Accueillir une personne en Travail d'intérêt général dans une structure culturelle

Depuis 2023, le ministère de la Culture travaille avec l’Agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle (ATIGIP) pour sensibiliser les structures culturelles à l’accueil de personnes en Travail d'intérêt général au sein de leurs équipes.

Développer l’offre de postes de Travail d'intérêt général (TIG) en milieu culturel

Une convention avec l’ATIGIP a été signée en novembre 2023 avec pour objectif principal de développer l’offre de postes de TIG en milieu culturel (environ 600 postes aujourd’hui). 
Afin de répondre à cet objectif, cette plaquette intitulée « Accueillir une personne en TIG dans une structure culturelle » a été éditée, à destination des structures culturelles du livre et de la lecture, du spectacle vivant et du patrimoine (les trois secteurs les plus représentés dans les structures accueillant des personnes en TIG).

Le document propose des exemples de missions pouvant être confiés à une personne en TIG, tous basés sur des missions existantes. Par exemple :  

• Accompagner les personnes en situation de handicap et aider à la circulation pour les personnes à mobilité réduite,
• Accueillir et orienter des visiteurs, 
• Récoler les collections,
• Entretenir des jardins, parcs et espaces extérieurs (débroussaillage, tonte), 
• Classer et archiver des documents, 
• Manipuler des décors, 
• Distribuer des programmes et des supports de communication, 
• Aider à la mise en place d’activités culturelles et à l’encadrement des bénévoles, 
• etc. 

Qu’est-ce qu’une peine de TIG ?

Créée en 1983, la peine de travail d’intérêt général (TIG) oblige la personne condamnée à exécuter un travail sans rémunération au bénéfice d’une collectivité publique ou d’un organisme privé habilité, en réparation d’une infraction commise. 

• Le TIG est la seule peine qui implique directement la société civile dans la mise en œuvre des sanctions pénales ;
• C’est une alternative à l’incarcération qui permet de lutter contre la surpopulation carcérale ;
• Accueillir une personne en TIG, c’est soutenir son insertion sociale, professionnelle et citoyenne ;
• Le TIG permet à des structures culturelles d’avoir des personnes en renfort en cas de besoin ou tout au long de l’année ;
• L’accueil d’une personne en TIG est un engagement citoyen et peut-être gratifiant pour une structure culturelle et son équipe ;
• L’accueil, dans un lieu de culture, d’une personne en TIG permet de favoriser sa participation à la vie culturelle.