Groupes de travail et concertations
SOMMAIRE
Groupe de travail sur les musiques actuelles (GTMA)
Le GTMA , précédemment appelé GTLIMA , se réunit en séances plénières plusieurs fois par an.
La dynamique de co-construction initiée en 2004 par les acteurs professionnels, les collectivités territoriales et l’État dans le cadre d’une concertation nationale, s’est prolongée en particulier par le GTLIMA , issu des travaux du CSMA . Depuis 2011, le GTLIMA est relié au CCTDC . Il a été par exemple le lieu de concertation privilégié et de co-rédaction de l’arrêté SMAC du 5 mai 2017.
L’État poursuit cette politique de co-construction qu’il souhaite conforter et étendre à l’ensemble des musiques actuelles afin de permettre une meilleure prise en compte des acteurs dans l'élaboration des politiques publiques.
Désormais, le GTMA est rattaché au CTC depuis mars 2018 afin de mieux répondre aux problématiques de filières et de structuration des musiques actuelles, de mieux prendre en compte les transformations en cours (artistiques, culturelles, technologiques, sociales et économiques) et la volonté de donner réalité aux droits culturels.
Schéma d’orientation et de développement des musiques actuelles (SOLIMA)
LE SOLIMA est une méthode de travail entre les collectivités publiques, l’État et les acteurs concernés par le développement des musiques actuelles sur des territoires non prédéfinis.
Cette démarche est utilisable et appropriable par chacun des participants potentiels parce qu'elle place la concertation au centre du dispositif. Le SOLIMA est un processus permanent de co-construction, qui doit conduire à imaginer des politiques publiques en faveur des musiques actuelles proches des besoins territoriaux, dans l’écoute et la prise en compte des différents acteurs de ces territoires.
La dynamique de co-construction a été initiée par les acteurs professionnels et les collectivités territoriales en collaboration avec l’État, dès les premières concertations en 2004, au moment où a été mis en œuvre le processus qui allait conduire à la création du CSMA (Conseil supérieur des musiques actuelles) "pour des politiques concertées..." puis au GTLIMA (Groupe de travail des lieux de musiques actuelles), qui en résulte. L’entrée dans cette démarche a déjà un précédent, la rédaction de la première circulaire SMAC en 1998, issue d’une co-élaboration du texte dont le triptyque équipe/projet/lieu constitue encore la base de la nouvelle circulaire SMAC 2010 à laquelle est adossé le texte SOLIMA et qui confère une dimension territoriale à la concertation.
Cette dynamique fait aujourd'hui partie intégrante des politiques territoriales que l’État conduit en faveur des musiques actuelles. La méthode de concertation SOLIMA, reconnue et saluée par le Conseil des Collectivités Territoriales pour le Développement Culturel (CCTDC) lors de sa séance du 13 mai 2013, conforte l’action collective pour permettre une meilleure intégration des acteurs à l'élaboration des politiques publiques qui les concernent.
C’est dans la perspective des deux enjeux de diversité et d’équité identifiés en 2006 que la méthode SOLIMA s’est élaborée au sein du GTLIMA pour être confortée administrativement dans la circulaire sur les labels et réseaux nationaux du spectacle vivant du 31 août 2010. Précurseur dans la méthode de collaboration partagée non hiérarchisée, le SOLIMA se veut participatif, constructif et novateur dans sa forme et dans sa relation aux différents partenaires. Actuellement, de nombreux SOLIMA sont en œuvre, qu’ils soient de dimension départementale, intercommunale ou régionale.
Trois phases sont observées dans la mise en œuvre d’un SOLIMA sur un territoire qui reviennent dans tous les SOLIMA recensés.
La première phase s’appuie soit sur la mise en œuvre d’un diagnostic de territoire, soit sur un état des lieux déjà réalisé lors d’anciennes concertations territoriales et permet de repérer les acteurs et initiatives musiques actuelles sur un territoire donné ainsi que les besoins et questionnements de ces derniers. Le diagnostic ou état des lieux peut être réalisé soit par un organisme extérieur (consultant, chargé de mission, etc.) soit être construit à partir de rencontres entre acteurs (concertations).
La deuxième phase est un ensemble de temps de rencontre et d’échanges autour des questionnements communs repérés dans la première phase et a pour objectif de faire des propositions de solutions, dispositifs, réflexions à mener pour répondre à ces questionnements. Elle est souvent pilotée par la collectivité du territoire correspondant au SOLIMA et animée soit par un réseau territorial d’acteurs, soit par un organisme extérieur, soit par une agence départementale ou régionale (selon le territoire du SOLIMA)
La troisième phase se concrétise par la continuité des rencontres et a pour objectif de mettre concrètement en place les pistes qui s’étaient dégagés lors de la deuxième phase. Elle peut être animée par un réseau territorial d’acteurs ou une agence départementale ou régionale.
Ces trois phases se déroulent sur des temps variables selon l'état d'avancement du territoire. Cette méthode a le souci de développer la veille sur un territoire donné. L'important dans cette approche est de poser le principe de faire « ensemble sans hiérarchie prédéfinie ».
Contacts
FEDELIMA - Fédération des lieux de musiques actuelles en France
37 rue Crucy 44000 Nantes
contact@fedelima.org
Régions de France
1 quai de Grenelle 75015 Paris
01 45 55 82 48
FNCC- Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture
81 rue de la Tour 42000 Saint-Etienne
04 77 41 78 71
contact@fncc.fr
Région Auvergne-Rhône-Alpes
GRAND BUREAU - Réseau de musiques actuelles en Auvergne Rhône-Alpes
Région Bourgogne-Franche-Comté
Région Bretagne
SUPERMAB - Espace de coopération pour les musiques actuelles en Bretagne
Région Centre-Val de Loire
FRACAMA – Fédération et pôle musiques actuelles Région Centre-Val de Loire
Région Grand-Est
GRABUGE - Réseau Musiques Actuelles Grand Est
Région Hauts-de-France
HAUTE-FIDÉLITÉ - Pôle régional des musiques actuelles Hauts-de-France
https://www.haute-fidelite.org/
Région Ile-de-France
RIF - Confédération des réseaux musiques amplifiées/actuelles en Île-de-France
Région Normandie
NORMA – Normandie Musiques Actuelles
Région Nouvelle-Aquitaine
RIM- Réseau des indépendants de la musique
Région Occitanie
OCTOPUS - Fédération des musiques actuelles en Occitanie
https://federation-octopus.org/
Région Pays de la Loire
LE POLE - Pôle de coopération des acteurs pour les musiques actuelles en Pays-de-la-Loire
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
LE PAM - Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en région Sud & Corse
La Réunion
LE PRMA Réunion - Pôle Régional des musiques actuelles de la Réunion
Contrat de filière
Le contrat de filière rassemble tous les acteurs de la musique et des variétés, dans une dynamique commune de concertation et de développement du territoire, au service des artistes et des populations.
Etabli entre l'État (Préfecture de la Région - Direction régionale des Affaires culturelles), l'Établissement Public du Centre national de la musique et la Région, il a pour objectif de définir le partenariat entre les signataires ainsi que les actions en faveur du soutien et du développement de la filière des musiques sur le plan régional. Chaque action pourra être amenée à évoluer pendant la durée du contrat. Il définit les nouvelles mesures en faveur des acteurs de la filière, mesures conjointes qui s'ajoutent sans se substituer aux différents dispositifs d'aides existants mis en place par chacun des signataires.
L'État assure des missions de veille, de contrôle et de régulation de la filière musicale selon un principe de diversité des initiatives artistiques et culturelles, de solidarité notamment interprofessionnelle et d'équité territoriale dans le respect des objectifs du développement durable et des droits culturels.
Par le contrat de filière, l'État et son Établissement public, le CNM, défendent une nouvelle forme d'approche territoriale prenant en compte l'émergence de nouveaux métiers et de nouvelles manières d'entreprendre, tenant compte des engagements liés à la responsabilité sociale des acteurs culturels en lien avec l'évolution des pratiques artistiques et culturelles. L'État considère que la chaîne artistique, culturelle et économique doit se développer et s'organiser (complémentarité, coopération, solidarité et redistribution) sur les territoires et plus particulièrement à l'échelle régionale afin d'être en adéquation avec les dynamiques et les pratiques des acteurs composant la filière.
La Région voit son rôle conforté comme interlocuteur privilégié de l'État. L'évolution législative et réglementaire renforce l'intervention sur les compétences partagées entre l'État et les collectivités relatives à l'aménagement du territoire et à son équité, à la lutte contre la fracture numérique, l'éducation populaire, l'aide à la création dans le respect des objectifs du développement durable et des droits culturels.
Marathons créatifs
Depuis 2020, le ministère de la Culture a mis en place un dispositif de « marathons créatifs ». Ces laboratoires d’expérimentation ont pour objectif de réfléchir autrement autour des enjeux du secteur culturel. La Délégation à la musique de la DGCA a initié plusieurs marathons thématiques.
Sur le thème de l’opéra et liberté
Du 25 au 27 septembre 2020, le marathon créatif OpéraMorphose#1 questionne l’opéra en le confrontant aux enjeux sociétaux et contemporains ainsi qu’aux nouveaux usages du numérique.
Ecouter la restitution des prototypes
Sur le thème de l’opéra partout et pour toutes et tous
Du 22 au 25 septembre 2022, le marathon créatif OpéraMorphose#2 imagine l’opéra de demain à travers de nouvelles formes d’art, sur de nouvelles scènes et avec de nouvelles expériences qui accompagnent et anticipent les évolutions de la société et de la vie culturelle.
Ecouter la restitution des prototypes
Du 16 au 19 juin 2022 au centre de loisirs La Mouline d’Albi, les participants du marathon créatif De bouche à oreille interrogent les différentes manières de rendre les musiques expérimentales plus inclusives et plus accessibles. A l’issue des trois jours, ils ont présenté trois dispositifs de médiation qui expérimentent de nouveaux formats et proposent différentes possibilités pour créer du lien entre des expérimentations musicales et un public.
Ecouter la restitution des prototypes
Du 26 au 28 juin 2023 à Mains d’œuvre à Saint-Ouen, le marathon créatif Terrains de jeu interroge la création musicale en faveur de l’enfance et de la jeunesse. Trois “terrains de jeu”, associant un public cible et un lieu de diffusion spécifique, ont été proposés aux participants afin d’explorer la question du numérique dans la création musicale : Petite enfance et lieu dédié à la diffusion du spectacle vivant ; Enfance et espace public ; Adolescence et espace numérique.
Du 21 au 23 novembre 2023 au Saint-Ex à Reims, le marathon créatif Écouter autrement se consacre à la transversalité dans les musiques exploratoires. La thématique se déclinera en trois sous-thématiques qui seront proposées comme sources d’inspiration aux participants : Écoute collective et espace géographique ; Écouter et voir – immersion visuelle et sonore à l’heure du numérique ; Écoutes intérieures et lâcher prise.
Travail de restitution en cours
Du 22 au 24 novembre 2023 à Trempo à Nantes, les participants du marathon créatif Musiciens, musiciennes du futur imaginent des concepts innovants répondant aux problématiques des parcours professionnels des musiciens (développement du numérique, transition écologique, parcours de vie, professionnalisation).
Lire les deux livrables
Méridien, rencontre professionnelle pour la diffusion de la création artistique
Depuis deux ans, le ministère de la Culture s’associe à l’ Ircam , la Maison de la Musique Contemporaine, la FEVIS , l’association des Scènes nationales (ASN) et l’ Onda pour organiser la rencontre professionnelle, Méridien, pour la diffusion de la création musicale.
Le Méridien vise à favoriser les échanges entre producteurs, diffuseurs et publics. La première édition portait sur la présence de la création musicale, sa visibilité et sa diffusion sur tous les territoires, reflétant la richesse, l’actualité et la multiplicité de ses formes actuelles : théâtre musical et multimédia, arts sonores et scènes électroniques, concerts et musiques à l’image, etc. Le Méridien 2 s’agissait plutôt d’analyser et de témoigner des ressorts de la rencontre entre un porteur de projet musical, un lieu pluridisciplinaire et les publics.
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