Vaison-la-Romaine - Villa "do mi si la do ré"
- département : Vaucluse
- commune : Vaison-la-Romaine
- appellation : Villa "do mi si la do ré"
- adresse : 43 avenue Jules Ferry
- date : 1902-1934
- protection : Inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 2 septembre 2002
- label patrimoine XXe : Circulaire du 1er mars 2001
Cette villa, commencée d'édifier au début du XXème siècle (1902) et achevée en 1934, se trouve non loin de l'ancienne cathédrale Notre-Dame de Nazareth, dans un quartier urbanisé autour des années 1930 essentiellement.
C'est un compositeur de musiques populaires et régionales, Hippolyte Signouret, réputé localement, chef d'orchestre de l'orphéon de Vaison, assureur de son état, qui entama la construction de cette villa en employant des maçons et artisans piémontais venant en hiver travailler en Provence. La première phase de construction s'arrêta avec la guerre de 1914. On peut supposer que le gros oeuvre, les sols en carreaux de ciment provenant vraisemblablement des fabriques existantes autour d'Orange, l'escalier, son sol en granito burgoté et le marbre feint qui simule des lambris, sont de cette époque.
Les travaux reprirent au début des années 30, et la décoration de la maison, essentiellement les papiers peints et les frises extérieures, se réalisa alors, sous l'influence et selon le goût très moderne de la fille du compositeur. La maison sera habitée à partir de 1934.
Elevée d'un étage sur rez-de-chaussée, coiffée d'une toiture à quatre pentes, la villa, à laquelle on accède au nord par une petite entrée entre cuisine et salon, présente au sud, sur jardin, deux galeries superposées.
La maison comporte des sols remarquables en carreaux de ciment, dont chaque pièce donne un échantillonnage, et un escalier au sol en granito burgoté et aux lambris peints en marbre feint avec rampe en fer forgé au décor des années 1930. Sa particularité consiste en outre à posséder à l'étage, trois pièces aux murs recouverts de papiers peints édités par la maison Leroy entre 1930 et 1934, dont la conservation est tout à fait exceptionnelle. A l'extérieur, "la villa verte" est ornée en haut des murs d'une frise peinte elle aussi très représentative des décors des années 1930.
- Rédacteur : Martine Audibert, drac paca, 2002
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