Comment s'est formée votre vocation à devenir jardinière maître ouvrier d'art ?
J’adore mon métier, il n’y a rien que je ne voudrais changer… ! L’envie d’être jardinière a germé très tôt. Mon père, chef jardinier du château de Pau, m’a transmis sa passion. L’apprentissage des gestes est la clé.
« L’apprentissage
des gestes est la clé »
Quel a été votre parcours scolaire et professionnel ?
Titulaire d’un bac professionnel en horticulture et d’un BTS1 en aménagements paysagers, j’ai passé le concours de jardinier maître ouvrier d’art en 2014 avant d’arriver au domaine de Saint-Germain-en-Laye (78) : c’est là qu’un jardinier, Patrick Jacob, aujourd’hui retraité, m’a pris sous son aile. Il m’a appris les gestes ancestraux, tels que la taille d’une topiaire à la cisaille avec un gabarit. Ces savoir-faire, perpétués par notre équipe de six jardiniers d’art, permettent de conserver le parc de 35 ha du domaine de Saint-Germain-en-Laye. J’ai la chance d’évoluer dans le jardin anglais, peuplé d’arbres remarquables comme des chênes tricentenaires.
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