Cette infrastructure numérique vise à développer et soutenir la recherche dans toutes les disciplines des sciences humaines et sociales.

Le ministère de la Culture et de la Communication est présent au sein du comité de coordination DARIAH.

DARIAH (Digital Research Infrastructure for the Arts and Humanities) est une organisation européenne de recherche qui s’appuie sur une structure légale de type ERIC (European Research Infrastructure Consortium).

Un réseau d'expertises, d'outils, de services... pour les chercheurs

Cette infrastructure numérique vise à développer et soutenir la recherche dans toutes les disciplines des sciences humaines et sociales. Elle s’attache de manière privilégiée aux objets numériques tels que les textes, les images, les sons, la vidéo, pour lesquels la collecte, les traitements, la diffusion, l’archivage, etc. mettent en jeu les technologies de l’information et de la communication (TIC).

Plus précisément, il s’agit :

  • de partager les infrastructures nationales, et notamment les savoirs ayant conduit à les élaborer (c’est une infrastructure distribuée) ;
  • de développer ces infrastructures et leur utilisation à travers la mise à disposition d’outils et de services ;
  • de fournir aux chercheurs un meilleur accès aux matériaux de la recherche, y compris aux matériaux issus du patrimoine culturel européen ;
  • de participer à la réflexion sur l’utilisation et l’appropriation du numérique par les différentes communautés de recherche.

Chaque pays met à disposition de DARIAH ses réalisations, ses savoirs, ses compétences et bénéficie en retour des réalisations, des savoirs et des compétences offerts par les autres pays. DARIAH constitue ainsi un réseau d’acteurs, d’expertises et de services.

Sur les plans techniques et scientifiques, DARIAH promeut une politique

  • de libre accès (mise à disposition gratuite et la plus large possible des matériaux et outils de la recherche : données, publications, etc.),
  • de certification (pour les entrepôts de données),
  • de mise en œuvre de procédures d’archivage à long terme,
  • de mise à disposition de logiciels libres,
  • d’adoption et de diffusion de formats standardisés ou normalisés,
  • de développement de l’interopérabilité.

Les objectifs

Cette infrastructure va permettre :

  • d’accroître la visibilité de la production scientifique en sciences humaines et sociales au niveau européen (corpus, bases de données, de publications, etc.) ;
  • de valoriser les réalisations dans le domaine des humanités numériques ;
  • de rendre multilingues un nombre important de ressources, d’outils et de services ;
  • d’établir de nouvelles coopérations entre chercheurs, via les réseaux construits par DARIAH.

La participation française à DARIAH est coordonnée par la très grande infrastructure de recherche (TGIR) Huma-Num depuis janvier 2014.