Ces momies animales, ramenées de fouilles archéologiques dès 1900 par Louis Lortet, directeur du Muséum de Lyon, sont encore peu documentées.
Elles font actuellement l’objet d’une recherche dans le cadre du projet Momies Animales et Humaines Egyptienne afin de comprendre le culte organisé autour des animaux sacrés en Egypte ancienne, à travers ses pratiques funéraires et rituelles. Selon les spécialistes, certaines momies sont qualifiées de « claires », car les animaux pourraient être simplement desséchés ou traités avec du natron (mélange naturel de carbonate, de bicarbonate et de chlorure et sulfate de sodium) sans application de baume de momification.
L’aide du FRAR a permis de restaurer et de stabiliser les momies dégradées et mettre en place des mesures spécifiques en terme de soclage, de conditionnement et de conservation en réserve.
Une première campagne de restauration de momies animales a été réalisée pour les expositions permanentes du musée des Confluences de 2011 à 2014.
La deuxième campagne de restauration comprenant près de cinquante momies a été engagée dans l’objectif de valoriser cette collection, la plus grande collection de ce type d’objets en dehors d’Egypte et les résultats scientifiques issus du projet MAHES à l’occasion d’une future présentation.
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