle (CL 5, CL 90, NHL 2, NHL 3.5) composés de sable local permettent de respecter l’identité des constructions patrimoniales.
> Embarrures : Eléments entrant dans la réalisation d’un faîtage traditionnel. Le faîtage étant la partie sommitale d’une toiture, il peut être réalisé de différentes manières pour assurer l’étanchéité́, comme la pose des ardoises en lignolet, ou bien en crêtes et embarrures à la chaux. Dans ce cas précis un cordon de mortier vient couronner les joints des tuiles de faîtage sous la forme d’une crête.
>Lignolet : rang supérieur des ardoises d’un comble, sur le versant exposé aux vents dominants : ce rang d’ardoise dépasse de quelques cm au-dessus de la ligne de faîtage.
> Meneau : élément vertical en pierre ou en bois qui divise une fenêtre en deux ouvertures ou plus. Ce terme est également employé pour l’élément divisant un châssis de toiture.
> Menuiserie : Pour les menuiseries extérieures les principaux éléments sont les portes, volets et fenêtres. Le plus souvent ces ouvrages appartenant au bâti antérieur à 1948 sont en bois peint.
> Moellon : pierre de petites dimensions, plus ou moins grossièrement taillée constituant le corps des maçonneries traditionnelles. Les maçonneries de moellons des maisons sont le plus souvent revêtus d’un enduit couvrant.
> Pignon : partie supérieure du mur de façade qui supporte la charpente du toit d’un bâtiment
> Saillie ou ressaut : toute partie en avancée faisant relief sur la surface d’une façade.
> Solin : ouvrage en mortier appliqué le long d’un mur sous la forme d’une bande continue. Le plus souvent une bande de solin sert à assurer l’étanchéité d’un pan de toiture au contact d’une maçonnerie.
> Surcroît : étage de comble dont le plancher est situé sous le niveau d’arase d’un mur gouttereau, hauteur de ce mur au-dessus du plancher
> Vantail (Plr : Vantaux) : panneau d’une porte, d’une fenêtre ou d’un volet le plus souvent ouvrant. Certaines portes ou fenêtres peuvent être composées de plusieurs vantaux, dont certains peuvent être fixes ou semi-fixes.
Sur les autres sujets concernant les Sites Patrimoniaux remarquables (AVAP*, ZPPAUP*, ZPPAU*, PSMV*) : les règlements sont disponibles ici
Questions les plus fréquentes :
- L’Atlas des patrimoines vous permet de répondre à ces questions selon votre localisation. Une aide à la consultation de l’Atlas des patrimoines est disponible ici.
- L’ensemble des règlements des Sites Patrimoniaux Remarquables (AVAP, ZPPAU, ZPPAUP, PSMV…) sont disponiblesici.
Avant de contacter l’UDAP, vérifiez que les réponses à vos questions ne sont pas déjà formulées :
- dans l’avis ABF déjà rendu ;
- dans la présente page ;
- dans la foire à questions.
En partenariat avec les collectivités, des permanences sont proposées sur les communes de :
- Angers,
- ALM (Angers-Loire-Métropole),
- Baugé-en-Anjou,
- Bouchemaine,
- Cholet,
- Chalonnes-sur-Loire/Rochefort-sur-Loire (pour l’ensemble des communes de la Corniche Angevine),
- Fontevraud-l’abbaye,
- Gennes–Val-de-Loire,
- Les Ponts-de-Cé,
- Mauges Communauté,
- Montreuil-Bellay,
- Saumur,
- Saumur Communauté Val de Loire,
- Savennières,
- Segré-en-Anjou Bleu.
Ces permanences sont organisées par les collectivités : les contacter afin de prendre rendez-vous.
- En dehors des territoires cités plus haut, des rendez-vous en visioconférence ou par téléphone peuvent être organisés, selon disponibilités des agents de l’UDAP et après avoir déposé les avant-projets sur le site : Démarches Simplifiées. Les projets relevant d’une déclaration préalable peuvent faire l’objet d’une consultation sur Démarches Simplifiées, en fonction de la disponibilité du service, et à l’exception de Saumur.
En préalable : prévoir de consulter le règlement du PLU* de votre commune ainsi que le règlement du site patrimonial remarquable en vigueur si votre parcelle est concernée.
Se référer à la fiche Les maisons individuelles.
Pour permettre leur bonne intégration dans le tissu urbain ancien protégé au titre du Code du patrimoine, les futures constructions doivent en reprendre les caractéristiques. Ainsi, d’une façon générale :
- les constructions doivent avoir au minimum une accroche en limite de parcelle ;
- les constructions sont à composer sur la base de 2 ou 3 volumes maximum, de forme allongée (constructions de plan carré proscrites) ;
- les volumes doivent être hiérarchisés entre eux (cf. fiche).
- Pour les maisons à étage(s) le pignon ne doit pas excéder 8,50 mètres de large ;
- Pour les maisons composées d’un rez-de-chaussée et d’un comble, un surcroît* minimal de 0,60 mètre ou une largeur de pignon réduite à 8 mètres est demandé afin de garantir une proportion suffisamment élancée ;
- la toiture du corps du bâtiment principal est à prévoir à 2 pentes (pignons symétriques). Les toits-terrasses sont à éviter (cf. fiche) ;
- les ardoises doivent être naturelles et non synthétiques, posées au crochet de teinte sombre et mate ;
- le faîtage est à réaliser soit à lignolet*, soit en tuiles en terre cuite à emboîtement, ou en tuile en terre cuite avec crêtes et embarrures* au mortier (selon dispositions locales) ;
- les percements et ouvertures (cf. fiche pratique menuiserie à télécharger plus bas) sont à réaliser de dimensions nettement plus hautes que larges et doivent être organisés en travées ;
- les volets roulants, s’ils sont autorisés, doivent être de même teinte que les menuiseries et sans coffre extérieur ;
- les portes de garage doivent être de préférence à lames verticales ;
- la teinte des menuiseries doit être conforme au nuancier de couleur du SPR ou au nuancier du Maine-et-Loire. Le gris anthracite et le blanc ne sont pas autorisés.
- l'enduit est à prévoir en finition brossée, de teinte sable local :
- sur l’ensemble du territoire, les teintes E3, E6, ou E9 du nuancier départemental sont acceptées ;
- la teinte E1 peut être également acceptée dans le saumurois ;
- pour les territoires de Durtal et Baugé-en-Anjou, les teintes E4 et E8 sont à privilégier.
La référence "ton pierre" n’est pas adaptée en espace protégé. Chaque volume bâti doit être d’une seule teinte. Les bandes d'enduit gris verticales ou horizontales sont interdites ;
- les bardages sont envisageables en bois à lames posées verticalement (cf. fiche pratique construction de maison à télécharger plus bas) ;
- les clôtures (cf. fiche pratique les clôtures à télécharger plus bas) en treillis soudé et les lames d'occultation en plastique sont interdites, de même que les palissades horizontales en plastique ou en métal. Les murs de clôtures ne doivent pas excéder 1,8 mètre de hauteur, être épais d'au moins 0,25 mètre, doivent être enduits avec un enduit de type E9 du nuancier départemental, et couronnés par un chapeau de section trapézoïdale (galettes préfabriquées béton interdites). Les grillages doivent être losangés tressés et non soudés ou de type grillage à mouton, galvanisé (non plastifié) ;
- les portails (cf. fiche pratique les clôtures à télécharger plus bas) en PVC sont proscrits, les portails en aluminium sont difficilement recevables et dépendent du contexte ;
- les dispositifs de type PAC (pompe à chaleur) ou autre, sont à prévoir non visibles depuis l’espace public et à dissimuler par un coffre en bois grisant à lames ajourées ou à caillebotis*.
Question 4 : Dans ma maison, quel type de menuiseries puis-je mettre ? |
En préalable : prévoir de consulter le règlement du PLU* de votre commune ainsi que le règlement du Site Patrimonial Remarquable (lien 9)en vigueur si votre parcelle est concernée.
- Tout remplacement, modification de menuiseries (porte, fenêtre, volets) doit faire l’objet d’une demande de travaux de type Déclaration Préalable ;
- (cf. fiche pratique menuiserie à télécharger plus bas) Si votre maison ou immeuble est une construction ancienne (construite avant 1948, en maçonnerie traditionnelle de pierre...), il vous sera demandé de mettre en œuvre des menuiseries en bois, peintes, pour les fenêtres, les portes et les volets. La teinte dépendra du nuancier du Maine-et-Loire ou de votre commune, si celle-ci en possède un (en particulier si vous êtes dans un Site Patrimonial Remarquable ;
- Si votre maison ou immeuble date d’après 1948, il sera demandé de mettre en œuvre des menuiseries reprenant le dessin des menuiseries d’origine, sections des pièces, détails de moulurations et profils compris, et d’une teinte en cohérence avec les menuiseries conservées en place ou une teinte correspondant au nuancier du Maine-et-Loire ou de votre commune, si celle-ci en possède un (en particulier si vous êtes dans un Site Patrimonial Remarquable.
En préalable : prévoir de consulter le règlement du PLU* de votre commune ainsi que le règlement du Site Patrimonial Remarquable en vigueur si votre parcelle est concernée.
- La teinte des menuiseries anciennes (cf. cf. fiche pratique menuiserie à télécharger plus bas) dépend davantage de leur époque de réalisation et de leur style que de leur localisation (effet de mode). Pour vous orienter, un nuancier a été réalisé afin de proposer des teintes par période de construction avec des illustrations liées (document en cours de finalisation) ;
- Pour les menuiseries plus récentes (après 1948), il est nécessaire de se fier au nuancier du Maine-et-Loire ou de la commune si celle-ci en possède un (Site Patrimonial Remarquable ;
- Pour les enduits de constructions anciennes (avant 1948, en maçonnerie de pierre ou en pans de bois) les enduits (non préformulés) seront à réaliser exclusivement à la chaux naturelle (CL 5, CL 90, NHL 2, NHL 3.5). La chaux sera mélangée avec du sable local (ou équivalence d’aspect) qui teintera naturellement les enduits selon la géologie présente sur le site. L’objectif est de permettre un plus grand respect de l’identité de ces constructions patrimoniales en s’inscrivant dans la logique des modes constructifs d’origine et dans une démarche environnementale favorisant les filières courtes et les savoir-faire locaux. Par ailleurs, cette mise en œuvre permet la préservation des structures du bâti ancien, tout en garantissant les performances énergétiques inhérentes à ce type de construction, et un meilleur confort (cf fiche pratique amélioration thermique à télécharger plus bas ;
- Pour les constructions plus récentes (après 1948), l’enduit est à prévoir en finition brossée, de teinte sable local :
+ sur l’ensemble du territoire, les teintes E3, E6, ou E9 du nuancier départemental sont acceptées ;
+ la teinte E1 peut être également acceptée dans le saumurois ;
+ pour les territoires de Durtal et Baugé-en-Anjou, les teintes E4 et E8 sont à privilégier.
La référence "ton pierre" n’est pas adaptée en espace protégé. Chaque volume bâti doit être d’une seule teinte. Les bandes d'enduit gris verticales ou horizontales sont interdites. Il est demandé une seule teinte par volume architectural.
En préalable : prévoir de consulter le règlement du PLU* de votre commune ainsi que le règlement du Site Patrimonial Remarquable en vigueur si votre parcelle est concernée.
Si les règlements ne précisent pas la nature des percements en toiture :
Les percements en toiture sont traditionnellement réalisés par la mise en œuvre de lucarnes. Cette disposition doit être privilégiée.
La pose de châssis de toiture doit se justifier par un aménagement des combles, leur nombre et leurs dimensions doivent être limités en privilégiant les percements en pignon lorsque cela est rendu possible.
L'implantation des châssis de toiture doit être sur un seul rang dans le tiers inférieur de la couverture, dans l'axe des baies* des façades ou des trumeaux (sauf contrainte justifiée).
Prévoir un espace entre les châssis au moins égal à deux fois leur largeur.
Dans le cas de la pose d’un châssis de toiture (« vélux »), pour une bonne intégration, il convient de prévoir :
- un châssis de toiture à meneau (divisant le vitrage en deux parties), pose en "encastré" ;
- un châssis de toiture à proportion verticale, de dimensions de 0,55 x 0,78 mètre, 0,78 x 0,98 mètre ou 0,78 x 1,18 mètre. Pour les secteurs à forte valeur patrimoniale, les châssis de toiture sont à réaliser de dimensions maximales 0,78 x 0,98 mètre avec meneau (type "CAST" ou similaire), pose en "encastré" ;
- il convient de prévoir un alignement des châssis de toiture dans l’axe des fenêtres de la façade (cf. fiche pratique menuiserie à télécharger plus bas).
Pour ne pas annuler l'effet d'encastrement, on doit renoncer aux volets roulants extérieurs et s'orienter vers un store intérieur.
En préalable : prévoir de consulter le règlement du PLU* de votre commune ainsi que le règlement du Site Patrimonial Remarquable en vigueur si votre parcelle est concernée.
Dans le cas de construction de piscine, conformément au Code du patrimoine (Livre V, Titre II, Art. L. 522.5), il convient d'informer le service régional de l'Archéologie des travaux à réaliser avant ouverture du chantier.
Le site de l’Atlas des patrimoines identifie les zones à présomption archéologique.
Afin de garantir la bonne intégration du projet, les points suivants sont à respecter :
- la margelle périphérique est à réaliser en bois ou en pierre de ton tuffeau ou schiste ;
- le liner doit être d'un ton gris foncé ou marron foncé ;
- la bâche de remisage et le volet de sécurité doivent être de la même teinte que le liner ;
- la machinerie de retraitement de l'eau est à dissimuler en sol ou dans un bâtiment proche existant ;
- le local technique de la piscine est à réaliser en bardage bois, à lames verticales, et couvert à un ou deux versants en ardoise ou d'aspect similaire à l'ardoise.
En préalable : prévoir de consulter le règlement du PLU* de votre commune ainsi que le règlement du Site Patrimonial Remarquable (lien 9) en vigueur si votre parcelle est concernée.
Si les règlements ne précisent pas les dispositions requises :
Afin d'assurer l'intégration du projet dans son environnement, il convient de :
- d’employer un matériau de couverture uniforme ;
- de concevoir des parois vitrées divisées de manière à obtenir des proportions verticales (plus hautes que larges) ;
- respecter le nuancier départemental, le blanc étant proscrit.
Partager la page