Réponse n° 73
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Domaine
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archéologie ; sculpture ; romain
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Dénomination
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statuette ; table (support)
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Titre
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Trapézophore, Attis
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Lieu création / utilisation
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Italie ; Campanie (lieu d'exécution, ?)
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Période création/exécution
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3e siècle
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Epoque/style/mouvement
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romain
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Historique
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La statuette servait de support de table, tout comme le OA 1125. Les tables supportées par un pied à sujet pittoresque ou mystique sont fréquentes à Pompéi (par exemple, Pompéi, maison du prince de Naples, inv. 1109). Avec les statuettes, les reliefs, les masques de théâtre et les oscilla, elles participent au décor des péristyles des maisons les plus luxueuses. La datation de l'exemplaire de Chantilly, même si l'inventaire après décès du duc d'Aumale donne comme provenance conventionnelle " Herculanum ", implique qu'il ne peut provenir de cette ville détruite en 79 par l'éruption du Vésuve. Ce n'est que dans les inventaires d'Orléans House, dressés entre 1853 et 1872 (arch. du musée Condé, 157c 15, f° 78 et 157c 16, f° 83, 84), que la provenance " Herculanum " apparaît pour les marbres de la collection du prince de Salerne, y compris pour le OA 1125 découvert à Rome, via Appia et les OA 1128 et 1124, datés deux siècles après l'éruption du Vésuve. Tout au plus, peut-on admettre que les statuettes décoratives OA 850 à 853 et OA 1126 et 1127 proviennent probablement d'habitations de la région de Pompéi et Herculanum.
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Matériaux/techniques
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marbre
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Description
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Attis est représenté debout, en appui sur la jambe gauche. La jambe droite est croisée sur la gauche. Il porte une tunique ceinturée à la taille, des anaxyrides et un petit manteau sur les épaules. Sa tête était coiffée d'un bonnet phrygien. Le dieu serre sa taille du bras gauche et porte la main droite au menton. Dans la main gauche, il tient la serpette avec laquelle il s'émascule lorsque la déesse qu'il sert, Cybèle, le frappe de folie.
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Dimensions
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H. 78
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Utilisation/destination
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accessoire du meuble
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Sujet représenté
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figure mythologique (Attis)
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Précision sujet représenté
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Sa présence, en Campanie n'est pas surprenante. Le culte de Cybèle et d'Attis est importé à Rome au cours du IIème siècle et se diffuse largement en Italie au IIIème siècle de notre ère.
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Etat de conservation
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sont modernes le haut de la calotte crânienne, le nez et la partie antérieure des deux pieds. La base est moderne, tout le revers scié
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Lieu de conservation
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Chantilly ; musée Condé
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Statut juridique
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propriété privée personne morale ; donation sous réserve d'usufruit ; Chantilly ; musée Condé ; interdiction de prêt ou de dépôt
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Date acquisition
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1886 date d'acquisition ; 1897 entrée matérielle
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Anciennes appartenances
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achat de la collection du prince de Salerne, 1854 ; Henri d'Orléans duc d'Aumale. Fait partie d'un ensemble de marbres romains acquis, en 1854, avec la collection que le prince de Salerne possédait à Naples.
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Numéro d'inventaire
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OA 1124
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Exposition
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De l'Egypte à Pompéi : le cabinet d'antiques du duc d'Aumale, Chantilly, musée Condé, 5 juin - 9 septembre 2002
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Bibliographie
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cat. de vente de la collection du prince Léopold de Salerne, 1852, p. 37, n° 189 ; LIMC, III, 1986, s. v. " Attis ", p. 26, n° 71, p. 29, n° 121 ; Vermaseren, 1978, vol. IV, p. 30, n° 78, fig. 4 ; Macon, 1907, p. ; Reinach, II, p. 471, n° 4 ; Henzen, 1856, p. 110-112, pl. 27.2 ; Comparaison :Donati, 1998, p. 318, n° 156. Domus - Vividadaria, Horti Picti, Naples, 1992, p. 39-43 ; Ludovic Laugier, De l'Egypte à Pompéi : le cabinet d'antiques du duc d'Aumale, Ed. Somogy - musée Condé, 2002, p. 112-113
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Copyright notice
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© Chantilly, musée Condé, © Direction des musées de France, 2003
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Crédits photographiques
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© Ojéda ; © Réunion des musées nationaux - utilisation soumise à autorisation
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Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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