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Publié le 3 juin 2014

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Été culturel 2025 : « L’ADN du camping, c’est la découverte »

« Tout peut devenir un lieu de culture », avait annoncé la ministre de la Culture, Rachida Dati, le 27 janvier dernier. Cette année, l’été culturel met le cap sur les campings. Théâtre, musique, projections, danse, expositions itinérantes… une programmation sera proposée au cœur de plus de 500 campings répartis sur l’ensemble du territoire. Nicolas Dayot, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA), partenaire du ministère de la Culture pour l’opération, a accepté de nous répondre sur cette collaboration inédite.

Publié le 10 juil. 2025

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Le camping "Eêve des îles", situé à Argelès-sur-Mer (Occitanie) © J.C. Milhet / Hans Lucas via AFP
Nicolas Dayot, président de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air © FNHPA

Les campings, nouveaux lieux majeurs de diffusion culturelle. C’est depuis un camping de Canet-en-Roussillon, dans les Pyrénées-Orientales, que Rachida Dati, ministre de la Culture, a lancé le 23 mai dernier la 6e édition de l’Été culturel. Dans la continuité de son engagement en faveur d’une culture accessible partout et pour tous, ancrée dans les territoires, la ministre a souhaité que soit déployée cet été une programmation inédite – et gratuite – au cœur des campings. Très fréquentés par les Français et répartis sur l’ensemble du territoire, ces lieux de villégiature vont ainsi devenir le théâtre d’animations artistiques et culturelles. 

Des initiatives sont prévues grâce aux associations et fédérations nationales et locales, partenaires du ministère de la Culture dans plusieurs campings de France. Ainsi, dans la région Grand Est, la « Caravane des Jeunes Estivants » s’installera dans une trentaine de campings pour proposer à ses vacanciers des apéro-spectacles conviviaux. Dans les Hauts-de-France, plus d’une dizaine d’équipes et de compagnies se déploieront dans les campings. Autre exemple, à La Réunion, un projet « Archéo-camping » proposera une découverte du monde archéologique, en faveur du développement de la culture scientifique.

La ministre a ainsi signé un protocole de partenariat avec le président de la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA), Nicolas Dayot, qui a accepté de revenir sur cette collaboration inédite et de présenter le déploiement de l’opération.

Pourquoi les campings représentent un lieu de choix pour l’été culturel ?

L'ADN du camping, ce sont les vacances populaires, c'est la convivialité, c'est la nature et, en fait, c'est la découverte. Mais il existe plusieurs raisons. Tout d’abord, en France, chaque été, les campings sont une tradition. Les Français, depuis les années 1950, partent pour une proportion importante en vacances en camping. Ces lieux représentent – et c'est une particularité française – le leader de l'hébergement touristique en capacité d'accueil. L’année dernière nous avons accueilli un peu plus de 27 millions et demi de personnes, dont deux tiers de Français. De plus, et c’est très important de le souligner, 70% des campings sont situés sur des communes rurales d'après l'INSEE. Par ailleurs, même si se sont ajoutées des catégories socio-professionnelles peut-être un peu plus aisées, historiquement, et encore aujourd’hui, le camping est un mode d’hébergement populaire, puisqu’une grosse partie de nos clientèles, d’une part, ont des revenus assez faibles ; d’autre part, ce sont aussi ces catégories socio-professionnelles qui sont éloignées de la culture : elles ne sont jamais allées au musée, encore moins aux concerts de musique classique ou de jazz. 

Atelier cartes postales au Camping « Le Rêve » (Lot) © Camping « Le Rêve »

Proposer des solutions culturelles en jetant un hameçon à la mer auprès de populations qui s’autocensurent, ça ne marche pas. Donc le fait de mettre en œuvre cette opération dans les campings peut permettre, il est certain, à ces vacanciers de pouvoir découvrir directement de nouvelles propositions culturelles. Tout naturellement, la ministre a identifié les campings comme un lieu permettant de toucher cette cible, et surtout dans une proportion importante.

Il existe déjà des animations culturelles dans les campings. Qu’est-ce que l’été culturel apportera de plus ou de différent ?

Beaucoup de campings organisent déjà, en effet, des concerts, des mini-festivals, des ateliers thématiques sur un certain nombre de sujets musicaux, culturels et autres. L'idée, c'est d'arriver à s'appuyer sur ces compétences déjà existantes pour proposer des choses différentes et faire un pas de côté. Cet été, dans le programme, il y a des concerts de jazz, de musique classique, les Jeunesses musicales de France, du beatbox, du hip-hop, des contes musicaux, etc. Donc ce ne sont pas les mêmes concerts que ce que nous proposons d'habitude. Cependant, les vacanciers, qui sont acclimatés, ne vont pas être effrayés. 

Par ailleurs, l’été culturel dans les campings proposera aussi de la culture scientifique et technique : astronomie, archéologie, avec des ateliers. La barrière culturelle va être potentiellement abattue parce que c'est, encore une fois, facile d'accès. 

Atelier musée préhistorique au Camping « Le Rêve » (Lot) © Camping « Le Rêve »

 

S’agissant des jeux, les grands opérateurs nationaux, le Centre national des monuments nationaux ou encore le Centre national du livre, proposent des jeux de société, par exemple. Nous en avons bien sûr déjà dans les campings, mais là, ils vont être thématisés sur les arts. Donc finalement, c'est de l'acculturation astucieuse dans un contexte de vacances qui est rassurant. Pour prendre d’autres exemples, ce qui est proposé sur le plan théâtral sort un peu des sentiers battus et il en est de même avec l’art plastique, le patrimoine matériel et immatériel aussi. L'été culturel va apporter une véritable valeur ajoutée.

La FNHPA compte 4 300 établissements adhérents sur tout le territoire. Comment le choix des lieux a-t-il été fait ? 

Le choix des lieux a été fait harmonieusement à l'échelle nationale. L'idée était à la fois d'avoir des campings en métropole et en outre-mer. Ensuite, il y a eu, à partir du contingent des 1 000 campings qui se sont portés volontairement candidats, à la suite du questionnaire que nous leur avons envoyé, de concert avec le ministère et les DRAC, 500 campings qui ont été retenus. Puis les DRAC ont fait leur propre tri localement en fonction de chacun des thèmes et des contingences de chacun. Je prends un exemple. En ce qui concerne le Centre des monuments nationaux, il fallait que le camping ne soit pas trop éloigné de ces sites emblématiques. Ainsi, une sélection géographique à l'intérieur des régions a été opérée pour que les campeurs n'aient pas trop de distance à parcourir.

Comment la FNHPA a-t-elle concrètement été associée à la conception du programme de l’été culturel dans les campings ?

Nous avons la chance d'être une profession très fédérée et de toucher tous les types de campings. Cela nous a permis en un temps record, avec le ministère, de construire l'opération. Il a fallu arriver à mobiliser rapidement des centaines de campings pour que le contingent soit atteint, pour que les gestionnaires de camping reçoivent l'information, se mobilisent, mettent en place les procédures, forment leur personnel, reçoivent dans de bonnes conditions les colis qui vont arriver de la RMN, etc. Toute cette logistique se met donc en place.

Nous sommes également une fédération décentralisée, c'est-à-dire qu’il y a les fédérations régionales et les syndicats départementaux. Donc nous comptons une cinquantaine de structures. Nous avons ainsi une petite administration qui a permis aux DRAC d’avoir des contacts locaux entre les campings, les gestionnaires de camping qui sont élus, qui sont représentants syndicaux, et les salariés qui ont pu faire l'interface pour organiser. Cela a donc permis localement de mettre de l'huile dans les rouages en quelques semaines.

Atelier jeux de société au Camping « Le Rêve » (Lot) © Camping « Le Rêve »

Quels sont, selon vous, les grands enjeux de ce partenariat avec le ministère de la Culture ? 

L’un des enjeux est d'aller encore plus loin en termes de volume. Il s’agit de tester des propositions, peut-être encore plus ambitieuses, dans les campings. Mais je pense surtout que, grâce à cette opération, nous parviendrons à massifier, c’est-à-dire à toucher une partie importante des Français éloignés de la culture, grâce à la qualité des propositions. C’est, à mon sens, le secret de la démocratisation culturelle. Et les vacances d'été, parce que, durant cette saison, on a du temps, on est en famille, donc c'est un vecteur de ferment familial intéressant, le fait d'aller au musée ensemble, parents et enfants, grands-parents, c'est formidable. Cette opération culturelle 2025 devient ainsi, sans doute, un laboratoire pour aller plus loin en termes de massification, de démocratisation. Parce que 500 campings c'est très bien, mais ça pourrait être 4 000.

Espérez-vous que cette opération puisse devenir un rendez-vous chaque été dans les campings ?

Nous sommes à la disposition du ministère de la Culture ! Si le ministère souhaite continuer dans ce sens, nous sommes évidemment partants. Il faut savoir que l'été, entre le 1er juillet et le 30 septembre, parmi tous les hébergements collectifs français, les hôtels, les campings, les villages de vacances, les résidences de touristes, les auberges jeunesse, les grandes maisons familiales, les campings font 51% de la fréquentation à eux seuls. Donc nous sommes sur un niveau de volume qui n'a jamais été encore mis en œuvre par le ministère de la Culture au cours de l'été culturel. Et c'est un défi parce qu'on n'apporte pas des propositions culturelles à 100 000 personnes comme on les apporte à 20 millions de personnes. Mais comme l’opération, j’en prends le pari, sera une réussite, je pense que 2025 peut être un premier acte pour des étés culturels futurs où l’on pourra tester des expériences complémentaires dans les campings.

 

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