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Expositions : faire vivre la mémoire des victimes de la barbarie nazie

En se penchant sur le destin de résistantes déportées à Ravensbrück comme sur la créativité inentamée des enfants de la Maison d’Izieu, deux expositions passionnantes se reconnaissent une même ambition : préserver la mémoire des victimes de la barbarie nazie.

Publié le 24 févr. 2023

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Fête devant la fontaine de la maison d’Izieu, été 1943 © Maison d'Izieu, collection succession Sabine Zlatin

D’un côté, le portrait de seize résistantes qui, dans l’enfer du camp de concentration de Ravensbrück, ont trouvé la force de se battre ; de l’autre, la créativité et l’imagination inentamées des enfants de la Maison d’Izieu, avant qu’ils connaissent l’innommable.

Pour autant, ces deux initiatives qui sont présentées, l’une aux Archives nationales, à Pierrefitte-sur-Seine, et l’autre au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, à Paris, se reconnaissent une seule et unique ambition : préserver la mémoire des victimes de la barbarie nazie.

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Déportées de Ravensbrück : des traces irremplaçables pour documenter le quotidien des camps

Parmi les déportées de Ravensbück, Simone Michel-Levy (1906-1945), Yvonne Baratte (1910-1945), Lise London (1916-2012) et Germaine Tillion (1907-2008) © Archives nationales

Billets jetés d’un train, croquis, épingles à cheveux, objets confectionnés à partir de matériaux de récupération… Ces documents, témoignages d’une rare intensité présentés par les Archives nationales pour évoquer, jusqu’au 16 juin, le parcours des Déportées à Ravensbrück, 1942-1945, sont particulièrement précieux : ils permettent de redonner vie à seize femmes, qui sont devenues de véritables héroïnes.

Des documents « principalement issus de fonds d’archives privées collectés récemment » par les Archives nationales, confie Lucile Chartain, chargée d’études documentaires au département de l’Exécutif et du Législatif des Archives nationales, commissaire de l’exposition avec Marine Garnier, dont l’extraordinaire richesse a été soulignée l’an dernier à l’occasion d’une exposition au mémorial du camp de Ravensbrück. « Pour cette exposition [Résistance, répression, déportation, Femmes de France au camp de concentration de Ravensbrück, 1942-1945 (NDLR)], poursuit Lucile Chartain, le mémorial nous avait demandé des reproductions d’archives. Dans l'exposition présentée aujourd'hui à Paris, qui fait écho à celle du mémorial, nous avons tenu à présenter directement des originaux ».

Entre janvier 1942 et septembre 1944, 9 000 femmes vivant en France ont été déportées en Allemagne du fait de leur résistance au régime nazi. Environ 7000 ont été transférées au camp de Ravensbrück. 5500 en sont revenues. C’est donc le parcours de seize d’entre elles, en raison de l’abondance de « pièces fortes », que l’exposition retrace dans le cadre d’un « parcours organisé autour de cinq grandes thématiques : surveillance et répression, organisations de résistance, internement et transfert au camp, vie au camp, retour à la vie ». Seize femmes qui pour la plupart ont survécu à Ravensbrück mais dont quatre sont mortes pendant la guerre.

De billets clandestins en messages amicaux, ces déportées ont développé des liens d'une force incroyable

Objets conçus par Ariane Kohn © Archives nationales

Pièces fortes assurément : on n’est pas prêt d’oublier les billets clandestins rédigés sur du papier hygiénique adressés par Jacqueline Péry d’Alincourt à sa famille depuis la prison de Fresnes (toutes ces femmes, en effet, ont été emprisonnées en France avant d’être déportées) ; la verve de Germaine Tillion dans le rapport qu’elle adresse au tribunal militaire allemand pour répondre à son acte d’inculpation ; les messages de Marie et Simone Alizon adressés à leur père jetés du train à destination d’Auschwitz-Birkenau ; les liens d’amitié, dont une correspondance témoigne, entretenus après la guerre par Jacqueline Péry d’Alincourt, Anise Postel-Vinay et Germaine Tillion ; enfin les images du retour à la vie dans le chalet de « la Gumfluh » en Suisse.

Leur force incroyable et les liens de « sororité » au sens fort du terme, qu’elles ont noué entre elles – ils font écho à ceux de deux autres déportées, Simone Veil et Marceline Loridan-Ivens – sont certainement ce qui impressionne le plus. Elles ne cessent de se soutenir, se font des petits cadeaux, se fabriquent des bijoux avec du fil électrique. Les comédiennes Anne-Lise Heimburger et Sarah Le Picard ne s’y sont pas trompées qui, à travers la lecture d’extraits de certains de leurs textes ont célébré cette « sororité » lors de l’inauguration de l’exposition. Une véritable force de vie à l’œuvre, que l’on voit aussi comme un hommage à d’autres femmes qui, elles, n’ont pas réchappé de Ravensbrück, et dont les beaux visages sont affichés dans le couloir menant à la salle d'exposition.

Enfants de la Maison d’Izieu : l’imaginaire et la créativité plus forts que la barbarie nazie

Serge Pludermacher, Portrait de groupe, Izieu 1943-1944 © Coll. famille Pludermacher

Ce sont d’autres forces de vie, celles d’enfants exprimant leurs talents avant d’être arrachés à la vie par la barbarie nazie que montre l’exposition Tu te souviendras de moi, Paroles et dessins des enfants de la maison d’Izieu, présentée jusqu’au 23 juillet au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ) en partenariat avec la Maison d’Izieu et la Bibliothèque nationale de France. « L’exposition retrace l’histoire de la Maison d’Izieu dans l’entreprise de sauvetage des enfants juifs en général, explique Claire Decomps, conservateur en chef au mahJ, commissaire de l’exposition avec Stéphanie Boissard et Loïc Le Bail. On se souvient d’Izieu à cause de la tragédie : 44 enfants et 7 adultes ont été exterminés à la suite de la rafle ordonnée par Klaus Barbie, mais soixante autres enfants sont passés dans cette maison et, à l’image de ce qui s’est passé dans d’autres maisons de ce type en France, ils ont été sauvés ».

Dans la première salle de l’exposition, tout est là en effet – abondantes archives à l’appui – qui montre cette entreprise de sauvetage indissociable de l’action de l’Œuvre de secours aux enfants (OSE) et, en son sein, de celle du couple formé par Sabine et Miron Zlatin qui ont fondé et dirigé la maison d’Izieu. « Consciente du danger qu’ils courraient en restant dans cette colonie installée dans l’Ain durant le court répit de l’occupation italienne (novembre 1942 - septembre 1943), Sabine Zlatin était en train de chercher un point de repli, et ne se trouvait pas à Izieu, contrairement à son mari Miron, quand la tragédie a eu lieu, rappelle Claire Decomps. A son retour, elle a sauvé tout ce qu’elle a pu ». Ce sont ces documents aujourd’hui conservés à la Bibliothèque nationale de France – et en tout premier lieu des dessins, des textes et des films de papier conçus par les enfants – que l’exposition présente.  

Les enfants d'Izieu laissent libre cours à leur créativité dans des dessins souvent très gais et très beaux

« Ce sont des dessins gais, souvent très beaux, qui ne parlent pas de la guerre, souligne la commissaire, il y a l’idée de sortir les enfants de cette situation anxiogène et de laisser libre cours à leur créativité ».  Une créativité qui s’ancre dans un imaginaire inspiré par les livres et les productions de l’époque. On pense notamment à Jacques le Poucet et Klapp la cigogne au pays de la Françoise, livre à succès s’inscrivant dans la tradition scolaire des romans géographiques, dont les illustrations ont servi de modèle pour des dessins d’une rare virtuosité à Max Tetelbaum, qui est accueilli à Izieu avec son frère Hermann.

 

Dessin de Max Tetelbaum (Anvers, 1934 – Auschwitz, 1944), 1944 © Bibliothèque nationale de France, collection Sabine Zlatin

Des dessins, des textes, mais également donc des films de papier projetés lors de « soirées cinéma » pendant l’été 1943 : « On suppose qu’il y avait une boîte avec une bougie et que les films passaient devant selon le procédé de la lanterne magique », commente Claire Decomps. Trois de ces films sont présentés dans l’exposition, dont Capitaine Blood inspiré d’un film de Michael Curtis sorti en 1935, avec Errol Flynn dans le rôle titre, et diffusé en français en 1936. Sous les vitrines, on voit le soin apporté aux dessins collés bord à bord formant des bandes de trois mètres de longs. « L’un de ces trois films, L’histoire d’Ivan Tsarawitch, est complet : nous avons les bandes et le scénario ; pour un autre, les dessins sont complets mais il nous manque une partie du scénario ; quant au troisième, il manque une bande, mais même ainsi, c’est impressionnant et très touchant », s’enthousiasme Claire Decomps.

Une matière qui reprend vie et clôt magnifiquement l’exposition grâce au travail réalisé sur L’histoire d’Ivan Tsarawitch : « À partir de ces bandes, le studio Parmi les Lucioles films et les étudiants de l’école de dessin Emile Cohl à Lyon ont essayé de refaire le film que les enfants avaient en tête. La lecture de l’histoire et les bruitages, quant à eux, ont été confiés à des élèves d’une école allophone de Vaulx-en-Velin ». Dans le making off du film présenté dans l’exposition, on voit comme les enfants ont aimé se prêter au jeu, comme avant eux ceux d’Izieu imagine-t-on tant ils semblent heureux sur les photographies que montre aussi l’exposition.

 

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