Roselyne Bachelot-Narquin félicite les lauréats du Prix Bayeux des correspondants de guerre. Cette année encore la remise du prix est l’occasion de mettre en avant le travail des journalistes qui informent parfois au péril de leurs vies.
D’une particulière intensité, la 27ème édition du Prix Bayeux des correspondants de guerre a notamment récompensé Allan Kaval du Monde, dans la catégorie presse écrite pour son reportage sur les conditions de détention en Syrie, à qui Roselyne Bachelot-Narquin adresse, ainsi qu’au photographe Rafael Yaghobzadeh ses vœux de prompt rétablissement.
Le prix a également récompensé les poignants et vertigineux reportages sur les Ouighours en Chine de Wang Xiping et John Sudworth pour la BBC et celui, réalisé pour Arte, de Suzanne Allant, Yamaan Khatib et Fadi Al-Halabi sur les civils déplacés en Syrie. Le reportage sur l’attaque d’une maternité en Afghanistan réalisé par Sonia Ghezali, correspondante pour RFI, et récompensé dans la catégorie radio, est également l’un de ceux qui marquent durablement.
Lorenzo Tugnoli reçoit le premier prix pour son reportage photo sur les talibans en Afghanistan publié dans le Washington Post, et Anthony Wallace de l’AFP a reçu le second prix dans cette catégorie ainsi que le prix du public pour son reportage « Hong-Kong, une révolte populaire ».
Indispensables à la compréhension des crises qui traversent notre monde, les correspondants de guerre donnent aussi à voir la violence, l’injustice et la crudité de la réalité des guerres pour les populations.