L’archéologie préventive

Mayotte présente un défi pour l’aménagement du territoire, avec un taux d’équipement en forte progression (pistes, assainissement, écoles, logements…) que peut prendre en charge la montée en puissance de l’archéologie préventive. En effet, cette dernière vise à assurer la sauvegarde du patrimoine archéologique lorsqu’il est menacé par des travaux d’aménagement.

L’État/DAC Mayotte veille à la conciliation des exigences de la recherche scientifique, de la conservation du patrimoine et du développement économique et social. À ce titre, le préfet de Mayotte prescrit les opérations de diagnostic. La DAC Mayotte assure les missions de contrôle et d’évaluation de ces opérations et veille à la diffusion des résultats obtenus.

L’archéologie programmée

Également impulsée et encadrée par la DAC Mayotte, l’archéologie programmée est une recherche fondamentale qui concourt à la connaissance du passé, à travers des travaux de terrain et la découverte d’un patrimoine matériel qui vient équilibrer le riche patrimoine immatériel de Mayotte.

Le potentiel de l’île est immense et en péril, notamment par l’érosion marine sur le littoral. La DAC Mayotte poursuivra donc ses programmes en cours, en particulier sur les sites funéraires d’Antsiraka Boira à Acoua, de Kangani Miangani à Koungou et de Bagamoyo à Dzaoudzi-Labattoir, sites qui renseignent sur l’origine anthropologique et culturelle des habitants de Mayotte.

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