Né en 1991 sous le nom "Printemps de Cahors", ce festival d’art et de création contemporaine invite à chaque édition un ou une artiste à partager son univers et à co-construire la programmation. En 2023, c’est Matali Crasset, créatrice multiple engagée de longue date dans la transition écologique, qui a été mise à l’honneur pour cette édition particulière.
Grande priorité du ministère de la Culture, la transition écologique est un sujet dont Le Nouveau Printemps s’est saisi en revoyant ses manières de produire, de travailler et de penser la mobilité. Utilisation de matériaux peu polluants, recyclage de matériel, productions locales privilégiées, écoconception du site internet, limitation des supports imprimés et formation du personnel : de nombreux outils ont été mobilisés afin de limiter l’impact environnemental du festival.
Entièrement gratuit, Le Nouveau printemps, avec le soutien historique de l’État/Drac Occitanie, agit également en faveur de la transmission et de la jeunesse, par ses partenariats avec les établissements d’enseignement supérieur et les lycées spécialisés et technologiques du territoire.
L'édition 2023 du Nouveau Printemps c'était :
15 expositions, avec plus de 300 œuvres réparties sur 13 lieux du quartier Saint-Cyprien ;
Plus de 40 événements publics : soirées, projections, performances, rencontres, concerts…
Une cinquantaine d'ateliers et visites proposés tout au long du festival.
La nouvelle formule du festival, à l’échelle d’un quartier, cette année celui de Saint-Cyprien, a remporté un franc succès, grâce à sa taille humaine mais également à l’implication de publics très variés : habitants, commerçants, scolaires... Les diverses propositions, ateliers, classe de maître, œuvres participatives, œuvres dans l’espace public, soirées festives ou encore visites à deux voix (art et patrimoine) ont convaincu les participants et permis de rassembler des publics de tous horizons autour de thématiques au plus proche de l’environnement.
Le Nouveau Printemps, exemple du soutien et de l’accompagnement continus de l’État dans la mutation des initiatives et structures culturelles vers l’écoresponsabilité, se déroulera pour sa prochaine édition dans le quartier toulousain des Carmes, où est domiciliée la Drac.
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