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Dossier
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Recueils des Menus Plaisirs du roi
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Inventaire par Jérôme de La Gorce, Centre André Chastel, UMR 8150 CNRS, Université Paris IV
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N° notice
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MP-00575
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Série
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Fonds de la Maison du roi sous l'Ancien Régime (sous-série O/1)
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Cote
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CP/O/1/3242/A
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N° support
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42
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N° pièce
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42
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Analyse
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Recueil des Menus Plaisirs du roi intitulé : " Recueil de décorations de théâtre receuillies par Monsieur Leveque, garde général des magasins des Menus Plaisirs de la Chambre du roy, Tom. V, Paris, 1752 ". Projet de Jean Berain ou de son atelier représentant le camp de Tancrède, décor de l'acte II de Tancrède (livret de Danchet ; musique de Campra), tragédie en musique créée à Paris, le 7 novembre 1702. Dessin à la pierre noire, à la plume et encre brune, et aux lavis brun et gris.
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Dates document
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1702
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Accès
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Original non communicable (conservé en réserve de la section des Cartes et Plans)
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Reproduction
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tirage photographique; fichier numérique
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Support
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papier
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Taille
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h. 40,6 x l. 54,5 cm
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Couleur
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O
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Technique
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dessin ; pierre noire ; plume ; encre brune ; lavis brun ; lavis gris
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Type de document
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recueil ; album ; document figuré ; dessin
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Noms de personnes
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Berain, Jean (1640-1711) (dessinateur) ; Danchet, Antoine (1671-1748) (librettiste) ; Campra, André (1660-1744) (compositeur) ; Ertinger, Franz (1640-1710) (graveur) ; Levesque, Antoine Angélique (1709-1767) (garde général des magasins des Menus Plaisirs du roi)
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Noms de lieux
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Paris (France) -- Palais Royal -- théâtre
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Mots clés
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XVIIIe siècle ; règne de Louis XIV (1643-1715) ; décor de spectacle ; tragédie en musique ; Tancrède ; tente ; trophée
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Notes
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Sur les châssis latéraux, Berain a prévu la répétition de trophées de guerre, jusqu'à une tente ouverte sur le lointain, où l'on distingue une nouvelle tente, qui prolonge la représentation du camp de Tancrède. Ce décor intervient à un moment très important de l'action. C'est à l'acte II qu'a lieu la rencontre entre Tancrède, vainqueur des Sarrasins, et la princesse sarrasine Clorinde, sa captive. Bien que sous le charme, celle-ci demeure inflexible devant les avances du chef militaire. Ce décor devait donc à la fois évoquer la force militaire du vainqueur et son pouvoir de séduction. De plus, les décors héroïques prenant l'apparence de camps militaires s'imposent sur la scène de l'Opéra autour de 1700. On peut admirer ce décor dans le frontispice gravé d'après un dessin de Berain par Ertinger, publié dans le Recueil général des opéras (Paris, Christophe Ballard, 1706, t.8, LVII). Bibliographie : Roger-Armand Weigert, Bibliothèque nationale, Département des Estampes. Inventaire du fonds français. Graveurs du XVIIe siècle, Paris, 1961, t. 4, p.132 ; Dans l'atelier des Menus Plaisirs du roi. Spectacles, fêtes et cérémonies aux XVIIe et XVIIIe siècles, par Jérôme de La Gorce et Pierre Jugie, Paris, Archives nationales-Versailles, Artlys, 2010, n° 60 (reproduit).
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