L’affirmation de l’existence de relations fortes entre le développement économique des activités culturelles et la croissance économique d’un territoire – national, supranational ou infra-national – est assez fréquente dans les discours politiques concernant la culture. L’idée que l’activité et le patrimoine culturels sont des atouts précieux en matière de croissance et d’emploi est largement partagée, ce qui suppose l’existence d’une relation de causalité positive des premiers vers les seconds, par l’intermédiaire d’un ou plusieurs mécanismes de transmission. Qu’en est-il de ces mécanismes ? Peut-on apprécier leur force, leur pouvoir d’entraînement ?
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