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Réponse n° 3
Dossier Grands documents de l'histoire de France ; Armoire de fer
N° notice AF-03537
Série AE/I : Armoire de fer ; Carton n° 25 : Mélanges.
Cote AE/I/25/1-1 bis
Cote origine K135 bis
Analyse Testament olographe de Louis XIV et ses codicilles.
Dates document 1714/08/02 -- 1715/08/23
Accès original non accessible (conservé en réserve du musée)
Reproduction tirage photographique; fichier numérique
Support papier
Taille 32, 5 x 21 cm
Technique manuscrit;encre
Type de document document écrit ; testament ; codicille ; document de décision de la puissance publique ; acte royal ; testament olographe ; testament royal
Noms de personnes Louis XIV (1638-1715) (roi de France)
Noms de lieux France ; France -- XVIIIe siècle ; Versailles (Yvelines) ; Yvelines (Ile-de-France - département) ; Ile-de-France (France - région administrative)
Mots clés France ; France -- XVIIIe siècle ; roi ; roi de France ; testament ; codicille testamentaire ; XVIIIe siècle ; XVIIIe siècle français ; règne de Louis XIV (1643-1715)
Notes En 1714, il ne reste à Louis XIV qu'un héritier en ligne directe : son arrière petit-fils, Louis, duc d'Anjou, âgé de quatre ans.
Par son testament, dont le cahier principal est daté du 2 août 1714, Louis XIV organise sa succession, et particulièrement le Conseil de régence qui devra présider aux affaires le temps de la minorité du futur Louis XV. A ce conseil, il fait entrer ses deux bâtards légitimés, enfants de Madame de Montespan, le duc du Maine et le comte de Toulouse, auxquels il accorde un rôle considérable, tout en réduisant celui du chef du conseil, son neveu Philippe d'Orléans. Après avoir une première fois, le 13 avril 1715, amendé son texte au moyen d'un codicille, le roi, au seuil de la mort, y ajoute un second codicille autographe, le 23 août 1715, pour désigner l'abbé de Fleury et le Père Le Tellier respectivement comme précepteur et confesseur du dauphin. Il meurt le 1er septembre.
Il semble cependant que le vieux roi ne se soit pas fait d'illusion concernant l'exécution de ce testament. Il écrit en effet le 27 août à la reine d'Angleterre : " Madame, le voilà fait. Il deviendra ce qu'il pourra, mais au moins on ne me tourmentera plus ".
Le premier acte politique du régent est de faire avaliser par le Parlement, le 2 septembre 1715, une lecture du testament qui lui soit favorable, et ce au détriment des bâtards légitimés de Louis XIV. En contrepartie, le Parlement regagne le droit de remontrance qui lui avait été confisqué sous Louis XIV, et qui va lui permettre de bloquer, jusqu'à la révolution, tout réforme fiscale de quelque ampleur, indispensable au pays mais préjudiciable aux privilèges des parlementaires.

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