La culture en Ile-de-France
Présentation
De nombreux indicateurs témoignent de l'activité culturelle foisonnante de la région Île-de-France, et de la force et du dynamisme de ce secteur. Sur 2,2% du territoire national sont concentrés :
- 27 % des compagnies dramatiques
- 13% des scènes nationales
- 31 % des compagnies de danse
- 22 % des écoles de musiques et de danse, 22 % des enseignants et 20% des élèves
- 18 % des salles de cinéma, 33% des recettes
- 52 % des salariés du régime de l'intermittence du spectacle et 22% de la filière culturelle des collectivités territoriales
- - 33 % des architectes inscrits à l'ordre des architectes et 43 % des élèves architectes
Le ministère de la Culture et de la Communication joue, en région Île-de-France, un rôle historique qui se traduit par la présence sur le territoire francilien d'un nombre important d'équipements placés sous sa tutelle, parmi lesquels on peut citer :
- 9% des monuments inscrits et classés en France, qui reçoivent 2 142 974 personnes par an soit 40% des entrées payantes (pour les seuls monuments ayant enregistré plus de 50 000 entrées)
- 11 % des musées de France
- la Bibliothèque Nationale de France (BNF) et la Bibliothèque Publique d'Information (BPI)
- - 4 des 5 théâtres nationaux
- L'opéra national de Paris, l'opéra comique
- 13 établissements d'enseignement supérieur
- Cette présence de l'État dans le domaine culturel est renforcée par l'implantation à Paris des services de l'administration centrale, des 8 services territoriaux de l'architecture et du patrimoine (STAP) et par la direction régionale des affaires culturelles, la DRAC.
Paradoxalement, ni ce foisonnement culturel, ni cette présence de l'État ne garantissent à tous les Franciliens un accès équitable à la culture. La moyenne, en effet, d'équipements culturels par habitant est inférieure en Île-de-France à la moyenne nationale (1,51 équipements pour 10 000 habitants contre 1,66 en moyenne nationale, ce qui la place au 14ème rang des régions). En Île-de-France, coexistent des zones de foisonnement culturel et des zones moins bien pourvues comme la Seine-et-Marne ou le sud de l'Essonne.
- Relèvent des compétences des DRAC : le domaine patrimonial (monuments historiques, archéologie, patrimoine mobilier, musées); le domaine du livre, de la lecture publique et des archives ; le domaine du spectacle vivant (théâtre, musique, danse, arts du cirque, arts de la rue), le domaine des arts visuels (arts plastiques, cinéma, audiovisuel, multimédia).
Les DRAC sont chargées de mettre en œuvre la politique culturelle de l'État, à partir de la directive nationale d'orientation (DNO) qui fixe chaque année les grandes orientations.