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Ces biens culturels d’exception qui entrent dans les collections publiques

Les collections publiques s'enrichissent régulièrement, grâce à plusieurs dispositifs juridiques. Retour sur cinq acquisitions récentes.

Publié le 21 mai 2025

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Calvo, "La Bête est morte !", détail d'une planche originale (Texte V. Dancette)
© Éditions Gallimard

Trésors nationaux, dations, mécénat… Ces quelques dispositifs permettent d'entrevoir la diversité et la variété des moyens d’enrichissement du patrimoine national. Au fond, ils répondent tous à un seul principe : l’intérêt général, qui veut que l’État puisse acquérir et conserver, rendre accessibles et source de connaissances pour le plus grand nombre, les biens particulièrement précieux constitutifs du patrimoine national. 

Qu’on en juge par un simple échantillon de quelques-unes des dernières acquisitions des opérateurs du ministère de la Culture : qu’y a-t-il de commun entre le dessinateur Calvo, la reine Marie-Antoinette, une princesse italienne du temps de la Renaissance, le général de Gaulle et la chanteuse Line Renaud, sinon les univers immenses que chacun d’entre eux signifie pour chacun d’entre nous ?

Calvo, "La Bête est morte !" (Texte V. Dancette)
© Éditions Gallimard

Les planches originales d’une BD pas comme les autres

« C'est un chef-d'œuvre graphique (…) écrit au moment même où se joue la grande Histoire, alors que la France est encore occupée, explique, dans un entretien donné à France Culture, Carine Picaud, conservatrice à la Réserve des livres rares de la BnF. Y sont dénoncés toutes les noirceurs de ce conflit, les atrocités les plus incroyables jusqu’aux scènes de tortures, la déportation, l'extermination. C'est un acte de résistance, un acte de dénonciation et aussi une volonté de transmission intergénérationnelle. »

Il s’agit des 77 planches originales de La Bête est morte ! composées en couleurs, portant le texte imprimé, découpé et mis en page par l’illustrateur Calvo. 2400 personnes et de nombreux mécènes ont répondu à l’appel aux dons lancé par la BnF en 2024, permettant l’acquisition de cette œuvre qui inspira Uderzo : « âgé de treize ans, coursier pour la Société parisienne d’édition depuis 1942, Albert Uderzo allait chez Calvo regarder ce dernier terminer la planche qu’il allait porter chez l’imprimeur le lendemain matin. » 

Où l’on voit quelle brillante école inspira le futur dessinateur d’Astérix, qui par ailleurs fit don à la BnF, en 2011, de ses propres planches originales. Avec celles des Cités obscures données par François Shuiten et Benoît Peeters en 2013, La Bête est morte ! rejoint, au sein des collections de la Réserve des livres rares, un corpus exceptionnel, rendu accessible à tous par la numérisation.

Service de la laiterie de Rambouillet livré pour la reine Marie-Antoinette, Pot à lait "à anse relevé" (H28,5xl14,5xl13,6), Sucrier rond (H9,45xDmaxi21xDpied13,5), Porcelaine dure, 1787 (lettre-date KK)
Sèvres, Musée national de Céramique, inv. 2025.1.1 (pot à lait) et 2025.1.2 (sucrier)
©Studio Sebert

La laitière, le pot-au-lait, Jean-Jacques et Vivant Denon selon Sèvres

Il semble qu’à la fin du XVIIIe siècle, le bon ton exigeait d’avoir chez soi une laiterie, c’est-à-dire un salon luxueux et champêtre, d’inspiration rousseauiste, propre à la consommation de laitages. Versailles avait la sienne, inscrite dans le hameau de la Reine. Louis XVI voulut que cette dernière puisse visiter Rambouillet sans se priver de ce plaisir, d’où la construction là-bas d’une laiterie de la Reine, pour laquelle fut commandé à la manufacture de Sèvres un service de porcelaine approprié, comprenant 65 pièces signées Lagrenée le Jeune et Boizot, sous la direction du peintre Hubert Robert.

Un ensemble mythique et connu dans le monde entier, notamment par l’une de ses pièces les plus célèbres, le « bol sein » (dit encore « jatte-téton »), moulé, selon une légende aussi fausse que belle, sur le sein même de la Reine. Ce bol et quatre autres pièces du service, qui sont conservées au musée national de la Céramique, à Sèvres, témoignent des derniers feux de la manufacture royale de porcelaine avant la Révolution.

Quand deux pièces de cette commande prestigieuse ont été retrouvées en 2022 (un pot à lait « à anse relevée » et une « jatte à sucre »), elles furent sans surprise classées « trésors nationaux ». Leurs formes sont inspirées des céramiques antiques que Louis XVI avaient achetées à Vivant Denon et qu’il avait envoyées à Sèvres pour servir de modèle aux artistes de la Manufacture. Au bout des 30 mois de répit donnés ainsi à l’Etat pour faire une offre, la société Hantang Culture, présidée par Jessica Yu, femme d’affaire passionnée connue pour son soutien à la restauration des loges impériales de l’Opéra Garnier, apportait un soutien décisif. 

Aiguière aux armes et emblèmes d’Isabelle d’Este, Nicola di Gabriele Sbraghe dit aussi , Nicola da Urbino (Urbino, vers 1480 - Urbino, 1537 ou 1538). Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
© 2025 Musée du Louvre, Dist. GrandPalaisRmn / Julien Vidal

Un service prestigieux de « majolique » de la Renaissance italienne

Les collectionneurs du XIXe siècle étaient piqués de majoliques (faïences) italiennes de la Renaissance, ce qui vaut au département des Objets d’art du musée du Louvre d’en posséder beaucoup. 

S’en distingue toutefois un service lui aussi mythique de 24 céramiques aux armes d’Isabelle d’Este, dont on ignore quand elles furent dispersés sur le marché de l’art, et dont le Louvre possède trois éléments : une assiette illustrant l’épisode biblique d’Abimélech épiant Isaac et Rébecca, un plat avec l’Histoire d’Orphée et d’Eurydice et une coupe ornée du Festin de Didon et Enée, provenant par legs ou dation de la famille Rotschild. 

Nicola da Urbino (actif entre 1520 et 1538), qui est considéré comme l’un des plus talentueux peintres sur céramique de la ville d’Urbino, est l’auteur de ces représentations d’une finesse exceptionnelle. C’est la Société des Amis du Louvre qui a entièrement financé l’acquisition d’une quatrième pièce de ce service, après qu’elle ait été classée trésor national : une aiguière aux armes et emblèmes d’Isabelle d’Este, avec sa devise nec spe nec metu (ni espoir ni crainte). 

Conservée depuis au moins 1865 dans la collection de la famille Rotschild, elle fut volée et brisée en morceaux par les Nazis, avant de lui être restituée.

Line Renaud et Loulou Gasté, 1950
©PHOTOTHEQUE LECOEUVRE/Collection ChristopheL/AFP

Le Général, Line Renaud et Loulou Gasté : documents et correspondances

Le décès de l’amiral Philippe de Gaulle a conduit sa famille à organiser une vente aux enchères de certaines archives familiales. Les Archives nationales et la BnF ont eu ainsi la possibilité de préempter les lots les plus intéressants du point de vue patrimonial. Ainsi de 118 lettres personnelles du Général à sa famille, dont la valeur historique est évidente : face aux correspondances et aux discours officiels, ou à ses interventions dans la presse, elles fournissent le point de vue subjectif du grand homme sur les événements dont il est souvent un acteur de premier plan. 

Ainsi, petit exemple parmi bien d’autres que rapporte Bruno Ricard (alors directeur des Archives nationales) : dans une lettre écrite après la grande messe de Notre-Dame de Paris, deux jours après la Libération de la capitale, le Général qualifie de « vaste tartarinade » la fusillade qui eut lieu aux abords de la cathédrale. 

Signalons aussi le manuscrit de l’Appel du 18 juin, une archive publique exceptionnelle que la famille verse aux Archives nationales.

Line Renaud va aujourd’hui sur ces 97 ans et en compte 80 d’une carrière sur scène comme au cinéma qui la rendit célèbre dans le monde entier, et notamment aux Etats-Unis. Elle épousa Loulou Gasté, compositeur, autre figure historique du music-hall au XXe siècle. A eux deux, ils ont constitué au fil du temps des archives exceptionnelles, 60 mètres linéaires de documents et une quarantaine de costumes de scène, un trésor d’enseignements pour qui s’intéresse à l’histoire de la chanson et de sa diffusion au music-hall, à la télévision et au cinéma. Le fonds contient également de précieuses archives liées à la lutte contre le Sida – Line Renaud s’y était engagée en 1985 (Association des artistes contre le Sida, et, depuis 1994, Sidaction). C’est donc l’intéressée elle-même qui, dans une cérémonie pleine d’émotion au ministère de la Culture, a remis à Rachida Dati une lettre formulant le don de ses archives aux Archives nationales.

Une logique d’intérêt général qui s’appuie sur les mécènes, les experts et les citoyens

L’État dispose de plusieurs procédures pour acquérir des biens culturels patrimoniaux afin d’enrichir les collections publiques. Il peut, en premier lieu, acheter (via ses opérateurs culturels) sur le marché de l’art, au cours de ventes publiques, ou de gré à gré – en soumettant le bien-fondé de ces achats à une Commission des acquisitions. Du côté du financement, il s’appuie alors sur le budget du ministère de la Culture, sur l’apport de mécènes ou sur des fonds spéciaux (Fonds du patrimoine, Fonds Régionaux de Restauration et d’Acquisition pour les Bibliothèques…). 

L’Etat peut aussi préempter un bien en vente publique, c’est-à-dire se substituer à l’acheteur le plus offrant au terme des enchères. D’autre part, si un bien présente un intérêt majeur pour le patrimoine national, l’Etat peut le classer « trésor national », ce qui empêche son exportation pendant 30 mois, le temps pour lui de réunir les fonds pour l’acquérir (en recourant aux mêmes moyens de financement, auxquels s’ajoute la souscription publique). 

D’autres biens deviennent la propriété de l’Etat par dation, en paiement de droits de succession ou de l’impôt sur la fortune (après examen par une commission d’agrément). La plus célèbre de ces acquisitions est sans doute la dation (1979) qui a donné lieu à la création du musée Picasso. L’Etat reçoit aussi des biens par don ou legs de la part d’un particulier. 

Rappelons enfin qu’une bonne partie des découvertes archéologiques faites lors de fouilles préventives ou programmées lui reviennent de droit. Et aussi que certains biens culturels volés, trafiqués ou acquis illégalement, faisant l’objet de saisies ou de confiscations judiciaires, (ainsi que les fameux « MNR ») peuvent être confiés à l’Etat, qui les conserve dans ses collections.

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