Le numérique est souvent considéré comme une solution de substitution à des activités polluantes. Il évite ainsi les transports et stockage des biens culturels, les déplacements de spectateurs et des équipes techniques, ou la fabrication de papier et l'impression. Il a pourtant lui aussi une empreinte carbone, d’autant qu’il s’inscrit dans une logique de complémentarité plus que de substitution.

Le secteur culturel fait preuve de volontarisme dans le champ de l’éco-responsabilité numérique. L'enjeu est de concilier des tendances aux effets contradictoires. La croissance des usages et le développement de nouveaux formats (8K, réalité virtuelle, etc.) génèrent une augmentation du trafic de données. Parallèlement, l’efficacité énergétique augmente à trafic constant. Le secteur culturel représente une part importante dans les échanges de données sur les réseaux. Il a également un rôle prépondérant dans l’introduction des innovations d’usage et d’équipement. Le secteur culturel a donc un rôle clé dans la transition responsable et durable du numérique.

Le ministère soutien des initiatives d'éco-responsabilité au travers de différents dispositifs, notamment l'appel à projets Services Numériques Innovants.