En 1048, Roger fait édifier un château fortifié et fonde un établissement religieux : la collégiale de la Trinité. Cet acte est l’expression symbolique de la place de cette nouvelle seigneurie dans la gouvernance du duché. L'ensemble « castrum et
collégiale » relève d'une stratégie de structuration administrative et militaire mise en place par Guillaume le Conquérant et suivie par ses fils pour « quadriller » la Normandie.
Rattaché à l'abbaye du Bec-Hellouin, le site devient prieuré de l’ordre bénédictin dont les membres diminuent progressivement au fil des siècles. De sorte qu'en 1820, l'industrie textile vient occuper le site (filature de coton, fabrique de rubans).
Après un incendie, il sert de carrières de pierre jusqu'en 1862, et le rachat par la société des antiquaires.
À partir des années 1950, il est pris en charge par l’État qui commence un long programme de travaux visant à stabiliser les ruines.
Aujourd'hui, les travaux consistent en la stabilisation des ruines, à la mise en sécurité et à leur valorisation.
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